Aulas « solidaire du combat » du PSG face à l’UEFA

Les conseils de Jonathan Calderwood (lire ici) ont-ils transformé Jean-Michel Aulas ? Probablement pas. Mais les rapports entre le président de l’Olympique Lyonnais et le PSG fluctuent avec les intérêts du moment du dirigeant. Et aujourd’hui il brosse le club de la capitale dans le sens du poil. « Les relations sont apaisées, explique le président de l’OL au Figaro. Ce n’était pas les hommes qui étaient mis en cause, j’ai toujours eu du respect et de l’admiration pour ce que fait, dans son système, Nasser, qui est un gentleman. Notre relation est bonne. »

Au point d’apporter son soutien… même face au harcèlement de l’UEFA au nom du Fair-Play Financier. « Ce n’est pas sain, les dirigeants parisiens ne peuvent pas gérer de manière prévisionnelle leurs investissements, car ils sont sous la coupe de décisions remises en cause. Ils ont réussi à convaincre l’instance de leur bonne foi et ils se font reprendre par une commission d’appel qui renvoie au premier stade. J’ai pu mettre l’accent sur nos différences de stratégie, mais là, je suis solidaire de leur combat, a expliqué JMA au journal. L’objectif final de Nasser al-Khelaïfi et du PSG, il me semble, c’est d’aller gagner la Ligue des champions. Je suis très optimiste pour eux, ils ont bien travaillé. Moi, je suis dans une phase beaucoup plus stratégique de consolidation – mais pas d’opportunisme – du développement des clubs pour que l’on puisse être solidaire en France et qu’on rivalise sur le continent. L’argent est en Europe et bientôt dans le monde, car la Fifa va créer sa compétition avec les meilleurs clubs mondiaux, et on évoque des dotations de 2 milliards de dollars. C’est de l’argent que les clubs français peuvent aller chercher, en particulier le PSG. Ça donne à mon discours une crédibilité qui n’existait pas avant, car on me taxait de jalousie vis-à-vis de Paris. Je suis un économiste et un entrepreneur, pas un jaloux. […] Je ne sais pas combien le Qatar a investi dans le PSG, mais ça dépasse le milliard, et je suis peut-être en dessous de la réalité, ça fait rêver. Nous, en fonds propres, on a investi 200 M€. Sans régulation, tous ces points rendent difficiles notre croissance. »

 

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