Paisley : « J’espère que les gens se rendent compte du spectacle qu’ils ont la chance de voir »

L’ESTAC Troyes se déplace au Parc des Princes ce mercredi (21h) pour y affronter le Paris Saint-Germain en clôture de la 15ème journée de Ligue 1. L’occasion pour Grégory Paisley d’évoquer le début de saison canon du club de la capitale. Formé au PSG et passé par Troyes, l’ancien défenseur est impressionné par la progression d’Adrien Rabiot, comme il l’a expliqué dans un entretien accordé à PSG.fr.

« C’est un truc de fou ! J’espère que les gens se rendent compte du spectacle qu’ils ont la chance de voir. J’ai commenté pour beIN SPORTS la victoire 7-1 contre le Celtic. J’ai rarement vu un tel talent offensif, encore plus fort que le duo George Weah-David Ginola au début des années 1990. On pense qu’il suffit d’acheter des stars pour gagner un match, mais faire jouer onze joueurs de très haut niveau ne fait pas toujours une grande équipe, explique l’ancien parisien avant de couvrir d’éloges Adrien Rabiot. En tant que défenseur latéral, j’étais un inconditionnel de Maxwell. Aujourd’hui, je suis sous le charme d’Adrien Rabiot. Je l’avais vu jouer au Camp des Loges, en U19, il y a quatre ans, et j’étais persuadé qu’avec un tel pied gauche et cette aisance sur la pelouse, il deviendrait un grand joueur. Je ne m’étais pas trompé, il est désormais un des meilleurs à son poste en Europe, il sait tout faire : il est puissant, a un bon jeu de tête, va vite et peut casser les lignes adverses, détaille-t-il. Avec ce milieu à trois au côté de Marco Verratti et Julian Draxler, il ne joue pas qu’au poste de sentinelle. Il est vraiment très fort et sa marge de progression est encore importante. »

L’ancien défenseur, aujourd’hui consultant pour BeINSports, a également livré son pronostic pour la rencontre de ce mercredi : « Il ne devrait pas y avoir de suspens : Paris est conditionné pour tout gagner, il faut juste que toute l’équipe regarde dans le même sens, les titulaires comme les remplaçants, car Unai Emery va devoir faire souffler certains joueurs lors des prochains matches. L’adversaire de Paris, c’est Paris… Même si le football est parfois surprenant, je vois une victoire des Rouge et Bleu par au moins deux buts d’écart », conclut-il.

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