Revue de presse PSG : Naples, Kuipers, Buffon, Rabiot, notes…

Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi 7 novembre 2018 dans la presse hexagonale.

« L’enfer promis du San Paolo a failli se transformer en paradis mais le PSG, incapable de profiter de la défaite de Liverpool en concédant le nul sur le terrain de Naples (1-1) hier, reste 3e du groupe « de la mort » de la Ligue des champions, écrit l’AFP. Si Paris n’a pas dilapidé ses chances de qualification, son prochain match contre Liverpool, le 28 novembre, sera une « finale » à quitte ou double. »

« Le PSG aurait pu repartir de Naples avec un résultat plus flatteur, cependant il garde son destin en main dans un groupe où tout le monde peut encore se qualifier, constate L’Equipe. Les Parisiens doivent se demander comment ils ne sont pas rentrés de Naples avec deux points de plus tant ils semblaient contrôler la rencontre. La réponse est sans doute à trouver, pour partie, du côté de l’arbitrage. […] Il aurait fallu que le PSG conserve la même discipline collective et que Neymar reste sur la même partition génialissime qu’il avait entamée. Seulement, pendant tout le premier quart d’heure de la seconde période, les Parisiens ont cessé de jouer. […] Malgré tout, Paris aurait dû s’imposer hier. […] S’il veut s’imposer dans l’axe de l’attaque parisienne, Mbappé doit se montrer plus tueur dans ces rendez-vous au sommet. Pour le moment, en Ligue des champions, il est trop souvent passé à côté avec le PSG. Sa chance : il peut se ressaisir, dans trois semaines, lors de la réception de Liverpool. »

Les notes de L’Equipe : Buffon 7 / Marquinhos 6 / Silva 3 / Kehrer 7 / Meunier 3 / Verratti 6 / Draxler 7 / Bernat 7 / Di Maria 4 / Neymar 6 / Mbappé 5

Les notes du Parisien : Buffon 7 / Marquinhos 5 / Silva 3 / Kehrer 6 / Meunier 4 / Verratti 5 / Draxler 5 / Bernat 6 / Di Maria 4.5 / Neymar 6 / Mbappé 6

« Paris respire encore, lance Le Parisien. « Ils ont été plus compacts qu’au match aller », évaluera Ancelotti. Sans Cavani ni Rabiot, Paris a tutoyé des standards élevés dans le sillage d’un Neymar insaisissable. Mais le bel édifice parisien s’est rapidement désagrégé quand, après la pause, le vent s’est mis à souffler fort et de face. Toutes ses carences ont refait surface. Et comme un air de déjà vu, Thiago Silva, auteur d’une énorme bévue, a symbolisé les difficultés parisiennes. Heureusement, Paris peut compter sur Buffon qui a prouvé qu’il restait taillé pour les hauts sommets. » […] Le PSG estime qu’avec l’assistance vidéo, il aurait remporté la rencontre 2-0. […] La promotion de Draxler raconte aussi, à contre-jour, l’éclipse brutale de Rabiot. Sanctionné à Marseille, comme Mbappé, l’affaire aurait pu en rester là. Mais le milieu a eu du mal à encaisser la décision et s’est ensuite sensiblement refermé sur lui-même. Parce qu’il estime que d’autres que lui, à commencer par Neymar, ne sont pas ciblés avec la même intransigeance. […] La nervosité est montée d’un cran dans l’entourage de Rabiot, qui cherche désormais des explications. Dans ce contexte (fin de contrat en juin), le PSG n’a aucun intérêt à se fâcher avec l’un des fleurons de sa formation, au risque de le voir partir gratuitement l’été prochain. C’est pourtant ce qui est en train de se passer. »

« Trop vieux, Gianluigi Buffon ? «Cuit», «bouilli», «cramé»… Que n’a-t-on pas entendu à son sujet lors de son arrivée à Paris cet été, lit-on dans Le Figaro. Sauf que c’est Buffon qui a sauvé le PSG du naufrage en début de seconde période, avec une belle détente (50e), une claquette judicieuse (52e) et un arrêt réflexe miraculeux (57e). Sur le penalty qu’il a concédé, il part du bon côté, en vain… Mais c’est Thiago Silva le fautif, pas lui. «C’est un champion, une légende, et il nous aide beaucoup», jurait coach Tuchel avant la partie. Bien vu. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page