La revue de presse PSG

Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 1er avril 2017.

Les conséquences d’une défaite ce soir seraient sans doute plus douloureuses pour le PSG que pour l’AS Monaco, écrit L’Equipe. Après l’humiliation subie à Barcelone, les triples tenants du titre se trouvent dans une situation où chaque nouvelle défaite rajouterait au tragique et rapprocherait un peu plus la tête d’Unai Emery du billot. Le Paris des Qatariens n’a jamais perdu une finale et il peut toujours s’appuyer sur cette expérience. En même temps, il n’avait jamais perdu un 8ème de finale de Ligue des champions et, dans cette épreuve, il faut bien convenir que son expérience n’a pas été très utile… Il ne faudrait pas cependant pour les Parisiens que cette saison soit un peu trop celle des premières. […] À la flamboyance et la capacité des Monégasques à mettre de l’intensité dans les périodes clés d’un match, s’oppose le côté plus cahoteux du jeu des Parisiens. […] Plus que les corps, c’est surtout les esprits qu’Emery et ses adjoints s’efforcent de remettre dans le bon sens. Emery a répété à ses hommes qu’en 2017, à l’exception ineffaçable du crash de Barcelone, ils étaient sur une excellente dynamique (15 victoires, 2 nuls) et qu’ils avaient toutes les cartes en main pour réussir leur fin de saison. »

« Edinson Cavani aime la Coupe de la Ligue. Il est le Parisien le plus prolifique de l’histoire du club dans cette épreuve avec Pauleta. Les deux goleadors ont inscrit dix buts chacun. Cavani démontre, depuis son arrivée en France un certain appétit pour les finales, et notamment celles de Coupe de la Ligue. Ainsi, il a marqué quatre fois lors de deux des trois finales de cette compétition qu’il a disputées comme titulaire (2014 et 2015), remarque le quotidien sportif. Après l’humiliation de Barcelone, Edinson Cavani sera une nouvelle fois l’atout offensif n°1 du PSG, même s’il n’est revenu de la sélection uruguayenne que mercredi dans la soirée et qu’il pourrait être logiquement émoussé au Parc OL. Ses performances cette saison font de lui le meilleur Parisien. Et même un peu plus que ça. Par son efficacité et son sens du sacrifice sur le terrain, il incarne plus que Thiago Silva l’image que l’on se fait d’un capitaine. Lié au PSG jusqu’en 2018, sa prolongation de contrat de deux ans tarde à se finaliser pour des différends financiers au sujet des pénalités prévues en cas de manquements à ses devoirs. La direction parisienne n’est pas en mesure de se passer de lui dans les années futures. Edinson Cavani va vouloir le rappeler ce soir… »

Enfin, « les pouvoirs publics ont classé niveau 2 (sur une échelle de 1 à 4) cette finale. Cela signifie que des troubles à l’ordre public sont redoutés par les forces de l’ordre. Pas en raison d’un contentieux entre supporters monégasques et parisiens mais plutôt entre fans du PSG.
La police craint qu’une centaine d’anciens pensionnaires de la tribune Boulogne se déplacent à Lyon et tentent d’en découdre avec des ultras du PSG de la tribune Auteuil, soutenus par des groupes lyonnais dont ils sont proches, et notamment ceux de la tribune sud du Parc OL. […] Côté PSG, ils seront environ 12 000, dont 600 membres du CUPUn peu plus de 6 000 supporters de Monaco sont attendus. »

« Tout ça n’aurait pas le même sens sans un 6-1. Le fiasco à Barcelone rend la vie du PSG différente et pourrait avoir des conséquences sur Monaco, qui n’a pas la tête de celui sur qui on passe ses nerfs. 24 jours après son enterrement catalan, le PSG a besoin de montrer à ses sujets de Ligue 1 qu’il n’a rien perdu de sa supériorité financière et technique, affirme Le Parisien. Gagner, c’est affaiblir son concurrent.
Car celui qui soulèvera cette coupe possédera un élan pour la suite. […] Kimpembe va pouvoir montrer à Thiago Silva les clés de l’autorité. »

« La Ligue nationale de football tient sa finale de prestige : Paris SG – Monaco, ce soir, pour une première délocalisée en province qui affichera guichets fermés au Parc OL de Lyon, publie l’AFP. Il est difficile de connaître les conséquences du résultat de ce soir sur la fin de la saison, mais il ne sera pas neutre. Invaincu dans les Coupes nationales depuis deux ans et 22 matchs, triple tenant de l’épreuve, le PSG ne vivrait pas sans secousse un nouveau revers, moins d’un mois après le tremblement de terre du huitième de finale de C1 face au Barça. Les Monégasques, eux, ont l’occasion de remporter un premier trophée depuis 2003 et d’ouvrir le palmarès de l’ère Dmitri Rybolovlev, milliardaire russe à la tête du club depuis décembre 2011. « Si Paris ne veut pas se retrouver dans une grande crise, il faut l’emporter », résume Jocelyn Angloma. »

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