Revue de presse PSG : Pressing, Remplaçants, Doué…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 15 février 2025. Le PSG redoutable à la récupération avec un pressing extrême, quatre recrues de la saison dernière qui n’ont pas encore réussi à s’imposer, les coulisses de l’éclosion de Désiré Doué…

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la faculté du PSG a effectué un pressing énorme à la perte de balle. Si l’attaque performe ces dernières semaines, il y a une autre force du PSG qui s’est confirmée depuis le début de l’année 2025, le jeu sans ballon. Le quotidien sportif explique que depuis le début de la saison, tous les adversaires des Rouge & Bleu sont unanimes sur la difficulté de se défaire du pressing parisien. « Dès la perte, l’orchestre parisien se met très vite en place pour une récupération rapide. Tous les musiciens récitent parfaitement leur partition d’une manière extrêmement coordonnée en faisant les efforts nécessaires. » Le quotidien sportif estime qu’Ousmane Dembélé, placé en faux numéro 9, est précieux, car il est le déclencheur du pressing collectif. Même quand le premier rideau est passé, l’agressivité des milieux de terrain, portée par Joao Neves en première ligne, rend la tâche des adversaires compliquée. En moyenne, un adversaire n’arrive à faire que 8,5 passes avant que le PSG ne récupère le ballon, le plus faible total en Europe, analyse L’Equipe. « Si Paris arrive à défendre haut, c’est aussi parce que sa défense centrale réussit parfaitement à gérer la profondeur et les duels en un-contre-un. Willian Pacho et Marquinhos ne laissent quasiment rien passer dans les airs cette saison. » Ce pressing s’est quand même retrouvé plusieurs fois transpercé, avance le quotidien sportif. Pour Julien Stéphan, « il faut penser bénéfice-coût, et ça rapporte beaucoup plus que cela ne coûte au PSG. » L’Equipe estime qu’il y a un vrai souci avec Vitinha, très peu protecteur de sa charnière ou de sa surface, et qui ne sait pour l’instant défendre qu’en chipant le ballon haut. « Avant Brest, on avait tout de même remarqué que les Parisiens avaient cependant travaillé sur la nécessité d’un repli en nombre dans la surface pour gérer, notamment, les centres », conclut le quotidien sportif. 

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De son côté, Le Parisien évoque Lucas Beraldo, Lucas Hernandez, Kang-in Lee et Gonçalo Ramos, quatre recrues de la saison 2023-2024 du PSG qui n’ont pas réussi à s’imposer comme des titulaires indiscutables cette saison. « Mais ils figurent dans la rotation permanente instaurée par Luis Enrique et profiteront une nouvelle fois d’une exposition ce samedi soir à Toulouse. » En ce qui concerne l’international brésilien, il joue les seconds rôles. Quand l’altitude monte, il ne fait pas partie des premiers choix du coach du PSG, avance le quotidien francilien. Lucas Beraldo, qui peut évoluer au poste de latéral gauche, a aussi été distancé à ce poste, Luis Enrique préférant Lucas Hernandez quand Nuno Mendes n’est pas disponible ou doit souffler. « En un an, sa progression n’a pas spectaculaire, et il doit désormais s’accrocher pour inverser la tendance. » L’international français, qui a repris la compétition le 10 décembre dernier, a été titulaire à six reprises, dont l’importantissime match contre Stuttgart pour assurer la qualification du PSG en barrage de la Ligue des champions. « Une nouvelle main tendue du technicien vis-à-vis d’un défenseur dont il apprécie la polyvalence mais surtout la grinta. » Compte tenu de l’installation de Pacho en charnière et du statut sur le côté de Nuno Mendes, Lucas Hernandez doit prendre son mal en patience jusqu’à la fin de la saison, explique Le Parisien. En ce qui concerne Kang-in Lee, il est sans-doute le joueur le plus couteau suisse de l’effectif du PSG, lui qui a été utilisé à de très nombreux postes, lance le quotidien francilien. Quelque chose qui ne l’aide pas pour s’installer de manière durable dans le onze du PSG. Le Parisien indique que Luis Enrique aime son abattage, son état d’esprit remarquable, mais constate aussi qu’il peine à franchir un palier. Voire à bien entrer dans un match. En ce qui concerne Gonçalo Ramos, la forme étincelante d’Ousmane Dembélé au poste de faux numéro 9 et la montée en puissance de Désiré Doué, lui prive mécaniquement d’une place offensive. Le Parisien indique que Luis Enrique compte sur Gonçalo Ramos « mais pas forcément comme l’attaquant qu’il aimerait. Il préfère un joueur plus mobile dans l’axe et ne va pas changer d’idée avec la réussite de Dembouz », conclut Le Parisien

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Le quotidien francilien évoque aussi Désiré Doué et son éclosion depuis plusieurs semaines. Et Le Parisien estime que cette éclosion s’est déroulée en quatre temps. « Après un été rythmé par les Jeux olympiques et le premier transfert de sa carrière, le numéro 14 parisien a eu besoin d’un temps d’adaptation qui n’a duré que quelques semaines. Il est, désormais, incontournable dans l’équipe de Luis Enrique où, peu importe sa place, il jouit d’une influence certaine sur le jeu. » Lors des JO, il n’était pas un titulaire indiscutable, mais plutôt utilisé dans un rôle de supersub, avec la consigne de percuter sur l’aile gauche ou droite, le jeune talent a parfois donné l’impression de forcer le trait sans jamais sortir de l’effort collectif. « Il aura réalisé une entrée remarquée lors de la finale perdue contre l’Espagne au Parc des Princes (3-5). Un jardin qu’il allait retrouver bien assez tôt. » Le quotidien francilien indique qu’avec Paris, tout s’est accéléré le 25 février 2024 lors d’un PSG / Rennes. « Ce soir-là, le Breton réalise une grande performance. Son influence explose aux yeux de Luis Enrique et Luis Campos, les deux décideurs, mais aussi de certains Parisiens, séduits, évoquant ses talents dans le vestiaire. Sa polyvalence hors normes – il aura évolué à Rennes en milieu défensif, relayeur, numéro 10, ailier sur les deux côtés, second attaquant – achève de séduire l’état-major du PSG, avec même des discussions du président Nasser al-Khelaïfi avec le Rennais et son entourage en marge des JO de Paris. » Paris était d’autant plus convaincu qu’il a repéré en lui un garçon focalisé sur le football et s’épanouissant dans un environnement familial éclairé, indique Le Parisien. Au Campus, il n’a pas fallu longtemps à Désiré Doué pour impressionner ses partenaires. Dès les premiers entraînements, sa vista, son aisance technique et sa lecture du jeu ont tapé dans la rétine de ses camarades. Paradoxalement, il a eu besoin de quelques semaines pour s’imposer dans l’équipe parisienne. Son manque de véritable préparation physique après les JO et la blessure à la cheville, contractée à Reims le 21 septembre, l’ont retardé dans son processus d’intégration, analyse le quotidien francilien. À partir du mois de décembre, « il démarre lors toutes les rencontres à forte exposition : à Monaco le 18 décembre en L1 (1 nouveau but), à Lens, contre Manchester City, Stuttgart ou Brest en Ligue des champions. Résultat : il compte quatre buts et huit passes décisives, dont trois en C1. Il s’impose, peut-être, comme la clé de voûte du replacement d’Ousmane Dembélé dans l’axe. Ce repositionnement est aujourd’hui possible parce que Doué, aussi à l’aise dans l’entrejeu, offre une solution crédible et influente à droite de l’attaque », conclut Le Parisien. 

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