Revue de presse PSG : Bayern, Neymar, Navas, Herrera, Marseille…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 21 août 2020, à J-2 avant la finale de l’UEFA Champions League à Lisbonne contre le FC Bayern.

Neymar « est enfin à la hauteur des attentes nourries à son arrivée au PSG », écrit L’Equipe. « Jamais il n’avait dégagé une telle impression de facilité, de maestria, même si la finition laisse à désirer. Jamais surtout, du fait de ses fractures au pied droit, il n’avait eu l’occasion d’étaler son talent dans les derniers tours de la Ligue des champions. […] Le départ de Dani Alves lui a aussi fait du bien, en l’amenant à aller davantage vers les autres. Ce n’est pas un hasard si Neymar a œuvré à l’esprit de groupe qui s’est développé ces derniers mois. […] Arrivé à Paris pour être le n° 1, il a dû comprendre que ce n’était pas un dû.« 

Comme prévu, Keylor Navas a repris l’entraînement hier, constate le journal sportif. Il est donc sur la bonne voie pour jouer la finale dimanche. « Aujourd’hui, il devrait étirer sa séance en longueur et tester encore sa cuisse », lit-on. Comme à son habitude, à J-2 du match, Thomas Tuchel « devrait procéder à des exercices de mise en place tactique. Il semble néanmoins peu probable qu’il opère de grands bouleversements. Il devrait maintenir son milieu à trois. Reste à savoir s’il intégrera ou non Verratti. La prudence serait de ne pas le faire. » Et puis, Ander Herrera « est l’invité surprise de ce tournoi final. Il joue, il est bon et il est apprécié dans le groupe. […] Ce n’était pourtant pas gagné. Le milieu a passé 130 jours à l’infirmerie cette saison.« 

A Paris, « aucun rassemblement de masse, en dehors de l’enceinte du Parc des Princes, qui pourra réunir 5 000 personnes, ne sera permis dimanche », souligne L’Equipe. « Quel que soit le dispositif, il sera très dur de faire jouer les principes de distanciation en cas de victoire. Si, par exemple, les Champs-Élysées devaient être fermés, les foules devraient se déplacer ailleurs. »

Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a lui signé un arrêté interdisant le port du maillot du PSG, mais aussi le fait d’avoir un drapeau, une écharpe ou un masque aux couleurs du club francilien dans le centre-ville de Marseille (dans les 1er, 2e, 6e et 7e arrondissements) dimanche, a appris hier Le Parisien. Un choix effectué pour « prévenir tout trouble à l’ordre public ».

« Aujourd’hui, le sport français a appris à détester les costumes de finalistes, commente Le Parisien. Une finale, ça se gagne !« . Concentration, mental et expérience… ce sont « les ingrédients d’une finale réussie » pour le quotidien. Et dans la presse régionale, on peut lire que « les Lyonnais ont prouvé que ce géant (Bayern) pouvait avoir des pieds d’argile. Aux Parisiens d’en tirer le meilleur profit pour aller au bout de leur rêve. »

Pour en revenir au Parisien, le PSG-Bayern est « un duel à l’accent (très) offensif » estime le journal. Car c’est une opposition entre les deux meilleures attaques de la compétition. « Le choc franco-allemand s’annonce spectaculaire. Avec Di Maria, Neymar, Mbappé d’un côté et Müller, Lewandowski et Gnabry de l’autre, lit-on. Au-delà des schémas tactiques entre le 4-2-3-1 habituel du Bayern et le probable 4-3-3 du PSG, les deux finalistes ne s’appuient pas sur les mêmes philosophies. « Le Bayern est une équipe qui domine les rencontres en se posant très haut sur le terrain. Son but est de jouer sur la récupération haute du ballon, détaille Willy Sagnol. Le PSG de son côté s’est un peu transformé et s’appuie sur une maîtrise très importante des temps forts et des temps faibles. L’équipe joue davantage par à-coups en misant beaucoup sur les attaques rapides. »

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