Revue de presse PSG : Saint-Etienne, Cavani, champion, notes…

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce samedi 7 avril 2018.

« Les hommes de Gasset tenaient un succès inestimable face au PSG lorsqu’à l’ultime minute, Debuchy détournait le ballon dans son propre but. Terrible épilogue d’une rencontre que les Stéphanois ont eu plusieurs occasions de remporter, regrette Le ProgrèsLe Chaudron était tout à sa joie, se préparait à plonger dans l’euphorie. Les Verts restent invaincus en 2018, maigre consolation. »

Le Figaro parle d’un « Paris miraculé. Bousculé, mené et réduit à dix, le PSG est finalement reparti de Saint-Etienne avec le point du match nul. […] Les Parisiens ne pourront donc pas être sacrés champions ce samedi, même en cas de défaite de Monaco contre Nantes. Ce sera peut-être pour la semaine prochaine, contre… Monaco. »

« Cavani est bon pour Vidéo gag, ironise Le Parisien en référence à son occasion manquée à la 76e minute. Le bug, le court-circuit, la grosse boulette. Le Matador a trop ouvert son pied et manqué le but déserté par Ruffier. Cette mauvaise soirée confirme une deuxième moitié de saison plus difficile. En Ligue 1, le choc est marqué : 5 buts en 10 matchs en 2018, contre 19 en 18 matchs sur la phase aller. »

Le journal francilien estime que le PSG n’était « pas digne d’un champion. Franchement, Paris ne méritait pas ce généreux coup du sort. Sans dessiner de hiérarchie dans la médiocrité, on citera tout de même les suffisances combinées de Di Maria, Pastore et Lo Celso et les absences de la défense centrale composée hier soir de Marquinhos et Kimpembe. Rehaussée par l’entrée en jeu de Silva après la pause et sauvée une nouvelle fois par Areola, l’équipe parisienne n’a retrouvé des couleurs que dans le dernier quart d’heure. Sur le fond, ce résultat nul change au moins une chose : le PSG ne sera pas sacré champion ce week-end. Et une victoire face à Monaco le dimanche suivant devient nécessaire pour sceller le titre. S’ils écrasent la L1, les Parisiens conservent le sens de la dramaturgie. »

Les notes du Parisien : Areola 7 / Meunier 4 / Marquinhos 3,5 / Kimpembe 2 / Kurzawa 4 / Lo Celso 4 / Diarra 4 / Rabiot 4,5 / Di Maria 5 / Mbappé 4,5 / Pastore 3

Les notes de L’Equipe : Areola 7 / Meunier 4 / Marquinhos 3,5 / Kimpembe – / Kurzawa 4 / Lo Celso 4 / Diarra 4 / Rabiot 4 / Di Maria 5 / Mbappé 4 / Pastore 3

« Et soudain, tel un vulgaire jeu de cartes, les Stéphanois se sont, par désenchantement, écroulés un à un dans leur surface de réparation, conte L’Equipe. Comme soufflés au bout de leur effort par ce coup du sort. […] Saint-Étienne peut vraiment s’en vouloir de ne pas avoir estoqué le futur champion. Il s’en est pourtant donné les moyens. »

« Paris n’avait rien d’un champion, juge enfin Arnaud Hermant. L’on savait, depuis l’élimination contre le Real Madrid, que la fin de saison serait rarement palpitante et les rendez-vous à ne pas manquer peu nombreux. Le déplacement à Saint-Etienne n’entrait visiblement pas dans cette catégorie de matches pour les Parisiens, sans idée ni souffleLa remarque vaut aussi pour Emery. Pourquoi Cavani était-il remplaçant au coup d’envoi ? Pour le ménager ? Pour donner du temps de jeu à Pastore en position offensive ou dans l’entrejeu à Lo Celso ? Peut-être. En tout cas ces choix n’ont pas été tranchants. Pour la 9e fois cette saison, le PSG a terminé une rencontre en infériorité numérique. Si son apathie en cette fin d’exercice, à défaut de se justifier, peut se comprendre, la nervosité affichée toute la saison interpelle. Un champion doit aussi savoir mieux gérer ses émotions. »

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