Revue de presse PSG : Icardi, Neymar, groupe, Tuchel, paranoïa…

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce jeudi 19 novembre 2020, veille de match au stade Louis II de Monaco. D’abord, l’état des troupes puisque Marquinhos, Angel Di Maria et Leandro Paredes rentrent seulement aujourd’hui d’Uruguay et du Pérou, où jouaient leurs sélections. Idem pour Alessandro Florenzi. Et si Mauro Icardi s’est bien entraîné, Neymar est resté en marge du groupe hier au centre Ooredoo.

« Il existe tout de même quelques bonnes nouvelles », explique L’Equipe. Kylian Mbappé et Presnel Kimpembe « sont revenus de leur stage avec l’équipe de France en pleine forme, ou presque, et Icardi a repris l’entraînement collectif hier après-midi. Navas, lui, est revenu hier de sélection costaricienne. Enfin, Verratti semble prêt à renouer avec la compétition. Mais l’interrogation concerne surtout Neymar. Hier encore, il s’est entraîné à part. Il demeure incertain pour la rencontre en Principauté. » Et L’Equipe propose ce (surprenant) onze de départ demain pour le PSG : Navas – Dagba, Marquinhos, Kimpembe, Kurzawa – Herrera ou Neymar, Danilo Pereira, Verratti – Di Maria, Icardi, Mbappé.

Du côté du journal Le Parisien, on parle de paranoïa. « Depuis plusieurs semaines, Tuchel voit des ennemis partout. Il n’est pas le premier coach parisien à se retrouver dans cet état à cause du contexte très particulier qui règne dans et autour du club », lit-on. Avec cette grille de lecture : « Tuchel a essayé de polémiquer avec Leonardo sur le recrutement et il s’est ensuite un peu trompé avec  le placement Marquinhos-Danilo », constate un ex-président du club. « Il a donné du grain à moudre aux critiques. Or, à Paris, tu n’as pas le droit de commettre beaucoup d’erreurs. Laurent Blanc, on ne pouvait pas le critiquer puisqu’il ne parlait pas. Il mettait le petit bout de plastique dans la bouche et puis il se taisait. Du moment où tu parles, tu entres dans un jeu et alors il faut en accepter les règles. » Pour Luis Fernandez et Paul Le Guen, il est possible d’éviter cette apparence de paranoïa. Ce dernier prend en exemple Carlo Ancelotti: « Le maître c’est lui. Je l’ai observé à Chelsea ou ailleurs et je me disais : Waouh, c’est fort ! Il ne cherchait jamais la guerre face à une question grinçante d’un journaliste, il n’en pensait pas moins mais commençait toujours par : Vous avez raison, puis déroulait son argumentaire. »

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