Revue de presse PSG : L’avenir au Parc des Princes, Deschamps sur RKM et l’Euro, Julian Alvarez …

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 8 juin 2024. Le feuilleton de l’avenir du club de la capitale au Parc des Princes qui reprend, Deschamps s’exprime sur l’Euro et la différence entre club et sélection pour Randal Kolo Muani … .

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Image : Le Parisien

Dans son édition du jour, Le Parisien fait état d’une tribune signée par les supporters du Paris Saint-Germain publiée dans les colonnes du journal Le Monde, dont le célèbre Thibaut Pinot. Le but de celle-ci est de demander au président du PSG Nasser Al-Khelaïfi et la mairie de Paris avec à sa tête Anne Hidalgo de reprendre le dialogue, afin que le club de la capitale ne quitte pas le Parc des Princes. « La situation de blocage est telle, entre les dirigeants et la Mairie, qu’une issue négative est plus que jamais à craindre. En tant que supporteurs, nous voulons rester au Parc des Princes […] L’aura d’un club est aussi, et surtout, une affaire de passion et de transmission. D’identité, aussi. Or le Paris SG a la sienne, à jamais indissociable du Parc« , peut-on lire dans cette tribune.

Cependant, Le Parisien rappelle que le PSG « a officialisé en mars sa volonté de construire un nouveau stade en Île-de-France et plusieurs communes se sont déjà portées candidates comment Montigny-le-Bretonneux, Gonesse et Aulnay-sous-Bois« . La tribune parue ce samedi aurait eu son écho à la mairie de Paris tant les signataires de celle-ci devraient être reçu. « Cette tribune correspond exactement à la position de la ville depuis le départ […] On veut que le club reste au Parc. Nous voulons mettre ces solutions sur la table et faire en sorte d’atteindre l’objectif qui est commun avec les supporteurs, comme ils l’ont fait savoir dans cette tribune« , a confié l’adjoint en charge des sports Pierre Rabadan, à nos confrères d’RMC Sport. Ce dernier a également ouvert la porte de la mairie aux dirigeants du Paris Saint-Germain : « Si le club, comme on l’a déjà fait, veut en faire partie, la porte est ouverte. Il faut qu’on reprenne un dialogue qui n’aurait jamais dû s’arrêter« .

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Image : Le Parisien

Toujours dans les colonnes du quotidien Le Parisien, Didier Deschamps a accordé un entretien au cours duquel le sélectionneur de l’Equipe de France revient sur l’Euro 2021, Kylian Mbappé, Randal Kolo Muani ou encore plus globalement sur son travail à la tête des Bleus.

Un sentiment de revanche après l’Euro 2021 ?

« Non, trois ans au niveau international… Évidemment, ceux qui y étaient s’en souviennent. Mais on a fait d’autres choses depuis. La seule motivation, c’est de tout faire pour aller au bout. Mais il n’y a pas que l’équipe de France qui a cet objectif. Il y a au moins sept autres nations qui peuvent s’imaginer championne d’Europe ».

Quelle leçon à tirer de cet échec à l’Euro 2021 ?

« Ça m’a confirmé ce que je savais déjà, c’est que dans le sport et le football en particulier, la victoire a cette capacité à tout effacer. Il faut rappeler aussi qu’en 2021, c’était un contexte très particulier. On était dans un monde de restriction, lié à des situations difficiles. On a laissé beaucoup d’énergie. Et je rappelle quand même qu’à la 80e, tout va bien… Le haut niveau est impitoyable. Et il faut l’accepter même si ça fait mal sur le moment. Évidemment, le sentiment final, c’est beaucoup de déception et d’amertume. Mais c’est derrière. C’est une expérience de vie dont on se nourrit et dont chacun gardera ce qu’il voudra. Je ne suis pas là pour changer pour changer. Je suis là avec toujours le même objectif, aller le plus loin possible. Se maintenir le plus haut possible ».

Kylian Mbappé, à la hauteur de la fonction de capitaine ?

« Kylian a pris le relais, a écouté, il a vu et il assume totalement ce rôle-là. On passe aussi beaucoup de temps en interne, avec des échanges, différentes situations, sollicitations et ça lui va très bien. Il n’est pas tout seul non plus. Antoine Griezmann est avec lui et a aussi une expérience et une responsabilité plus importante qu’il n’avait il y a un an. Et puis il y a d’autres joueurs aussi qui servent de relais. C’est un positionnement quand on est capitaine, vice-capitaine : on n’engage pas que soi, on engage le collectif. Mais ça se passe très bien. Après il y a le côté « exemple » aussi, moteur. Il y a le leadership mental, physique, technique, ce sont les trois domaines. Et lui, il a tout ! ».

Qui d’autre pour le leadership en Bleu ?

« Il n’y en a pas besoin de cinquante non plus. D’autres prennent aussi la parole ou l’ont déjà prise, comme Mike (Maignan), Olivier (Giroud). Ce n’est pas : « Toi, tu parles, toi, non ». Quand ça va dans le sens du collectif, ils ne peuvent pas tous parler en même temps, et ce ne sont pas forcément des titulaires. Je prends l’exemple de Steve Mandanda qui a eu à prendre la parole par moments dans des situations bien précises ».

Construire autour de Mbappé, même s’il ne défend pas, pour qu’il soit libre sur le terrain … ?

« C’est un peu réducteur. Mais oui, pour chaque joueur, c’est de faire en sorte de le mettre dans les meilleures conditions. Mais lui qui est censé être le plus décisif de tous, oui. Ce n’est pas le décharger. Quand on n’a pas le ballon, tout le monde est concerné. Quand on l’a, il n’y a pas de souci. Il faut faire en sorte d’avoir un équilibre, c’est valable pour tous les joueurs offensifs et lui aussi. Mais plus il sera frais et proche de la surface adverse, mieux c’est pour nous ».

Randal Kolo Muani plus épanoui en sélection qu’en club ?

« Vous n’allez quand même pas comparer la situation de Randal ces deux derniers mois et de Kylian ? Ce ne sont pas les mêmes soucis. S’ils ont le sourire, c’est qu’ils savent aussi que d’autres auraient pu être là. Sur une saison, ça arrive à tous, qu’il y ait un coup de moins bien, qu’ils puissent passer de titulaire à remplaçant. Mais ce n’est pas pour ça qu’ici, même si rien n’est figé, le cadre est différent. De par ce que représente l’équipe de France pour eux, ce qu’il y a derrière nous, ils considèrent tous que c’est un privilège de revenir au château ».

Coupe du Monde 2014 … Euro 2024, quel bilan ?

« Je ne regarde jamais derrière, je sais ce que j’ai fait. On ne doit pas s’installer dans le confort, il faut garder la même exigence, conserver une capacité à s’adapter. Je ne modifie pas les choses pour les changer, mais pour avancer. Des situations peuvent se ressembler, mais le contexte peut-être différent. Le vécu doit nous permettre d’évoluer ».

Comment gérer le choc des générations en Equipe de France ?

« On s’accroche ! Et je m’adapte. Je ne suis pas déconnecté. J’ai des centres d’intérêt différents. On en rigole avec le staff. On n’a pas les mêmes repères ou les mêmes références. Je vais vous donner un exemple. C’est très bien aussi de s’adapter. J’ai connu des entraîneurs qui faisaient des causeries de 30-45 minutes. Je ne vais pas m’amuser à faire ça car je sais qu’il y a une autonomie de dix minutes. Il ne faut pas voir que le négatif. On peut prendre ça comme de la suffisance ou un manque d’humilité, mais ils veulent tout, tout de suite. Et ils ont souvent tout, tout de suite ».

L’Euro, le seul trophée qui vous manque en tant que sélectionneur …

« C’est mon ambition et je suis là pour ça, je ne suis pas là pour faire rire ou acte de présence. On aurait pu connaître ce bonheur en 2016, c’est un objectif commun mais ce n’est pas une obsession par-dessus tout. Je veux tout faire avec les personnes autour de moi pour aller le plus loin possible dans cet Euro ».

Le mercato, jamais bien loin …

Dans l’actualité du PSG, le mercato n’est jamais bien loin. A quelques jours de l’ouverture du marché des transferts estival 2024, un nouveau dossier pointe le bout de son nez : Julian Alvarez. Remplaçant d’Erling Haaland du côté de Manchester City, le champion du monde 2022 avec l’Argentine serait l’objet d’un intérêt de la part des dirigeants du Paris Saint-Germain. Plus encore, Fabrizio Romano, spécialiste du mercato, affirme que des discussions auraient déjà eu lieu avec l’agent de l’attaquant de 24 ans. Sous contrat jusqu’en juin 2028 avec le champion d’Angleterre en titre, Julian Alvarez serait en recherche d’un temps de jeu bien plus conséquent que sous les ordres de Pep Guardiola. Si un transfert devrait se faire cet été, toujours selon Fabrizio Romano, Manchester City devrait encaisser une grosse somme pour son joueur dont la valeur marchande est estimée à 90 millions d’euros sur le site spécialisé Transfermarkt.

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