Revue de Presse PSG : LdC, Dortmund, Nuno Mendes, Vitinha…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 1er mai 2024. Et en ce jour de fête du Travail, pas de presse écrite dans les kiosques, mais les journaux ont partagé quelques articles via leur site internet. La demi-finale aller de Ligue des champions face au Borussia Dortmund, un doute sur la présence de Nuno Mendes au coup d’envoi, retour sur les traces de Vitinha…

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Sur son site internet, L’Equipe évoque cette demi-finale aller de Ligue des champions face au Borussia Dortmund (21h sur Canal Plus et RMC Sport). Et une belle opportunité s’offre au PSG pour une deuxième finale de l’UEFA Champions League dans son histoire. Et ce rêve d’un quadruplé historique se doit en grande partie grâce à Luis Enrique, « dont l’influence, tactiquement ou mentalement, est considérable. » Cette saison, en C1, le PSG a souvent eu les évènements qui ont penchés du bon côté : « un penalty inscrit à la 8e minute du temps additionnel face à Newcastle (1-1, le 28 novembre) puis une qualification arrachée à la différence de buts particulière aux dépens de l‘AC Milan, faute d’avoir gagné à Dortmund (1-1, le 13 décembre). Après quoi, il a bénéficié d’un tirage clément en 8es (Real Sociedad) suivi d’un tableau favorable – dans la limite de ce qui était en lice – en évitant en quarts et en demies les principaux favoris, ce qui ne retire rien à la qualité de sa performance pour renverser le FC Barcelone (2-3, 4-1) », constate L’E. Cette demi-finale face au BVB est donc une belle opportunité pour atteindre la finale de la compétition pour la deuxième fois de son histoire.

Lors de leurs confrontations en phase de groupes, les Parisiens s’étaient imposés 2-0 au Parc des Princes et ont obtenu le match nul 1-1 lors de la dernière journée de poules. En face, les joueurs d’Edin Terzic ont des qualités qui peuvent gêner le PSG (pressing effréné, virtuosité technique supérieure) mais ils ont aussi montré qu’ils pouvaient être friables à l’image de leur large défaite face au RB Leipzig (4-1) samedi dernier. Les Rouge & Bleu auront un défi important ce mercredi, s’imposer pour la première fois au Signal Iduna Park (1 nul et 2 défaites), dans une enceinte où les Marsupiaux sont invaincus lors de leurs dix derniers matches en C1 (6 victoires, 4 nuls). « Les deux équipes ne sont pas au même point qu’à l’automne mais le constat vaut surtout pour le PSG, dont la progression est indiscutable. Un collectif de mieux en mieux huilé et équilibré, des individualités pas loin de leur zénith (Ousmane Dembélé, Vitinha, Bradley Barcola, ou même Gonçalo Ramos), une dynamique porteuse (une seule défaite en 2024). » Tous les signaux sont au vert avec une infirmerie quasi vide.

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Le quotidien sportif évoque aussi le doute entourant la présence de Nuno Mendes au coup d’envoi. Préservé lors du match face au Havre (3-3), le latéral gauche n’a pas participé aux exercices de frappes ce mardi lors de la séance d’entraînement. S’il postule pour une place de titulaire, reste à savoir s’il sera à 100%. Comme depuis le début de saison, Luis Enrique n’a donné aucun indice sur son possible onze de départ. « Malgré l’enjeu immédiat, le technicien n’a pas dérogé à cette forme de management mardi, lors de la séance à huis clos au Signal Iduna Park. Pas de mise en place, pas d’opposition, même en effectif réduit. » L’état physique de l’international portugais est très surveillé ces dernières semaines. Il avait notamment participé à la double confrontation face au FC Barcelone lors du tour précédent. « Le Portugais ne paraissait pas gêné physiquement dans un premier temps, mardi soir, lors de la séance. Il s’est même engagé de manière intense dans certains duels. »

En revanche, Nuno Mendes n’a pas participé à la séance de frappes en fin de d’entraînement. Une simple précaution ? Possible. Mais s’il n’est pas jugé apte par le staff parisien, les options ne sont pas nombreuses pour le remplacer. Lucas Beraldo était aligné au poste de latéral gauche contre Le Havre (3-3) samedi. Mais face à la vitesse de Jadon Sancho ou Karim Adeyemi, le Brésilien pourrait être en difficulté. Lucas Hernandez est aussi une option mais le Français n’a pas montré de grandes garanties à ce poste dernièrement. Pour le reste du onze, Luis Enrique ne devrait pas réserver de surprise avec notamment un trio offensif Dembélé-Mbappé-Barcola.

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De son côté, Le Parisien revient sur les traces de Vitinha, homme en forme du PSG ces derniers mois. À la surprise générale, le Portugais s’est imposé comme le patron du milieu des Rouge & Bleu. Et cela n’est pas une surprise pour Mario Silva, son ancien entraîneur des équipes jeunes au FC Porto : « Dans les clubs comme Porto ou Paris, on trouve beaucoup de jeunes de qualité. Mais Vitinha avait cette mentalité, cette humilité et cette envie d’apprendre qui lui donnaient un truc en plus et qui en avaient fait un de mes capitaines. À cet âge-là, chez les jeunes on découvre les sorties, les filles, on peut faire des bêtises… Mais lui n’était focus que sur une chose : le football. Il n’était pas encore professionnel, mais il se comportait comme tel. Sur le terrain comme en dehors, il était exemplaire. Même à l’école, c’était un bon élève. » Une question de caractère mais aussi d’éducation car chez les Ferreira, l’humilité et le football sont érigés en art de vivre. Son père, Vitor Manuel, a été un ancien footballeur professionnel au CD Aves (500 matchs et 60 buts), club dans lequel son oncle et son grand-père ont également évolué. À 12 ans, Vitinha aurait pu rejoindre le SL Benfica, « mais aux installations modernes des Aigles et à l’exil dans le Sud en solitaire, le jeune Vitor a privilégié Porto et la protection des siens. » Un choix qui lui a permis d’élargir sa palette de jeu, comme le raconte Mario Silva : « Avec moi, il jouait milieu relayeur, parfois numéro 10. Avec son aisance technique, j’en avais surtout fait mon tireur attitré de coups de pied arrêtés. »

Pas toujours titulaire avec les équipes jeunes, Vitinha décroche tout de même le championnat U19 et la Youth League avant de connaître sa première saison chez les professionnels à l’âge de 19 ans. Même si son coach Sergio Conceiçao ne voulait pas le voir partir, le milieu portugais était en recherche de temps de jeu et a été prêté avec option d’achat (20M€) à Wolverhampton, qui a finalement décidé de ne pas le conserver. « Il souffre de la concurrence de Ruben Neves et Joao Moutinho, installés dans sa zone. Cinq titularisations en Premier League, trois en Cup et 800 minutes de jeu. » De retour à Porto, Vitinha a réussi à faire ses preuves en remportant le championnat et la Coupe du Portugal. Des solides prestations qui ont attiré les grands d’Europe. Deux ans après son transfert contre 40M€, le joueur de 24 ans brille sous le maillot parisien. « Vitinha est, peut-être avec le gardien Diogo Costa, le plus grand talent sorti du FC Porto lors des dix-quinze dernières années », assure un proche du club portugais. Luis Enrique a décidé d’en faire son numéro 6. « Vitinha est un joueur parfait pour un coach avec mon style. Il ne perd pas le ballon, est capable de se mettre entre les lignes, de fixer, de se détacher, de marquer… Je dois le féliciter et le pousser à rester, voire à hausser ce niveau de jeu », avait récemment déclaré le technicien espagnol.

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Le quotidien francilien se penche aussi sur cette demi-finale de Ligue des champions entre le Borussia Dortmund et le PSG. Et les Rouge & Bleu tenteront de confirmer leur statut de favori. Cette double confrontation « ne possède qu’un sens, celui qui envoie à Londres le 1er juin à Wembley (…) L’année où les planètes s’alignent, l’équipe parisienne n’a pas le droit de marcher de travers. » Après avoir réussi à renverser le FC Barcelone il y a deux semaines, le club parisien peut espérer atteindre la finale de C1 en réalisant deux grandes performances face au BVB et « il n’est pas fou de penser que la plus dure se situe ce mercredi au Signal Iduna Park devant le vacarme et la furie du mur jaune. Contre Dortmund, il a perdu son principal argument déroulé depuis les 8e de finale de la compétition : une ambition au-dessus des adversaires pour cause de palmarès vierge dans la plus grande des Coupes d’Europe. » L’issue de cette demi-finale reste incertaine. « Si le football a un peu à voir avec cette histoire, Paris a de l’avance, avec une attaque plus forte que l’arrière-garde de Dortmund mais peut-être parfois les mêmes largesses coupables à défendre ensemble. »

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