Letellier : « C’est une page importante, une belle page de quatre ans qui se referme »

Après quatre saisons dans la peau d’un numéro trois au PSG, Alexandre Letellier ne poursuivra pas l’aventure avec son club formateur. Le portier de 33 ans revient sur son passage chez les Rouge & Bleu.

Arrivé libre au PSG à l’été 2020, Alexandre Letellier retrouvait un club qu’il avait déjà côtoyé entre 1999 et 2010. Formé chez les Rouge & Bleu, le portier de 33 ans n’avait pas hésité à accepter la proposition parisienne il y a quatre ans, en pleine période de Covid et alors que son contrat prenait fin à Orléans. Et malgré son rôle de numéro trois dans la hiérarchie des gardiens, le natif de Paris gardera un excellent souvenir de son passage chez les champions de France, comme il l’a expliqué dans un entretien au quotidien Le Parisien. Extraits choisis.

Sa fin d’aventure au PSG

« J’ai eu un entretien avec Luis Campos qui m’a expliqué que le club ne continuerait pas avec moi après la décision du coach de s’appuyer sur trois gardiens la saison prochaine. C’est la vie d’un footballeur : parfois on reste très longtemps dans un club et parfois, il faut aussi partir. J’avais pris mes habitudes… Mais bon, c’est comme ça, c’est la vie ! Me voilà prêt à repartir sur un nouveau projet. »

Est-ce douloureux de quitter le PSG ?

« Avant d’être fan du PSG, je suis footballeur et je sais que je peux être amené à bouger à tout moment. Après, c’est sûr j’ai une attache particulière au club. Je suis né à Paris, j’y ai grandi, tous mes amis d’enfance sont d’ici, 95 % de ma famille vit à Paris, j’ai été formé au PSG, j’ai grandi en supportant le club… Forcément, c’est une page importante, une belle page de quatre ans qui se referme. »

Son arrivée au PSG en 2020

« Mon arrivée était un peu particulière puisqu’on était en pleine période Covid. Le championnat s’était arrêté avant la fin, moi, j’arrivais en fin de contrat à Orléans, donc je me retrouve au chômage… Dans un premier temps, j’avais vraiment la volonté de retrouver un club pour jouer. Mais entre la situation sanitaire, le fait que ça devenait très compliqué pour des joueurs au chômage de trouver un club et que ce soit Paris, mon club formateur, avec tous les joueurs qu’il y avait et toutes les compétitions, j’ai signé les yeux fermés, même pour être numéro 3. Tout s’est fait très vite, on ne réfléchit pas. Une opportunité comme celle-là ne se présente pas deux fois. Il était hors de question pour moi de dire non. »

L’ambiance dans le vestiaire parisien

« Franchement, quand je suis arrivé, je me suis tout de suite rendu compte que tout ce qui pouvait se dire à l’extérieur n’était en fait qu’un tas d’idées reçues. Le vestiaire du PSG vit comme n’importe quel autre vestiaire : ça rigole, ça charrie, ça bosse… C’est un vestiaire normal en réalité. À une nuance près : comme il y a beaucoup plus de stars qu’ailleurs, forcément ça fait parler. Mais croyez-moi, il ne s’y passe rien de bizarre, l’ambiance y est très bonne. »

Sa cohabitation avec les autres gardiens de l’effectif

« À mon arrivée, les gardiens étaient Sergio Rico et Keylor Navas. Ils m’ont tout de suite très bien accueilli. Comme je comprends mieux l’espagnol que je ne le parle, ils ont toujours fait l’effort de parler français avec moi. Bien sûr, j’ai été aussi bien aidé par l’entraîneur des gardiens de l’époque et son adjoint. Mais c’est vrai qu’entre gardiens, quelle que soit l’année, on s’est toujours très bien entendu et on a tous bien bossé ensemble. On travaillait dans une bonne ambiance, on s’entendait très bien, mais ça ne nous empêchait pas de nous mélanger aux autres. On fait partie de la confrérie des gardiens, mais on n’est pas une secte qui reste en vase clos et ne parle à personne. »

Son avenir

« J’espère trouver un projet où je vais pouvoir jouer. Je suis ouvert à beaucoup de choses, mon envie principale serait de repartir à l’étranger. Après, on ne sait pas de quoi demain sera fait, ni quelles seront les opportunités. J’ambitionne de retrouver un projet où ma famille et moi, on se sentira bien (…) À quel niveau peut-il prétendre ? il faut être un minimum lucide sur le fait que je ne peux pas prétendre à être numéro un dans un club de Ligue 1. Mais j’ai la chance d’être très bien entouré avec mon agent (Julien Merceron) et mon conseiller (François Gilles) qui ont la lucidité pour savoir ce qui est envisageable pour moi. On verra selon les propositions qu’il y aura. Mais être numéro un dans un club quand tu n’as pas joué depuis quatre ans, il ne faut pas vouloir aller trop haut, ce n’est pas possible. »

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