Kimpembe : « Vous allez découvrir un nouveau Presnel »

Blessé depuis février 2023, le défenseur du PSG, Presnel Kimpembe, n’a plus goûté la compétition depuis plus de 18 mois. Mais son retour approche peu à peu.

Presnel Kimpembe doit trouver le temps long. Depuis sa blessure au tendon d’Achille en février 2023, le défenseur français prend son mal en patience. Et ce long cauchemar devrait enfin prendre fin dans les jours à venir. Depuis quelques semaines, le numéro 3 des Rouge & Bleu enchaîne les entraînements collectifs. Pour la première fois depuis sa blessure, Presnel Kimpembe a accordé un entretien au Canal Football Club. Il est notamment revenu sur son état d’esprit après plus d’un an et demi sans compétition.

Comment se sent-il ?

« Très bien. Très très bien. J’ai de bonnes sensations, j’ai pu reprendre avec l’équipe en collectif. Ça a été une longue année. »

A-t-il pensé à arrêter le foot à un moment ?

« Non, jamais. J’ai eu une rupture du tendon d’Achille, c’est la pire blessure. On remet un peu tout en cause, même si on me voit un peu comme mort, je sais que ça va revenir. Jamais de ma vie j’aurais pensé faire presque deux ans sans jouer et être aussi patient. Attendre, attendre et attendre… tous les jours on va à l’entraînement et on ne sait pas quand on va reprendre. La seule chose que je voulais, c’était juste d’être avec l’équipe, être avec du collectif parce que j’ai fait une année et demi en étant tout seul, à l’écart, en m’entraînant tout seul, en répétant tout seul. Je m’entraînais quand ils finissaient. C’était toujours un roulement, j’ai réussi à faire la part des choses, rester au plus proche de l’équipe, en faisant les déplacements en Champions League, en allant à tous les matches. J’ai pu partager mon soutien et ils m’ont apporté le leur aussi. J’ai pu continuer à rester dans cette routine d’un joueur normal. »

Comment voit-il la mise en place du nouveau projet avec Luis Enrique ?

« On a l’opportunité de pouvoir faire quelque chose de grand, avec une bonne équipe, qui est jeune certes, mais l’équipe en elle-même elle est là. Si on y croit pas, on descend du train et il y en a d’autres qui vont venir à ta place. Avec eux, on va construire encore. »

L’arrivée de plusieurs défenseurs centraux depuis sa blessure

« Dans toutes les équipes, il y a des grands joueurs et de la concurrence. C’est normal. Je l’ai connu quand je suis arrivé, je la connais aujourd’hui et je la connaîtrai encore demain. Ce n’est pas un problème. J’ai commencé, il y avait les plus grands avec Thiago Silva, Marquinhos, David Luiz, Zoumana Camara, Abdou Diallo. La concurrence, je la connais. »

Est-ce que c’est toujours une histoire d’amour entre toi et le PSG ?

« Bien sûr. Tu ne vois pas la ville comme elle est belle (sourire). Forcement, c’est une histoire d’amour et je pense que c’est réciproque sinon on ne serait pas en train d’en parler aujourd’hui. Quand on vient de la région parisienne, qu’on grandit à Paris en faisant sa formation à Paris et qu’on a la chance d’être pro à Paris… il n’y en a pas beaucoup. »

Quel héritage aimerait-il laisser au PSG ?

« Tout. J’y laisse mon corps. J’ai laissé un tendon déjà, c’est pas mal (rires). »

A-t-il gardé contact avec Deschamps pendant sa convalescence ?

« J’ai souvent échangé avec lui. Pendant mon anniversaire, il m’envoie des messages. Parfois, j’ai la chance de le voir après un match. J’ai la chance d’échanger avec lui aussi. Il me conseille pas mal, lui aussi il a eu des problèmes au tendon d’Achille quand il a été joueur. Il connaît la blessure et il sait ce que c’est. »

Comment est-il désormais ?

« Le Presnel d’aujourd’hui ? Patient, sans parler de foot. J’attends juste le bon moment, la bonne heure et là vous allez découvrir un nouveau Presnel. Je suis toujours prêt à défendre les couleurs du club à 100%, avec la même dalle et la même hargne. »

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