Edouard Cissé : « Il y avait un folklore, des phrases qui sortaient, des anecdotes »

Nombreux sont ceux qui ont porté les maillots des ennemis du football français. Un jour Parisien, un jour Marseillais, souvent l’inverse également, ils ont osé franchir cette porte pourtant interdite par les différents supporters. La Provence a donc contacté certains d’entre eux, dont Edouard Cissé. Au PSG de 1997 à 2007 et à l’OM de 2009 à 2011, le Palois revient sur ses passages au sein de ces deux clubs.

« Au niveau des supporters et de la communication, les Clasicos restent particuliers, mais tu les attends avec moins d’impatience lorsque tu joues la C1. À mon époque, les deux effectifs étaient équivalents. Ce qui faisait la différence, c’était l’état de forme, certains détails. J’étais suspendu lors du match au Vélodrome où Clara Morgane était passée près des vestiaires et où il y avait des odeurs d’ammoniaque. On avait perdu (1-0). Le lendemain, l’entraîneur avait parlé de cet épisode-là. J’avais trouvé ça drôle. Au contraire, quand tu vois Clara Morgane, ça te motive ! Désormais, le soufflé gonfle 48 heures avant le match. Avant, j’avais l’impression que c’était dès le début de la semaine. Il y avait un folklore, des phrases qui sortaient, des anecdotes, les salaires des joueurs qui étaient dévoilés pour foutre le bordel, qui payait le plus, qui surpayait les joueurs… Ça mettait dans une ambiance particulière. Quand tu arrivais au Parc, il y avait les cars de CRS. Ça faisait partie du folklore. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page