Quillot : « La Ligue 1 est prise en otage. Certaines décisions sont très difficiles à accepter »

Depuis plusieurs mois, le calendrier de la Ligue 1 est constamment bouleversé en raison du mouvement des « Gilets Jaunes ». À chaque journée de Ligue 1, de nombreux matches sont reportés ou décalés comme Nantes / PSG prévu initialement le samedi 9 mars. Dans une interview accordée à L’Equipe, le directeur général de la LFP, Didier Quillot, a montré son agacement contre les pouvoirs publics qui reportent sans raison valable quelques matches de Ligue 1. « Depuis le début de la crise des Gilets Jaunes, Il y a eu 49 demandes de report ou de décalage. 8 matches de Ligue 1 ont été décalés ou reportés et 6 de Ligue 2. Nous avons réussi à maintenir 5 rencontres. Aujourd’hui nous sommes dans une situation pénalisante pour notre championnat. (…) On veut alerter. La Ligue 1 est prise en otage. Certaines décisions sont très difficiles à accepter. »

Didier Quillot a notamment pointé du doigt certaines préfectures. « Certains préfets font des efforts pour nous aider. Je pense notamment à celui du Calvados avec qui nous avons négocié pendant une semaine pour maintenir Caen-PSG samedi prochain (…) Par contre certains préfets sont difficiles à comprendre comme celui de Gironde pour le match Bordeaux / Montpellier. Le président de la République se déplace en Gironde pour le grand débat national. Résultat : on nous demande de reporter le match, non pas le samedi parce qu’il y a les gilets jaunes, non pas le dimanche parce qu’il y a un carnaval, mais à une date ultérieure. Que le foot passe après le président, certes, mais que l’on soit la variable d’ajustement par rapport au carnaval à Bordeaux… Même chose pour la préfecture de Haute-Garonne pour Toulouse-PSG, prévu le 31 mars. Nous avons reçu aujourd’hui une demande de ne pas jouer ce match parce qu’il y a le carnaval de Toulouse… Troisième exemple : Nantes-PSG que l’on a été obligés de reporter. »

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