Pas de front anti-PSG à Monaco, où Nasser al-Khelaïfi a multiplié les rendez-vous

L’Europe du football s’est retrouvée hier au Forum Grimaldi de Monaco. Il n’était pas question de réunion de l’European Club Association mais de tirage au sort des groupes de l’UEFA Champions League 2017/18. De quoi mettre la direction parisienne dans une position inconfortable compte-tenu de son mercato historique ? Les observateurs affirment que ce ne fût pas le cas. Pas d’expression d’un « front anti PSG ». Ce qui est assez logique pour le président du PSG. « Je ne sens pas de différence dans le regard des autres clubs. On fait quelque chose qu’on a le droit de faire. Après, si quelqu’un est fâché, ce n’est pas notre problème » a expliqué le patron du PSG au Parisien.

Afin d’éviter les crispations, Nasser al-Khelaïfi a cependant multiplié, hier, les rendez-vous, rapporte Etienne Moatti, le journaliste de L’Equipe. « Il s’est notamment entretenu (avant le tirage) avec Karl-Heinz Rummenigge », le président du Bayern et de l’ECA. « Il s’agissait aussi pour le boss du PSG d’assurer à l’Allemand qu’il resterait dans les clous du fair-play financier ».

Le Real Madrid et la Juventus, désignés comme cadors irrités par les montants investis par le PSG cet été, n’ont rien exprimé jeudi à Monaco. « Je ne crois pas que ce soit le moment de parler du fair-play financier. C’est normal que nos adversaires veuillent se renforcer pour gagner des titres » a ainsi déclaré Emilio Butragueno, le vice-président du Real Madrid au Parisien. « Chacun fait ce qu’il veut ! Si le PSG dépense autant d’argent, c’est bien pour lui… » a commenté de son côté Giuseppe Marotta, le directeur général de la Juventus.

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