Quand L’Equipe jette le doute sur le CUP

« Même s’ils ont fait un pas dans leur sens, hier, les pouvoirs publics sont réticents à un retour des ultras au Parc des Princes, et notamment du Collectif Ultras Paris (CUP) », affirme L’Equipe dans son édition du jour. Et le quotidien sportif explique cela par le passé et le profil de certains membres, dont Romain Mabille, président du CUP.

Pêle-mêle, il est question dans l’article d’interdits de stade par le passé pour des faits de violence à Bilbao ou au Trocadéro, d’accointances avec des mouvements antisionistes, de participation à des manifestations pro-palestiniennes, de pro-Soral… « Par ailleurs, le CUP est en partie constitué d’anciens de la tribune Auteuil. Comment vont réagir ceux de Boulogne ? lance L’EquipeD’autant que dans moins de deux mois s’ouvre, devant la cour d’assises de Paris, le procès Yann Lorence ».

Pourtant, une charte existe et chaque adhérent doit la signer. Pas de violence, pas de discrimination, pas de politique, dans et autour des stades, c’est le postulat. «Chacun vient avec son histoire, mais celui qui ne respecte pas la charte sera immédiatement exclu, assure Micka, vice-président du CUP. On fera tout pour qu’il n’y ait pas de problèmes. »

La voie est libre, aux Ultras de l’emprunter, sans droit à l’erreur, on l’aura bien compris.

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