Praud : « Un jour, les marchands auront gagné »

A compter de 2018, Espagnols, Anglais, Allemands et Italiens (quatre premiers à l’indice UEFA) auront chacun quatre places assurées pour la phase de groupes de la Champions League. Soit 16 des 32 équipes en lice. Une réforme portée par Karl-Heinz Rummenigge (Bayern/ECA) et Andrea Agnelli (Juventus) qui fait la part belle à la Bundesliga et la Serie A, qui exclut un peu plus la L1 et les autres Ligues. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour le PSG, dans un championnat toujours moins attractif.

« Ce n’est pas une Ligue fermée. Ce n’est pas encore la NBA. Mais c’est un pas, un de plus, pour rester entre soi, pour que l’argent continue de couler à flots dans les caisses anglaises, espagnoles, italiennes et allemandes selon le principe que l’argent va à l’argent. Les Italiens quatrième aujourd’hui à l’indice UEFA, ont tout à gagner de cette nouvelle donne puisque si deux clubs sont qualifiés en 2016/2017 pour la LDC, quatre le seront dans deux ans. En revanche, pas de changement pour les championnats classés aux cinquième et sixième places (dont la France) qui qualifieront deux représentants avant les épreuves des barrages, constate Pascal Praud sur son blog Yahoo Sport. L’UEFA subit la pression des grands clubs. ceux-ci réclament toujours plus d’espace. (…) Les riches sont plus riches et les pauvres deviennent plus pauvres. Spirale infernale. Cercle vicieux. Que faire et que dire sinon que le système a sa logique, que rien ne l’arrêtera, que cette réforme arrive quelques mois après le retrait de Michel Platini et que chacun connait la fin : un jour, dans un an, dans dix ans, je n’en sais rien, un jour, les grands joueront ensemble. La ligue sera fermée. Les marchands auront gagné. Plus belle la vie ? »

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