Nenê raconte comment il a motivé Neymar à quitter Barcelone pour venir au PSG
De passage à Paris pour quelques jours, Nenê profite des charmes de son ancienne ville ou des parties de Counterstrike avec Neymar. L’ancien numéro 10 évoque sans détour comment il a motivé son compatriote à faire le grand saut pour rejoindre le PSG cet été.
« On en avait déjà parlé au téléphone. Je lui avais dit : ‘Je sais que tu es bien à Barcelone mais tu as déjà tout gagné là-bas. Imagine si tu arrives à Paris… Cette équipe a le même niveau que la tienne, parce que vous vous êtes pris un bon tacle.’ Il a rigolé, révèle-t-il dans les colonnes de L’Equipe Magazine. Je lui ai dit : ‘Vous avez eu du mal à vous qualifier, c’était un miracle. La structure du PSG est saine, peut-être meilleure qu’à Barcelone. La ville est magnifique, et en plus, tu peux gagner la Ligue des champions avec une équipe qui ne l’a jamais remportée. Tu aimes les nouveaux défis, celui-là est plus fort qu’une autre Ligue des champions avecBarcelone.’ Il m’a écouté. Quand il a signé, j’étais très content. En plus, j’étais le dernier Brésilien à avoir porté le numéro 10, et je lui ai dit que c’était un bonheur double pour moi : c’est mon ami, je suis fan de lui et il me succède dans cette équipe. »
Un peu plus tôt dans la semaine, Nenê avait évoqué la même tendance sur l’antenne de RMC (lire ici). Et si Neymar veut quitter le PSG ? « Non, rétorque Nenê qui se justifie. C’est vrai qu’au début beaucoup de choses ont été dites, comme il y avait un petit souci avec Edinson Cavani… Mais ce n’est pas une raison pour vouloir partir. Il a aussi connu ces questions d’adaptation lors de sa première année à Barcelone, et ses amis le savaient. »
Enfin, sur son actualité personnelle, l’ancien maestro révèle qu’il pourrait revenir exercer en France dans le futur : « C’est sur ce point que je dois prendre une décision. Avant, je pensais devenir agent, mais j’ai changé d’avis. Je pense devenir entraîneur ou directeur de club. Disons qu’il n’est pas impossible de me voir sur un banc français un jour. »
