Sans faire du Calderwood, Ménès demande de meilleures pelouses en L1

Pour voir du beau jeu, il faut inévitablement de beaux terrains. C’est une condition pour attirer du public, ce que certains clubs oublient, observe Pierre Ménès.

« Certaines pelouses font terriblement peur à voir. C’est le cas à Bordeaux, à Bastia ou encore à Montpellier, où le gazon est détérioré par un champignon dont l’apparition est «due à l’addition d’une forte chaleur à l’humidité», d’après les ingénieurs agronomes consultés par la Ligue, commente le journaliste dans Direct Matin. Mais ce n’est pas seulement la faute du champignon. Car le problème ne date pas non plus d’aujourd’hui et d’autres pelouses ne sont pas dans un meilleur état, sans être forcément infectées. Pourquoi d’autres terrains, comme à Guingamp ou Metz, sont-ils de véritables billards ? Certes, on ne peut comparer avec l’Angleterre, où les clubs investissent beaucoup plus d’argent dans l’entretien de leur pelouse qu’en France. Mais il y a des millions de chômeurs et on pourrait embaucher des jardiniers pour remédier à ce problème. C’est quand même intéressant de pouvoir assurer l’entretien d’une pelouse d’un club de foot professionnel. Sans forcément atteindre le niveau de Jonathan Calderwood, qui est en charge de la pelouse du Parc des Princes, dont l’entretien coûte pas moins de 2,5 millions d’euros par saison au PSG. Mais il y a un juste milieu à trouver. »

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