Cavani évoque son parcours et sa personnalité

Edinson Cavani et l’Uruguay vont débuter leur Mondial 2018 cet après-midi, à 14h, face à l’Egypte. Le meilleur buteur de l’histoire du Paris Saint-Germain a donné une interview à Goal.com, en marge du shooting photo du nouveau maillot du PSG. Dans cet entretien, El Matador revient en détails sur son parcours professionnel et sur sa personnalité. « Lorsque j’avais environ cinq ans, je me souviens de très bons souvenirs : le premier buteur de la partie et le dernier avaient le droit à une glace. Pour moi ce sont les meilleurs souvenirs que j’ai, quand j’étais petit. »

Pour l’ancien Napolitain, sa passion pour le football est venue avec le temps. « Je l’ai découverte avec le temps, je pense que c’est moi-même qui ai compris au fur et à mesure que c’était quelque chose qui faisait partie de moi, que j’avais à l’intérieur. Personne ne m’a dit « Tu es né pour jouer au foot ».

Dans cette interview, Edinson Cavani nous parle de ses difficultés à quitter son pays natal, l’Uruguay, pour découvrir le football européen. « Venir en Europe a été difficile puisque cela veut dire qu’on laisse tout derrière soi : la famille, les amis, les habitude que tu as eu jusqu’au moment du départ, la culture que tu as. C’est très difficile. Mais c’est la passion qui te motive à faire ce sacrifice, de venir de l’autre côté de la planète. »

L’attaquant uruguayen évoque notamment l’importance du travail. Un mot qui lui a permis de surmonter les moments difficiles de sa vie. « C’est normal en tant qu’attaquant d’avoir des moments plus difficiles que d’autres. D’ailleurs je ne limite pas cela au football, mais à la vie en général. Pour moi le travail est la clé pour être prêt tout le temps à affronter les difficultés jour après jour. C’est ce qui transforme les moments négatifs en positifs. »

Dans cet entretien, Edinson Cavani revient également sur le sentiment qui le prédomine lorsqu’il se retrouve devant les buts. « On pense surtout à marquer (rires). L’adrénaline elle, est présente de la première minute de jeu à la dernière. Il y a des moments où on ressent encore plus d’adrénaline, effectivement, comme juste avant de marquer un pénalty, quand tu marques un but aussi. Cette adrénaline te transporte dans un autre monde. « 

Pour les générations futures, El Matador désire être un modèle de « travail » et d’abnégation. « Je pense que sans travail, seulement avec le talent, tu peux arriver quelque part mais on ne sait pas où. Mais pour être compétitif, au top niveau, pour moi il y a obligation de travailler dur. Si on parle de moi, j’aimerais qu’on dise que je suis simplement un travailleur, ce serait le plus beau compliment. »

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