Revue de Presse PSG : LdC, Arsenal, Dembélé, Lee, Luis Enrique vs Arteta…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 1er octobre 2024. Le match de Ligue des champions face à Arsenal, Ousmane Dembélé écarté, une carte à jouer pour Lee Kang-In , le duel Mikel Arteta – Luis Enrique…

Capture D’écran 2024 10 01 à 06

Dans son édition du jour, L’Equipe se penche sur cette rencontre de Ligue des champions entre Arsenal et le PSG ce mardi soir (21h sur Canal Plus Foot) et plus précisément sur le cas Ousmane Dembélé. Ce lundi matin, l’international français a été écarté par Luis Enrique pour le déplacement à Londres en raison d’une discussion musclée après la victoire face à Rennes (3-1), selon des sources proches du club. Lors du débriefing, le comportement de l’ailier de 27 ans n’aurait pas été apprécié et il verra sa prime d’éthique être retirée. En conférence de presse ce lundi, le technicien espagnol a expliqué : « Si quelqu’un ne respecte pas les obligations envers l’équipe ou n’est pas prêt dans une semaine aussi importante…. Je veux que mes joueurs soient dans les meilleures dispositions. Par conséquent, je l’ai mis à l’écart. » Le coach parisien a été soutenu par sa direction dans son choix de se passer de son numéro 10 pour ce premier choc de la saison.

Mais, Ousmane Dembélé devrait rapidement réintégrer le groupe parisien. « Luis Enrique ne devrait pas en tenir rigueur très longtemps à son joueur mais ces désaccords sont arrivés après plusieurs semaines où la tension a pu monter par moment côté français. » Déjà la saison passée, le Français s’était plaint, en privé, de certaines séances collectives pas assez intenses à son goût avant les rencontres importantes. Des critiques qui sont revenues aux oreilles de Luis Enrique. Le champion du monde 2018 avait déjà eu une discussion privée avec son coach après la rencontre face à Gerone (1-0) le 18 septembre dernier, où il avait déjà montré un certain agacement lors de sa sortie à la 92e minute. « Certaines séances vidéo collectives n’auraient pas non plus été bien prises par l’ancien Barcelonais, d’où, peut-être une remise en question après la rencontre face à Rennes. »

Capture D’écran 2024 10 01 à 06

Pour ce premier choc de la saison, l’équipe parisienne va tester sa jeunesse face à l’un des prétendants pour la victoire finale en C1. Ce sera également le test parfait pour les champions de France pour répondre aux questions sur l’intensité athlétique de son milieu et sur sa capacité offensive. Si les deux équipes sont toujours invaincues cette saison, elles n’ont pas rassuré lors de leur premier match de Ligue des champions (victoire 1-0 du PSG face à Gérone, 0-0 entre Arsenal et l’Atalanta Bergame). La force d’Arsenal sur coup de pied arrêté correspond à l’une des fragilités parisiennes sous l’ère Luis Enrique. « La concomitance de ce test supérieur et de la punition spectaculaire de Dembélé peut renforcer le message de Luis Enrique, vers l’intérieur comme vers l’extérieur, et asseoir aux yeux de tous sa priorité de ‘construire une équipe’ plus forte que ses individualité. »

Capture D’écran 2024 10 01 à 06

Le quotidien sportif se demande qui débutera dans le rôle de numéro 9 pour la rencontre face à Arsenal. Depuis le début de la saison, Luis Enrique a utilisé cinq joueurs à ce poste, parfois dans une rotation imposée en raison des absences mais souhaitée par le technique espagnol. Ainsi, Gonçalo Ramos, Randal Kolo Muani, Marco Asensio, Lee Kang-In et Désiré Doué ont déjà évolué à ce poste. Si le retour de Marco Asensio dans le groupe peut lui permettre de retrouver son rôle de faux numéro 9, un autre joueur a performé dans cette position en son absence. Il s’agit de Lee Kang-In. Le Sud-Coréen est apprécié par son coach et a été aligné avec réussite dans ce positionnement inhabituel face au Stade Rennais (3-1). L’ancien de Majorque a été buteur mais surtout très actif. Cette réussite ouvre la possibilité au joueur de 23 ans de grappiller encore plus de temps de jeu dans cette saison. Lee Kang-In s’est rapidement adapté au jeu de la Ligue 1 et de son entraîneur. « Il est polyvalent et ce n’est pas vraiment un nouveau poste pour lui. En sélection, il joue très souvent dans l’axe et comme second attaquant. L’animation à Paris lui permet de ne pas être vraiment tout seul devant, mais dans une densité de joueurs et des petits espaces qu’il apprécie », explique-t-on dans son entourage. Malgré une concurrence féroce à ce poste de numéro 9, Lee Kang-In a une véritable carte à jouer ce mardi à l’Emirates Stadium. Il peut également dépanner sur le côté droit en l’absence d’Ousmane Dembélé.

Ce choix de positionner le Sud-Coréen dans l’axe prouve une nouvelle fois le déclassement de Randal Kolo Muani dans la hiérarchie des attaquants. Pourtant, la longue absence de Gonçalo Ramos, touché à la cheville depuis le 16 août, aurait dû lui ouvrir une voie royale, mais au lieu de ça le Français a été titulaire à une seule reprise (1-1 face à Reims) et a inscrit 2 buts depuis le début de la saison. « Luis Enrique, même s’il a toujours tenu un discours positif sur son joueur, lui préfère des garçons qui ne sont pas attaquants pour évoluer dans l’axe de son attaque, en faux 9″, à l’image de la titularisation de Lee Kang-In vendredi dernier face au Stade Rennais (3-1). « S’il ne se cache pas, fait preuve d’une générosité qui ne se dément jamais, le natif de Bondy affiche une maladresse et des limites techniques qui ne collent pas aux souhaits de Luis Enrique. » Mais sa grande taille (1m87) pourrait être précieux en défense, dans un secteur où le PSG est plutôt petit et facilement en danger sur les phases défensives.

Capture D’écran 2024 10 01 à 07

De son côté, Le Parisien évoque également ce choc entre Arsenal et le PSG en Ligue des champions. « C’est un match à bascule qui va situer le club de la capitale d’un côté ou de l’autre de la route, du bon ou du mauvais, après six lancements de fusées réussis jusqu’à un tir un peu dévié lors d’une semaine à deux adversaires lambda ponctuée d’une victoire (1-0 contre Gérone) et d’un nul (1-1 à Reims) au goût amer. » Après un premier match de C1 où les principes de jeu du PSG n’ont pas rassuré, c’est désormais la mise à l’écart d’Ousmane Dembélé qui fait parler. « L’histoire Dembélé ramène le PSG dans le giron du club à problèmes, quel que soit le coupable s’il y en a un, une ornière qu’il avait quittée en se recentrant sur le football. » Mais ce mardi soir, le club parisien devra maintenir son cadre de jeu face à l’une des meilleures formations d’Europe. Ce test majeur va permettre de se renseigner sur les aptitudes défensives des Rouge & Bleu. Il servira également à jauger le milieu de terrain parisien face à un adversaire qui aura les mêmes idées de jeu, c’est-à-dire « prendre le ballon, préparer des attaques placées et chercher la faille. »

Capture D’écran 2024 10 01 à 07

Ce choc opposera également deux coaches espagnols avec les mêmes valeurs et la même vision du jeu, Mikel Arteta et Luis Enrique. Sur le papier, il n’y a pas photo, le coach parisien possède une expérience plus importante. La Coupe d’Angleterre gagnée et les 239 matches sur le banc d’Arteta ne pèsent pas bien lourd face aux multiples expériences de Luis Enrique (AS Roma, Celta Vigo, FC Barcelone, Espagne, PSG) et sa douzaine de trophées remportés. En conférence de presse, les deux techniciens espagnols n’ont pas manqué de se lancer des éloges. Au niveau de la philosophie de jeu, les deux coaches partagent la même vision, « celle où la créativité naît de l’ordre, du respect des consignes, de la verticalité, de la mise sous pression de l’adversaire et bien sûr de la possession à outrance », rappelle LP. Luis Enrique tout comme Mikel Arteta n’ont pas de mal à écarter ceux qui ne respectent pas les règles à l’image de l’ex-capitaine des Gunners, Pierre Emerick Aubameyang, ou plus récemment Ousmane Dembélé chez les Rouge & Bleu. Ils ont malgré tout quelques différences au niveau tactique notamment sur l’utilisation des latéraux, plus offensifs à Paris, et la composition du milieu de terrain, plus solide et massive à Arsenal. En revanche, les deux techniciens apprécient le rôle de faux numéro 9 plutôt que des avant-centres de métier. Enfin, Luis Enrique et Mikel Arteta partagent aussi un leadership sans conteste.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page