Revue de presse PSG : Emery, Rabiot, patron, etc.

Vu et lu au sujet du PSG ce jeudi 8 décembre 2016 dans la presse française.

« Dans un club où les dirigeants ne sont pas réputés pour leur patience, Unai Emery se retrouve en première ligne dans une semaine de tous les dangers, publie l’AFP. Carlo Ancelotti en avait connu l’amère expérience en 2013 : la confiance des dirigeants qataris peut se perdre facilement, et ce qu’importe le prestige du CV. En sera-t-il de même avec Emery ? L’Italien, qui avait gagné deux Ligue des champions à l’époque avec le Milan AC, avait été tancé en mars après une défaite 1-0 à Reims. À la fin de l’exercice, il avait accepté l’offre du Real Madrid. […] Et si Nice gagne ? Car la rencontre face au leader surprise du championnat prend des allures de quitte ou double. Un nouveau revers pourrait reléguer le PSG, quadruple champion en titre, à sept points des Aiglons, à presque mi-parcours. Un retard non rédhibitoire mais qui ferait désordre… »

« La « récompense » peut paraître incongrue. Après l’enchaînement de deux résultats négatifs, Unai Emery a accordé à ses joueurs deux jours de repos d’affilée, hier et aujourd’hui, s’indigne Le Parisien. « Il peut estimer que les titulaires ont été beaucoup sollicités ces dernières semaines et qu’ils ont justement besoin d’un break pour retrouver de la fraîcheur physique et surtout mentale » commente Gilles Bourges, l’ex-entraîneur des gardiens du PSG. Cette explication se défend. Depuis la fin de la dernière fenêtre internationale, mi-novembre, Thiago Silva et ses coéquipiers n’ont disposé que de deux journées de repos, le 20 et le 25 novembre. […] Par ailleurs, les portes du camp des Loges restent ouvertes durant ces 48 heures. Pour les éléments blessés ou en phase de reprise (Rabiot et Pastore) comme pour les autres, friands d’une séance de soins ou de musculation. »

« Face au club bulgare, ils ont mis la même motivation que face à Montpellier. Dans ces cas-là, la présence d’un patron dans le vestiaire du PSG ne serait pas superfétatoire. Zlatan Ibrahimovic, par exemple, aurait sans aucun doute recadré ceux qui avaient tendance à s’imaginer trop beaux. Même David Luiz aurait pu endosser ce rôle de taulier, mais il a eu un bon de sortie, de façon assez incompréhensible, commente ce jeudi L’Equipe. «On a géré le match, déclarait Thomas Meunier, dans les couloirs du Parc des Princes. Pour moi, c’est juste un manque de chance. Ce n’est pas comme si on avait pris des rafales offensives.» Paris en a pourtant pris deux, de rafales, et cela a suffi à Ludogorets pour prendre un point. En revanche, cela n’a pas suffi aux Parisiens pour prendre conscience de leur niveau du moment. La réception de Nice, dimanche, devrait leur permettre de revenir à la réalité. À eux de la rendre aussi souriante qu’elle l’est dans leur imaginaire. »

« Reverra-t-on Adrien Rabiot sur les terrains avant la fin de l’année 2016 ? Aujourd’hui, ce n’est pas certain, juge le quotidien sportif. Aucun risque ne sera pris avec Rabiot. Le staff d’Unai Emery préfère que l’ancien Toulousain, auteur d’un très bon début de saison, se rétablisse totalement afin d’attaquer la seconde partie de Championnat à 100%. Vu sa situation actuelle, le club de la capitale aura besoin de toutes ses forces vives. Et Rabiot en est une. »

« On aurait pu avancer la thèse de l’accident, mais elle ne tient pas debout. Plus aujourd’hui. Le Paris Saint-Germain traverse une crise, une vraie, affirme… L’Alsace. Ludogo-qui ? On a dû chercher sur Wikipédia pour en savoir un peu plus sur ce club qui vient d’infliger ce qu’il convient d’appeler une humiliation à l’omnipotent et richissime PSG. Et ça fait peur. Quintuple champion de Bulgarie en titre (chair de poule…) , Ludogorets Razgrad n’en est pas à son premier coup d’éclat en coupe d’Europe. Il a déjà disputé un 8e de finale d’Europa League (frissons dans le dos…), s’est invité pour la 2e fois cette saison en phase de poule de la C1 (vertiges…) et a tenu deux fois en échec le FC Bâle cette saison (perte de connaissance) . On comprend beaucoup mieux la contre-performance du PSG et on pourrait presque dire que c’est finalement un bon point de pris face à… qui déjà ? Ah oui, Ludogorets. Bon, ça suffit le second degré. Les Parisiens ont été la risée de l’Europe mardi soir. »

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