Véronique Rabiot : « Pour Adrien, c’est bientôt au pain sec, à l’eau et au cachot ! »

Mère et agent d’Adrien Rabiot, Véronique effectue une sortie médiatique pour se plaindre de la situation de son fils, mis à l’écart et mis à pied au PSG (une situation qu’on retrouve pratiquement avec l’équipe de France). Une situation créée par le club selon elle (« un rideau de fumée. C’est plus facile pour le PSG de parler de nous, de faire l’actualité autour d’Adrien, que de voir les choses en face et de trouver des solutions pour que ce club soit performant et efficace sur le terrain ! »). Jusqu’à dire dans sa position victimaire : « Adrien est prisonnier. Il est même otage du PSG. Bientôt c’est au pain sec, à l’eau et au cachot ! Ce milieu est cruel… »

« Je n’ai pas envie de faire pleurer dans les chaumières, ni de fragiliser encore plus Adrien en disant qu’il n’est pas bien. On s’attaque au versant humain. Nous sommes pudiques. Je peux simplement vous dire qu’il vit très mal tout ce qui se passe, commente Madame Rabiot sur lequipe.fr. Son quotidien depuis la mise à pied ? Adrien s’entraîne, mais je ne veux pas vous dire où, avec qui et comment. Mais bien sûr qu’il s’entretient. Regrette-t-il sa sortie le soir de l’élimination ou le like ? Déjà, sur la vidéo qu’on lui reproche d’avoir transférée, ce n’est pas celle qu’on essaie de faire croire. Après, il y a cette sortie en boîte de nuit… Mais le PSG veut s’occuper aussi de la vie privée d’Adrien, alors qu’il n’en veut plus ! Il veut qu’il se mette en pyjama à 9 heures, avant le match, devant sa télé, pour aller au lit à 11 heures ! Quand un joueur joue, il a un rythme d’entraînement. Là, il ne se passe plus rien. Adrien ne va pas se mettre à la poterie en attendant que ça se passe. Il faut bien qu’il s’occupe, qu’il vive ! »

Dans cet entretien, Véronique Rabiot se plaint du manque de 6 pour expliquer le choix de son fils de partir… même s’il n’a pas signé ailleurs. « Cette histoire est une succession de directeurs sportifs au PSG, de discours différents. Si vous voulez, je vous écris un livre… Et Henrique est arrivé. Il a dit qu’il voulait recruter un numéro 6. Il ne l’a jamais fait […] Il n’a pas fait ce qu’il avait dit non plus pour qu’Adrien puisse jouer à son poste. »

On trouve enfin une pique ciblée qui déplaira…, une de plus : « Au PSG, il y a des joueurs qui se loupent pour six minutes à cause de la sieste (le retard d’Adrien Rabiot à la causerie d’avant match à Marseille qui n’était pas le fait de la sieste…, ndlr), et d’autres qui sont blessés mais qui peuvent aller faire la fête à l’autre bout du monde, au carnaval de Rio… » Ce n’est plus une rupture, ce n’est plus un divorce, c’est plus que cela.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page