Ménès : « Même avec la VAR, l’UEFA trouve le moyen d’enfler le PSG lors des gros matchs »

Comme écrit ici hier, les sentiments sont mêlés après ce 2-2 du PSG à Santiago-BernabéuEn termes de jeu, Paris aurait dû perdre tant il a manqué de grinta et de justesse technique. Et s’il n’a pas connu le défaite, le club francilien le doit à Keylor Navas qui affiche une liste de parades longue comme le bras. En même temps, à la fin de la première mi-temps, les Parisiens ont été victimes de l’immunité du Real Madrid. Après avoir accordé un penalty au PSG et sanctionné Thibaut Courtois d’un carton rouge pour avoir fauché Mauro Icardi, le VAR a rappelé à l’arbitre que cela ne se faisait pas à Santiago-Bernabéu… Le prétexte pour tout annuler ? Une petite poussette de Gana Gueye sur Marcelo que Monsieur Dias n’avait pas sanctionné alors qu’il était à coté de l’action. Désolant… Donc à partir de là, la suite devenait injuste. Un sentiment d’injustice qui n’a pas provoqué de colère chez des Parisiens trop passifs hier. Ce mélange de sentiments, Pierre Ménès le partage.

« Imaginons un instant que le nul d’hier soir n’ait pas été l’oeuvre du PSG mais celle de l’équipe de France. On aurait dit quoi ? « Seul le résultat compte », ou bien « si ça ne vous plaît pas, n’en dégoûtez pas les autres »… Ne vous inquiétez pas, cela n’arrivera pas avec le PSG. Tout le monde va dire que les Parisiens ont fait un match de merde – ce qui est vrai – et qu’ils ont eu une chance insolente – ce qui est vrai aussi, explique le journaliste sur son blog Canal Plus. Il n’en demeure pas moins que quand on se souvient de tout ce qu’a vécu Paris à l’extérieur ces dernières saisons en Ligue des Champions, cela montre que les choses sont peut-être en train de changer. Un changement qui porte deux noms : la réussite et un gardien de but, un vrai. Parce que clairement, sans Navas, Paris en prenait au moins quatre ou cinq hier soir. La première période a été une grande déception. Pas d’envie, pas d’intensité… On avait l’impression que le PSG jouait un match amical contre une équipe qui, elle, se livrait à fond. Le milieu de terrain qui avait si bien fonctionné a été incroyablement médiocre. […] Il est évident que l’utilisation de la VAR est une farce. Evidemment, si le PSG s’était retrouvé à 1-1 et en supériorité numérique à la mi-temps, cela n’aurait pas été vraiment mérité. Mais c’est la réalité de la règle. Cela prouve juste un truc : même avec la VAR, l’UEFA trouve le moyen d’enfler régulièrement le PSG lors des gros matchs. Et elle a même fait coup double sur cette action en avantageant aussi le Real. Bref…« 

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