
Revue de Presse PSG : OL, Dembélé, Parc des Princes…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 14 décembre 2024. Vers une titularisation d’Ousmane Dembélé face à l’Olympique Lyonnais, ce que prévoyait le PSG pour agrandir le Parc des Princes, pourquoi ce projet a été abandonné…

Dans son édition du jour, L’Equipe se penche sur le match entre le PSG et l’Olympique Lyonnais ce dimanche soir (20h45 sur DAZN), en conclusion de la 15e journée de Ligue 1. Hier soir, le PSG a retrouvé l’entraînement après une journée de repos le jeudi et Luis Enrique a pu compter sur le retour de Senny Mayulu, qui revient d’une blessure au mollet. Le Titi postule pour une place dans le groupe parisien. Pour cette rencontre face aux Gones, le technicien espagnol pourrait légèrement faire tourner son effectif. De retour à la compétition face au RB Salzbourg (0-3) mardi, Lucas Hernandez devrait avoir plus de temps de jeu et pourrait être aligné au poste de latéral gauche. Remplaçant en Autriche, Warren Zaïre-Emery pourrait retrouver une place de titulaire en lieu et place de Vitinha ou Fabian Ruiz. « Enfin, devant, Ousmane Dembélé, sur le banc depuis plusieurs matches en raison d’une relation dégradée avec son coach, pourrait retrouver une place dans le onze de départ en remplacement de Lee Kang-In, titulaire lors des trois dernières sorties de son équipe », conclut L’E.
- Le XI probable du PSG face à l’OL (L’Equipe) : Donnarumma – Hakimi, Marquinhos, Pacho (ou L.Hernandez), L.Hernandez (ou Nuno Mendes) – Zaïre-Emery, Vitinha (ou F.Ruiz), J.Neves – Dembélé, Ramos, Barcola

De son côté, Le Parisien a obtenu les plans du PSG pour l’agrandissement du Parc des Princes avant d’abandonner définitivement ce projet. Les négociations avaient été entamées en 2018 entre la direction et la Ville de Paris, et l’enceinte aurait déjà été en travaux juste après les JO 2024 de Paris, « Le permis de construire aurait pu arriver très vite », assure un participant du projet. C’est ce que les deux parties avaient envisagé jusqu’à fin 2021, avant que les discussions ne soient rompues. Avant cela, tous s’entendaient pour agrandir le Parc des Princes de 48.000 à 60.000 places environs. « Un cabinet d’architectes mandaté par le PSG a travaillé ardemment sur la question pendant deux ans environ, en lien avec les services de la Ville, toujours de façon discrète pour ne rien ébruiter. » Pour permettre cela, les tribunes auraient été rasées pour les reconstruire de manière plus verticales (voir schéma ci-dessous), les virages auraient été rapprochés du terrain. « À tel point que les spectateurs se seraient alors retrouvés à découvert. La structure du Parc des Princes, imaginée par Roger Taillibert, ne pouvant être modifiée, une extension du toit était donc nécessaire. ‘Un système léger de voilage’, ne mettant pas en péril la solidité de l’enceinte, avait été trouvé. »

Expert en la matière dans son service hospitalité, cette refonte des tribunes aurait permis au PSG de doubler le nombre de loges. Cela aurait concerné les tribunes Boulogne et Paris. Cet aménagement aurait permis d’avoir une capacité d’accueil comprise entre 55.000 et 58.000 personnes. Un montant de 500M€ aurait été nécessaire pour réaliser l’ensemble des travaux avec une possible inauguration pour la saison 2028-2029. Mais ce projet d’agrandissement comprenait aussi la volonté du PSG à créer des services annexes et une zone de 15.000 m2 constructible avait été trouvée à proximité du Parc pour y implanter des hôtels, commerces, infrastructures sportives, bureaux…« Le lieu est bien connu des supporters, contraints de passer devant chaque soir de match. Un ensemble où l’on trouve, à son extrémité, un parking, une station-service, un loueur automobile… » Une possibilité qui avait finalement été écartée par le PSG, préférant se concentrer sur l’agrandissement du Parc. Un choix qui peut surprendre alors que le club parisien fait de cet espace annexe l’une de ses priorités dans son projet de création de nouveau stade.
Mais aujourd’hui, tous les plans d’extension du stade sont à l’arrêt et les discussions entre la Ville de Paris et le PSG sont rompues. Contactée, la Mairie de Paris a confirmé les détails de ce projet : « Nous étions tous satisfaits d’avoir trouvé une faisabilité technique. Mais à la fin de cette réunion de 2021, le PSG a posé une condition qui n’avait jamais été évoquée jusque-là, la vente du Parc », indique Pierre Rabadan avant de poursuivre « Nous avons exprimé notre refus, mais avons tout de même demandé quel prix était prêt à mettre le club. Après quelques semaines, ses dirigeants sont revenus vers nous, en nous proposant 38M€. Ça a évidemment fini par sceller notre position. » La Ville a mené ses recherches et a évalué l’infrastructure à 350M€. Depuis, le PSG ne veut entendre parler que d’une vente alors que la Ville de Paris « maintient sa proposition de bail à très long terme, 90 ans, à prix annuel très avantageux, environ 1M€. »

Enfin, le quotidien francilien revient sur les raisons de ce projet avorté. Pour le président, Nasser al-Khelaïfi, l’avenir du PSG ne s’écrit plus au Parc des Princes. « Les maquettes d’un stade ultramoderne imaginée par les architectes ont fini par le convaincre. Le dirigeant qatarien veut projeter son club dans les cinquante prochaines années. Selon lui, ce ne sera pas possible en restant au Parc des Princes. » Personne n’aurait imaginé cela au début des années 2020 au moment où Jean-Claude Blanc (ancien directeur général du club) travaillait tranquillement et intelligemment avec la Mairie de Paris. Dans un premier temps, les élus avaient ouvert la porte à une vente du Parc des Princes avant de la fermer brusquement après la proposition d’achat de 38M€, dix fois inférieure au prix attendu. Cette affaire s’est ensuite transformée en querelle entre les deux parties. Depuis son arrivée en 2011, le Qatar a déjà investi 85M€ pour rénover et entretenir le Parc et il aurait fallu un chèque supérieur à 500M€ pour agrandir le stade. « Quand vous faites des travaux de cette envergure, vous aspirez logiquement à devenir propriétaire », résume un proche du dossier.
Le premier coup de pression est venu de Nasser Al-Khelaïfi à la fin 2022. Au même moment, le club discutait avec Arctos Partners pour l’ouverture de son capital. Inclure le Parc des Princes dans ses actifs aurait permis au PSG d’être coté au-delà des 4 milliards d’euros. L’investisseur américain, devenu actionnaire à hauteur de 12,5%, suit depuis le début le dossier du Parc des Princes « et pousse pour la construction d’un nouveau stade en banlieue sur un vaste site qui permettrait d’y agglomérer un mégastore, un hôtel, des restaurants et tout ce qui peut satisfaire la soif d’expérience du supporter. » Dans l’esprit de Nasser Al-Khelaïfi, il a toujours été très clair que le PSG ne pouvait pas rester locataire du Parc. Et sa querelle avec Anne Hidalgo a encore plus complexifié ce dossier. Le dirigeant qatari s’est senti trahi lorsque l’édile a fermé définitivement l’option d’une vente en janvier 2022. « Les positions sont aujourd’hui irréconciliables. Même l’annonce d’Anne Hidalgo de ne pas briguer un nouveau mandat en 2026 ne change rien à l’affaire. Cette élection est trop incertaine pour que le PSG mise sur une issue qui lui serait favorable », conclut LP.