Revue de presse PSG : Doute, Kimpembe, défense…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 20 septembre 2024. Après Girona, faut-il douter du PSG sur sa capacité à aller loin en Ligue des champions, la longue attente de Presnel Kimpembe pour retrouver les terrains, la solidité de la défense…
Dans son édition du jour, Le Parisien revient sur la victoire du PSG dans les dernières minutes de la rencontre contre Girona, qui a mis en lumière les lacunes du club de la capitale, assure le quotidien francilien. « Les débuts de Paris en Ligue des champions n’auront, à l’exception des trois points engrangés face à Girona (1-0), pas été à la hauteur des attentes, ni en adéquation avec les prestations spectaculaires et maîtrisées livrées depuis l’ouverture de la Ligue 1 le mois dernier. » Le Parisien s’inquiète aussi du manque de réalisme devant le but. Beaucoup s’inquiètent de l’absence de vrai attaquant de pointe dans le onze de départ. Gonçalo Ramos pourra incarner ce rôle. L’international portugais devrait faire son retour sur les terrains à la mi-novembre selon le quotidien francilien. En interne, on croit beaucoup à l’éclosion de Gonçalo Ramos « beaucoup plus précis que les autres. » S’il est resté au club cet été, Randal Kolo Muani serait désormais numéro trois dans la hiérarchie axiale derrière Marco Asensio. En ce qui concerne le milieu, il a déçu contre Girona, avance Le Parisien. « Luis Enrique a promis une bataille féroce cette saison dans ce secteur. S’il ne se transforme pas en Ligue des champions, Fabian Ruiz pourrait en faire les frais. » Le quotidien francilien indique enfin que mercredi soir, les cadres ont été trop discrets. « Marquinhos et Achraf Hakimi ont beaucoup échangé en première période (très ratée), principalement sur le positionnement du Marocain. Le capitaine et le vice-capitaine ont tenté de montrer l’exemple lors de la rencontre. » Face à la jeunesse des titulaires, les leaders doivent affirmer leur personnalité pour guider les autres, conclut Le Parisien.
Le quotidien francilien fait également un focus sur Presnel Kimpembe. Le titi du PSG n’a plus joué avec le club de la capitale depuis le 26 février 2023. S’il a cru pouvoir revenir en décembre 2023, « un tendon d’Achille droit défaillant allait le renvoyer en salle d’opération début janvier. Huit mois plus tard, le défenseur parisien n’a toujours pas retrouvé les terrains, mais son planning de reprise se précise. » Après avoir dû repousser un retour prévu en août en raison d’une gêne musculaire à la jambe gauche contracté en fin juillet, il a repris les exercices en individuel à l’extérieur il y a une semaine, indique Le Parisien. Ce dernier indique que pour voir Presnel Kimpembe participer à un entraînement collectif, il faudra attendre la deuxième quinzaine du mois d’octobre. « En attendant cette échéance, « Presko » renvoie l’image d’un garçon qui a le moral et s’attache à conserver ses réflexes de vice-capitaine. Cet été, il a accueilli chaleureusement les petits nouveaux, se montrant curieux, avenant même avec Matvey Safonov et également avec Willian Pacho, pourtant son concurrent ou présent avec les plus jeunes, comme toujours. » Au début du mois de septembre, le champion du monde 2018 a appris que le PSG avait inscrit son nom sur la liste des joueurs qualifiés pour la Ligue des champions. Un signe qui lui a fait du bien et qui traduit le soutien du club, lance le quotidien francilien. « En attendant ce jour, il se prépare et entretient son lien avec ses partenaires. Il s’entraîne à part, mais aux mêmes horaires que les autres. Présent dans la vie du groupe, il déjeune chaque jour avec ses coéquipiers, participe aux petites réunions », conclut Le Parisien.
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De son côté, L’Equipe évoque la défense du PSG qui a répondu présente mercredi soir contre Girona. « Face à un adversaire joueur et qui a même par séquences confisqué le ballon, les hommes de Luis Enrique ont concédé une seule occasion digne de ce nom, une tête de Cristhian Stuani proprement captée par Matveï Safonov. » Le club espagnol n’a également touché que huit ballons dans la surface parisienne et tiré trois fois au but. Le quotidien sportif indique que depuis le début de la saison, le PSG n’a jamais concédé plus de 8 tirs dans une rencontre (contre Montpellier, le 23 août, et Lille, le 1er septembre). « C’est l’autre versant du projet de jeu de l’entraîneur parisien, souvent réduit à un maniaque du contrôle et de la possession. À ses yeux, c’est avant tout le meilleur moyen de se prémunir des attaques adverses. Cela passe par une solidarité et une coordination de tous les instants, pour réduire au maximum les possibilités de trous dans la raquette. » L’Equipe note que si la saison dernière, le coach espagnol estimait que Kylian Mbappé était le seul à pouvoir être dispensé des efforts de repli défensif à la perte, désormais, il n’y a plus d’exception, tout le monde doit prendre sa part. « Ce n’est pas encore optimal mais la progression est continue sur les derniers mois. Pressing mesuré, occupation de certaines zones à la perte pour gêner les progressions adverses, cadrages systématiques… Luis Enrique ne s’est pas mué en chantre d’un football défensif mais il a trouvé un compromis pour assurer de la stabilité sans renier ses envies de jeu. » Même si nous ne sommes que mi-septembre, le PSG semble avoir trouvé son quatuor défensif (Hakimi, Marquinhos, Pacho, Mendes), estime l’Equipe. Il un mélange de sérénité et d’autorité.