
Revue de Presse PSG : Ligue 1, OL, ambiance tendue, Hakimi…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 24 février 2025. La victoire du PSG sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (2-3), les Parisiens frappent un grand coup sur la Ligue 1, une rencontre qui s’est déroulée dans un climat loin d’être amical, la belle performance d’Achraf Hakimi…


Dans son édition du jour, L’Equipe consacre l’une de ses Unes à la victoire du PSG sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (2-3) en conclusion de la 23e journée de Ligue 1. Mais à l’approche du rendez-vous européen face à Liverpool, les prestations parisiennes seront évaluées avec d’autres éléments qu’une victoire qui rapproche le club parisien du titre de champion. « Si Ousmane Dembélé a de nouveau inscrit un but superbe (59e) entre les deux réussites d’Achraf Hakimi (53e et 85e), les qualités étalées par les Parisiens depuis plus d’un mois, l’intensité et une meilleure efficacité défensive, se sont diluées dans cette soirée lyonnaise assez étrange, d’abord pleine d’ennui et puis complètement folle, avec trois buts et des occasions incessantes après la 83e minute », résume Vincent Duluc. Il est vrai que les nombreux changements de Luis Enrique ont affaibli une équipe parisienne qui a souffert en fin de rencontre et sauvée par un grand Gianluigi Donnarumma.
Pourtant, en première période, les Rouge & Bleu n’ont jamais été mis en danger par cette formation rhodanienne. « Mais les Parisiens, comme ceux qui aiment le foot, ont été gênés par le plan de jeu de Paulo Fonseca, qui aura fermé les espaces au milieu, empêché les attaquants du PSG de prendre de la vitesse, et systématiquement allongé le jeu pour éviter le pressing, quitte à abandonner les duels à la tombée, et même les deuxièmes ballons. » Le milieu parisien a été très neutre et seul Khvicha Kvaratskhelia, sur une pelouse en mauvais état, a apporté une touche technique au Groupama Stadium lors du premier acte. En revanche, le match s’est emballé au retour des vestiaires dès que les Lyonnais ont décidé de jouer au football. Malgré la pression mise en fin de rencontre suite au but de Corentin Tolisso, le PSG a tenu sa victoire. « Treize points d’avance pour s’approcher tout près d’un treizième titre : on saura dans les premiers jours de mars si cela porte bonheur. »

Cette rencontre entre l’Olympique Lyonnais et le PSG s’est surtout disputée dans un contexte de tensions exacerbées entre Nasser al-Khelaïfi et John Textor. En référence au propos de « cowboy » utilisé par le président parisien lors d’une réunion pour les droits TV en juillet dernier, le patron de l’OL a eu le sens de l’humour en venant au stade avec un chapeau de western. « C’était un sourire par rapport à Nasser, on a eu beaucoup de discussions sur les droits télé. Je trouvais juste que c’était marrant, mais ce n’est pas du tout personnel. Nasser sait qu’il peut m’appeler à n’importe quel moment. Je me bats au niveau de la Ligue pour que tout le monde respecte les règles, il n’y a rien de personnel », a déclaré Textor après la défaite de son équipe ce dimanche soir. Et cette ambiance loin d’être amicale a notamment été aperçue dans les tribunes où un tifo a été déployé et « qui ressemblait à un homme en tenue traditionnelle qatarienne distribuant des billets, avec plusieurs inscriptions en guise de règlements de compte à destination de l’émirat du Moyen-Orient, de la Ligue de football professionnel (LFP) et de médias pro-PSG qui avaient taclé Textor il y a quelques semaines. » L’OL n’a pas hésité à partager cela sur ses réseaux sociaux.
Resté au Qatar après la finale du tournoi ATP 500 de Doha, le président Nasser al-Khelaïfi n’a pas assisté à cela depuis les tribunes du Parc OL. Il a notamment été insulté à de nombreuses reprises par les virages tout comme le PSG, le Qatar et la LFP. Plusieurs banderoles ont ensuite été déployées par les deux kops lyonnais : « Magouilles et corruption : le Qatar tue le foot français », « Nasser, ne quitte pas seulement les appels Teams (en référence, encore une fois, à la réunion du 14 juillet), quitte le foot français », « Labrune corrompu, à genoux devant Nasser. » Ces animations en tribunes laissent penser que l’OL n’a pas mis tout en oeuvre pour empêcher les ultras de faire passer les messages. « En l’absence d’Al-Khelaïfi, et avec une délégation parisienne réduite – Luis Campos, le conseiller football, était présent, de même que Grégory Durand, le secrétaire général du club -, les relations entre dirigeants des deux clubs, en marge du match, ont été qualifiées de cordiales mais distantes, selon des témoins », conclut L’E.

Le quotidien sportif fait aussi un focus sur la performance d’Achraf Hakimi, auteur d’un doublé dans cette confrontation face à l’Olympique Lyonnais. Assez nerveux en début de rencontre, le latéral droit du PSG a récolté un carton jaune pour un geste d’humeur sur Nicolas Tagliafico. « Un avertissement logique ? Oui. Ce qui le fut moins, c’est l’attitude du vice-capitaine parisien ensuite avec un vif dialogue, tout près de l’arbitre assistant. » Il a fallu une intervention musclée de Luis Enrique pour calmer son joueur. « Avec un message clair : un cadre ne devrait pas ça. » Mais, cela a permis au numéro 2 des Rouge & Bleu de lancer son match. L’international marocain a été très lucide face au but en inscrivant ses 4 et 5 buts de la saison, égalant déjà ses meilleurs bilans parisiens. De plus, sa relation technique avec Khvicha Kvaratskhelia s’améliore. Dans son rôle défensif, Achraf Hakimi a parfois montré quelques signes de fragilité face à Malick Fofana et a bien été aidé par Marquinhos pour couvrir la profondeur. Reste désormais à savoir si le défenseur parisien occupera un rôle un peu moins offensif lors de son duel face à Liverpool et Luis Diaz en Ligue des champions dans quelques jours.
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De son côté, Le Parisien revient également sur cette victoire du PSG sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (2-3) en conclusion de la 23e journée de Ligue 1. Tout comme Liverpool quelques heures plus tôt en Premier League (victoire 0-2 face à Manchester City), le PSG a confirmé sa supériorité nationale ce dimanche soir. Si John Textor a animé l’avant-match, « il avait ainsi davantage de chances de réussir son coup du chapeau que voir l’un de ses joueurs inscrire un triplé, Lyon n’ayant pas grand-chose à opposer au collectif parisien pendant longtemps. » Sur le terrain, en première période, les Rouge & Bleu semblaient perdre leurs nerfs face à l’agressivité des Gones, Luis Enrique étant obligé d’intervenir pour ramener ses troupes au calme. « Il n’y avait pas de quoi s’énerver. Si le club de la capitale a buté toute une période sur l’organisation de l’équipe de Paulo Fonseca, il devrait savoir mieux que personne qu’il s’impose comme la formation des deuxièmes périodes. » Au retour des vestiaires, les Parisiens frappent souvent forts comme face à l’AS Monaco, le Toulouse FC ou encore le Stade Brestois récemment. « Depuis l’arrivée du Qatar à Paris et ses grands entraîneurs – Carlo Ancelotti, Laurent Blanc, Thomas Tuchel ou encore Mauricio Pochettino –, jamais l’équipe n’a paru aussi en jambes, aussi costaude physiquement dans la seconde partie de saison, celle où les matchs comptent plus qu’en première partie. » Avec 13 points d’avance en tête du championnat, le PSG file tout droit vers un 13e titre de champion de France.