Revue de Presse PSG : LdC, Girona, Nuno Mendes, attaque…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 19 septembre 2024. La victoire arrachée face à Girona (1-0) en Ligue des champions, Nuno Mendes décisif mais un positionnement sur le terrain qui interroge, un secteur offensif décevant…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire arrachée du PSG dans les dernières secondes face à Girona (1-0) pour son entrée en lice en Ligue des champions. En difficulté, les Rouge & Bleu ont dû attendre le temps additionnel pour s’imposer grâce à une erreur de main du portier Paulo Gazzaniga suite à un centre dévié de Nuno Mendes. « C’est comme ça, et seulement comme ça, en se faufilant par miracle dans le chas d’une aiguille, que le PSG est entré à l’endroit dans la compétition. » Après une première période très compliquée avec aucun tir cadré, le club parisien s’est ensuite montré maladroit dans la finition après la pause. « Sur le fond, sans doute voit-on un peu trop belle sa capacité à faire le jeu face à une équipe qui en a une idée aussi précise que le Gérone de Michel, son pressing haut, son intensité partout, ses intentions joueuses, sa séance de possession de 2’29 en première période. Un affront pour Luis Enrique, ou un miroir, dans le meilleur des cas. Avec un peu plus de talent individuel, les Espagnols en auraient peut-être fait quelque chose », estime L’E.
Pendant les 45 premières minutes, les Parisiens n’ont rien proposé avec le ballon, en courant quatre kilomètres de moins que leurs adversaires. Au retour des vestiaires, les joueurs de Luis Enrique sont parvenus à jouer en transition avec plusieurs occasions obtenues mais une finition qui laisse à désirer jusqu’au cadeau du portier adverse, soit leur huitième but inscrit après la 73e minute et la troisième victoire arraché dans le dernier quart d’heure cette saison. Le PSG n’a pas pu compter sur ses offensifs, avec un Bradley Barcola transparent, un Ousmane Dembélé maladroit et un Randal Kolo Muani volontaire sur le front de l’attaque. Les entrées de Lee Kang-In et João Neves en cours de jeu ont permis aux Parisiens d’avoir de meilleures intentions, bien aidé également par la fatigue de Gerone. « Cette victoire qui l’a déshabillé d’une grande tension aidera sûrement Paris à défier Arsenal, dans deux semaines, avec une légèreté qui ira mieux à son teint et à sa jeunesse. »
Le quotidien sportif se concentre aussi sur le positionnement de Nuno Mendes, décisif sur le but en fin de rencontre. Sur l’une de ses rares montées offensives du match, le latéral gauche parisien a été le sauveur de sa formation ce mercredi soir. Et cela viendra alimenter les débats dans les heures à venir. « Pourquoi, avec cette structure immuable à trois défenseurs à la relance et cette liberté accordée à Hakimi à droite, ‘sacrifier’ autant l’activité du Portugais », se demande L’E. Depuis son arrivée à Paris, Luis Enrique a fait le choix très clair de donner une grande liberté à Achraf Hakimi sur le terrain. De l’autre côté, Nuno Mendes, qui a été privé d’une grande partie de la saison 2023-2024 suite à son opération aux ischio-jambiers, doit se contenter d’un rôle réducteur en défense et donne l’impression d’être bridé.
Hier soir, l’international portugais a touché 112 ballons dans la rencontre et a multiplié les passes avec Willian Pacho et Fabian Ruiz. Au fil de la seconde période, le Portugais de 22 ans s’est permis quelques montées mais pour un bilan total trop faible (3 centres) par rapport à ses réelles capacités. « Luis Enrique ne changera pas sa structure de relance à trois aisément. Mais sur certaines configurations de match, face à des blocs compacts, n’aurait-il pas intérêt à accorder plus de libertés à son latéral gauche ? » Cela l’empêche également de combiner avec Bradley Barcola sur le côté gauche, le Français se retrouvant trop souvent en situation de un contre deux sur les phases offensives.
L’ERREUR DE GAZZANIGA QUI DÉLIVRE LE PSG À LA 90ÈME MINUTE ! 🤯#PSGGIR | #UCL pic.twitter.com/6HemfWsfjd
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) September 18, 2024
Enfin, L’Equipe pointe du doigt l’animation offensive du PSG face à Girona. Si le club parisien a eu toutes les peines du monde à s’imposer face à une formation espagnole inexpérimentée dans cette compétition, il le doit en grande partie à son attaque qui n’a pas su se montrer efficace. Dans le premier acte, le PSG n’a jamais su emballer la rencontre avec une possession de balle stérile en raison d’une connexion difficile entre le milieu et l’attaque. Sevré de ballons, Marco Asensio a dû décrocher régulièrement jusqu’à sa sortie sur blessure à la 39e minute (9 ballons touchés). Le duo des couloirs – Nuno Mendes-Bradley Barcola & Achraf Hakimi-Ousmane Dembélé – a été à l’origine de la plupart des occasions mais a manqué d’efficacité dans les un-contre-un (aucun dribble réussi sur 4 pour Barcola et 1/5 pour Dembélé). Surtout, ils ont manqué de tranchant et de précision à l’approche du but.
« La paire Hakimi-Dembélé, d’une activité aussi diabolique que frustrante, illustre particulièrement cette double facette, sensible jusqu’à l’heure de jeu où la baisse de rythme de Gérone a modifié la physionomie du match de la dernière demi-heure, mais pas l’efficacité parisienne même si Dembélé touche le poteau (62e) », constate L’E. Le PSG a fait le choix de ne pas recruter en attaque après le départ de Kylian Mbappé. Un choix discuté en interne car certains redoutaient que personne n’ait les épaules pour être le patron du secteur offensif. Si le club de la capitale compte déjà 9 buteurs différents depuis le début de saison, ce premier test au haut niveau n’a pas été probant. Au total, hier soir, le PSG aura tenté sa chance à 26 reprises pour seulement 5 tirs cadrés.
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De son côté, Le Parisien revient également sur la victoire difficile mais méritée du PSG face à Girona en Ligue des champions. Un grand ouf de soulagement pour les Rouge & Bleu grâce à ce but dans le temps additionnel du match. Jusque-là, les champions de France se dirigeaient vers un 0-0 et une grosse contre-performance dans ce nouveau format de la compétition. Preuve que ce PSG, qui a fait un sans-faute en Ligue 1, montre quelques limites sur la scène européenne. « Comme s’il manquait un buteur les soirs de gala, le lendemain de la victoire poussive du Real Madrid contre Stuttgart avec l’ouverture du score de Kylian Mbappé. » Le club de la capitale a manqué d’un finisseur ce mercredi soir au Parc des Princes. Lors du premier acte, le PSG a joué dans le vide dans un ennui total et avec triptyque perdant : possession, circulation, inaction.
Il a fallu attendre la seconde période pour voir les Parisiens se réveiller avec plusieurs occasions pour Ousmane Dembélé dont un rush en profondeur qui s’est terminé par un double échec : « repris par Ladislav Krejci et son oubli de Bradley Barcola seul sur sa gauche. » Mais, la pause aura fait du bien aux Rouge & Bleu, plus fringuants en attaque à l’image du Français sur son couloir droit. Les entrées de Lee Kang-In et João Neves auront aussi permis au PSG de multiplier les occasions en fin de rencontre. À noter également l’entrée dynamique de Randal Kolo Muani, qui a remplacé Marco Asensio en première période (39e). « Dans un Parc des Princes partiellement fermé (tribune Auteuil), l’équipe parisienne s’est révélée à l’image de ce huis clos imposé par l’UEFA : sans voix, souvent sans énergie et comme amputée d’idées offensives », conclut LP.
Enfin, le quotidien francilien fait aussi un focus sur l’attaque du PSG. En forme depuis le début de la saison, les ailiers parisiens – Bradley Barcola et Ousmane Dembélé – n’ont pas été à la hauteur de l’évènement dans la finition. Jusqu’à cette rencontre face à Girona, les deux internationaux français s’étaient bien partagés le boulot en Ligue 1. « Pétillants tantôt en même temps, tantôt à tour de rôle, ils s’étaient érigés, depuis le début de saison, en top chefs de cette formation parisienne, de ceux qui régalent les mirettes de leur audace, d’une explosivité et d’un sens créatif rare et singulier », analyse LP. Cela laissait présager une évolution qui demandait confirmation sur la scène européenne. Et le premier test de la saison n’a pas été concluant. Pour la première fois de l’ère QSI, le PSG n’a cadré aucun tir lors des 45 premières minutes. Dans une première période soporifique, les deux Français n’auront rien montré. Il a fallu attendre le second acte pour voir un peu d’actions dans cette rencontre, notamment sous l’impulsion d’Ousmane Dembélé. Mais le numéro 10 parisien n’a pas eu de réussite avec un rush face au but, un arrêt de Paulo Gazzaniga et une frappe sur la transversale. « Un coup de la panne sans conséquence, puisqu’une initiative de Nuno Mendes permettra de sauver la mise. »