Revue de presse PSG : Nantes, Dembélé, Enrique, Kimpembe…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 1er décembre 2024. Le match nul du PSG contre Nantes, Luis Enrique-Ousmane Dembélé, une relation qui se tend, l’incompréhension de Kimpembe…

Une L'equipe 1er 12 2024
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Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le match nul du PSG contre Nantes hier soir pour le compte de la treizième journée de Ligue 1 (1-1). Le quotidien sportif indique que le club de la capitale a trouvé le moyen d’exposer en championnat des défauts qu’il réservait à la Ligue des champions. « Au cœur de ce jeu de passes d’un ennui infini quand rien ne casse le rythme, il n’y a plus une tête qui dépasse dans ce véritable collectif, mais il n’y a plus assez de talent pour faire basculer les matches incertains avec une régularité implacable. » La perte de deux points, malgré une ouverture du score rapide et d’une domination sans partage, est symbolique des manques de ce PSG bien trop dispendieux devant le but, avance le quotidien sportif. Ce dernier estime qu’il y a eu un peu de suffisance dans le jeu du PSG. Hier, « le PSG s’est montré un peu plus invaincu qu’invincible après avoir étalé une domination sans fulgurances et traversé une soirée sans éclair. » Le PSG continue d’empiler les occasions, ne marque toujours pas et Luis Enrique continue de penser que cela va bien mieux sans Randal Kolo Muani. Mais le problème de la construction de l’effectif offensif du PSG, dans l’après-Mbappé, dépasse largement le cas de l’ancien nantais, conclut L’Equipe

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Le quotidien sportif fait également un point sur la relation entre Luis Enrique et Ousmane Dembélé. Hier soir, le coach du PSG a décidé de placer l’international français sur le banc et de ne le faire rentrer que pour 20 minutes. « Une décision loin d’être anodine et le fruit d’une réflexion de plusieurs jours », assure L’Equipe. Dans les heures qui ont suivi le revers à Munich, Luis Enrique ne décolérait pas sur l’attitude d’Ousmane Dembélé. Pour l’Espagnol, ce double avertissement, consécutif notamment à une protestation évitable, a plombé son équipe, avance le quotidien sportif. La saison dernière, le coach du PSG a toujours pris la défense de l’ancien barcelonais. Mais le coach parisien serait « lassé par ce qu’il perçoit comme des séquences dignes d’un joueur inexpérimenté (27 ans). Ensuite, parce que l’Espagnol, un peu plus dans la période actuelle, entend envoyer des messages de fermeté à l’égard de son groupe », lance le quotidien sportif. De son côté, Dembélé « qui entendait endosser l’habit d’élément offensif numéro 1 cet été, n’a pas compris la fermeté de son entraîneur deux jours avant le match à Arsenal dont il avait été privé. Pourquoi le sanctionner lui alors que d’autres joueurs avaient été en retard cette saison ? Un traitement que l’attaquant, très conscient des conséquences négatives de son expulsion mardi, n’a pas digéré. » En privé, ces derniers mois, l’ex-Rennais ne masquait pas, en outre, une forme d’incompréhension sur le jeu souhaité par Luis Enrique. Avec ce sentiment de produire un football stéréotypé et très prévisible. La question de la relation entre les deux hommes se pose plus que jamais. « Je pense qu’il l’a perdu », soufflait ces dernières heures un bon connaisseur du vestiaire, conclut L’Equipe.

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Le quotidien sportif parle également de Presnel Kimpembe. Présent à l’entraînement collectif depuis un mois et demi, le titi du PSG n’a toujours pas refoulé les pelouses et n’a figuré qu’une seule fois dans un groupe de Luis Enrique, celui pour le déplacement à Munich, même s’il n’avait pas été couché sur la feuille de match. Selon L’Equipe, Presko n’a pas compris sa non-présence dans le groupe pour la réception du FC Nantes hier. « Une surprise en externe, mais aussi chez le joueur. Plusieurs sources internes l’ont décrit comme particulièrement tendu ces dernières heures. Une tension verbalisée auprès de certaines personnes. » Le quotidien sportif indique que Presnel Kimpembe explique, en interne, se sentir parfaitement en forme et prêt à jouer. Les tests physiques ont tous été concluants et les douleurs ne sont plus qu’un lointain souvenir. Au Campus PSG, Kimpembe a confié à plusieurs personnes son excitation de retrouver les terrains et de se mêler à une concurrence importante. « Luis Enrique prend des nouvelles de ses joueurs chaque jour auprès du département médical et performance du club, pour avoir le plus d’informations possibles sur leur état physique. Jusqu’à maintenant, le feu vert n’est pas arrivé pour Presnel Kimpembe. Du moins, pas auprès de Luis Enrique. Depuis plusieurs semaines, les médecins et membres du département performance ont toujours expliqué au joueur qu’il était désormais prêt à reprendre la compétition. Un double discours qui n’a pas été compris par le principal intéressé », conclut L’Equipe.

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De son côté, Le Parisien revient également sur le match nul entre le PSG et le FC Nantes hier (1-1). « Dans une soirée où il aura eu le ballon pendant près de 85 % du temps et passé quasiment l’intégralité de sa partie dans le camp adverse, le PSG a trouvé le moyen de ne pas décrocher les trois points contre les Canaris. » Le quotidien francilien avance que le contenu de la prestation offerte par les Parisiens déçoit. « Habitué à survoler les débats nationaux, Paris a livré un copier-coller des matchs qu’il produit au Parc en Ligue des champions : dominateur, parfois ronronnant et diablement inefficace à tous les étages. » Incapable de se mettre à l’abri et inefficace devant, Paris ne l’a pas été beaucoup plus derrière en voyant une équipe nantaise scorer sur sa première tentative, lance Le Parisien. Dans les buts, le choix de Luis Enrique était attendu. Le coach espagnol a opté pour Gianluigi Donnarumma. Sans être le coupable numéro 1, l’Italien a concédé son cinquième but lors de six derniers tirs cadrés subis, ce qui dessine clairement un manque d’efficacité et d’impact dans sa cage pour un portier de cette envergure et qui peut expliquer quand même son déclassement depuis le retour de la trêve internationale après la titularisation de Matvey Safonov face au Bayern Munich, conclut Le Parisien.

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Le quotidien francilien est aussi revenu sur le retour de Gonçalo Ramos avec le PSG et sur sa première titularisation depuis qu’il est revenu de blessure. Dans un début de match où il a été décisif sur le but d’Achraf Hakimi avec sa déviation sur le centre de Nuno Mendes et ses deux duels aériens remportés (5e et 8e), « on se disait que le Portugais allait forcément peser sur la soirée parisienne. Mais la lumière s’est vite éteinte. 11 petits ballons touchés au cours du premier acte et pas plus de 15 avant l’heure de jeu, Ramos a eu du mal à se situer, à participer au jeu ou à se défaire de Nicolas Pallois ou Nathan Zeze« , analyse Le Parisien. Après le repos, son second acte a finalement connu une légère amélioration mais pas dans un registre de finisseur. Malgré son manque de rythme, il a joué les 90 minutes de la rencontre. « Mais il ne parvenait pas à se créer d’occasions ni même à faire augmenter son total de tirs de la première période. D’ordinaire si efficaces en Ligue 1, les Parisiens ont cette fois transposé leur manque de réalisme en Ligue des champions à leur tâche domestique. Comme si Ramos n’était pas la solution à tous les maux du monde », conclut le quotidien francilien.



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