L’avocate de Douchez affirme qu’il n’y a eu « aucune blessure, aucune trace de sang »

Dans l’article paru ce jeudi soir sur le site du Parisien, on aurait pu croire que Nicolas Douchez avait eu un état de démence tant les faits relatés étaient si graves. Le gardien de but, placé en garde à vue ce jour-là, était soupçonné de violences envers une jeune femme de 27 ans (qui n’est pas sa femme). Les forces de l’ordre l’auraient découvert, ivre, « énervé, les yeux brillants, sentant fortement l’alcool ». La femme était « nue, en sang, le corps couvert d’hématomes ». D’après une source proche, le trentenaire avait « massacré sa compagne » poursuivait alors le média francilien

Hier, en conférence de presse, Me Caroline Toby, son avocate, a voulu rétablir les faits. « Monsieur Douchez va être jugé prochainement pour des faits de violence sans ITT en état d’ébriété. Mon propos est de relayer les faits tels qu’ils se sont passés. Il a été convoqué, les parties ont été entendues, il y a eu des constatations matérielles, une confrontation, et à l’issue de cette enquête, les policiers ont constaté qu’il n’y avait eu aucune blessure, aucun hématome, aucune trace de sang de la plaignante. Donc Monsieur Douchez sera jugé pour violences sans ITT. »

Son avocate en a dit un peu plus sur les circonstances des faits : « Il était avec une amie, il y a eu une engueulade, il y a eu des mots forts. Un voisin a dû appeler la police. Et puis voilà. La plaignante n’a pas souhaité déposer plainte, elle l’a confirmé vendredi matin. Elle ne souhaitait pas se rendre aux urgences médico-judiciaires car elle n’avait pas été frappée, c’est elle qui le dit. » Quant au joueur du RC Lens, il « est assez meurtri car la violence des propos qui ont été relayés par les médias et qui sont faux, il en a pris connaissance. » 

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