Revue de presse PSG : MCND, système, dossiers, Tuchel, Silva…

Vu et lu au sujet du PSG ce vendredi 26 octobre 2018 dans la presse hexagonale.

« En voulant aligner ses quatre stars à l’avant, Paris a confirmé contre Naples les risques énormes de déséquilibre. Tuchel va devoir trouver une solution, juge L’Equipe. Opter pour une défense à trois. Peut-être sortir une des stars de l’attaque pour la remplacer par un joueur au profil plus défensif ou plus sensible aux efforts de repli. Pour diverses raisons, deux éléments semblent intouchables : Neymar et Mbappé. Doublure de luxe la saison passée, Di Maria revient de loin et le large déchet inhérent à son jeu pourrait le fragiliser. Sauf que Tuchel ne cesse de dire tout le bien qu’il pense de lui. Sa merveille de frappe pour égaliser ne risque pas de changer l’avis du technicien, tout comme ses stats en 2018, qui en font le Parisien le plus décisif (24 réalisations et 12 passes décisives). À l’inverse, Cavani traverse un coup de moins bien et, vu que sa relation technique avec ses partenaires semble de moins en moins efficiente, c’est lui qui semble en ballottage défavorable. »

Le quotidien sportif évoque également le « mercato, boulet du milieu. Il manque à l’évidence d’un impact player. Dans des styles différents, Motta comme Matuidi n’ont jamais été remplacés et le seul milieu récupérateur de métier, Diarra, n’a pas les faveurs du technicien. […] Paris a bien eu l’occasion de recruter un milieu défensif cet été, il s’est en effet positionné sur une poignée de dossiers qui lui auraient coûté, hors prime à la signature et salaires, entre… 0€ et 20M€. Parmi eux, figuraient Axel Witsel et Emre Can. Une des pistes les plus avancées fut celle menant à Renato Sanches (Bayern). L’affaire aurait pu se faire autour de 10M€ bonus compris, les différentes parties avaient trouvé un accord, mais Paris n’a jamais conclu. Une décision prise par Tuchel et partagée par Henrique. Le PSG ne voulait pas recruter pour recruter mais viser, à moyen terme, un top milieu tel que N’Golo Kanté. »

Enfin, il est question de Thiago Silva, toujours aux soins, toujours gêné aux adducteurs, mais qui espère encore participer au OM-PSG dimanche, sachant que Presnel Kimpembe sera lui suspendu.

« Tuchel doit régler dans l’urgence plusieurs dossiers d’ordre sportif et humain, exige Le Parisien. L’état de grâce est déjà terminé. Ses brillants résultats en L1 ne ressemblent plus qu’à de jolis écrans de fumée. Face à Naples, les lacunes intrinsèques de son équipe sont réapparues au grand jour. Le PSG est clairement en danger. Construire une équipe se révèle son plus grand défi. L’ensemble pêche par excès d’individualisme. Il n’y a pas d’âme. Et ça finit par agacer tout le monde. […] Ni Neymar ni Mbappé ne font encore basculer à eux seuls les grands matchs. En attendant qu’ils y parviennent, aucun passe-droit : ils doivent défendre comme tout le monde. C’est sûrement injuste pour Areola, mais Buffon, lui, semble en mesure de redonner confiance à une défense aux abois. […] Tuchel doit se pencher au chevet de Cavani et trouver les mots pour le relancer. Le PSG a besoin de lui. […] Le 4-2-3-1 s’était imposé. Mais il a volé en éclats contre Naples. Très attaché à la défense à trois, qui sécurise, Tuchel songe à ce schéma depuis le début. Il a le mérite également de densifier le milieu. Le 3-4-3 correspond le mieux aux profils des joueurs qui comptent. Désormais, la phase d’essais et de bricolages est terminée. »

« Sur le papier, les « quatre fantastiques » Cavani, Neymar, Mbappé, et Di Maria, ont tout pour faire sauter le verrou de n’importe quelle défense. Mais contre Naples, la ligne d’attaque à 530M€ s’est encore montrée complètement hors du coup face à un cador… comme à Liverpool, commente l’AFPCar si Neymar s’est globalement montré à la hauteur, Mbappé, loin du niveau de ses dernières sorties, et surtout Cavani, ont symbolisé la panne offensive parisienne contre Naples, avec notamment deux duels manqués contre le gardien adverse. Tuchel devra impérativement fluidifier la relation entre ses attaquants pour réaliser l’exploit au San Paolo dans quinze jours. Face à un collectif aussi cohérent, le bloc parisien s’est fissuré rapidement. La raison ? Des attaquants qui ne reviennent pas défendre, des pertes de balle multiples et des courses supplémentaires pour les deux milieux de terrain. […] La prestation catastrophique de Bernat repose encore la question du recrutement estival. D’autant plus qu’au vu de la prestation d’Allan, le « pitbull » brésilien du milieu napolitain, il manque à Paris une sentinelle, pièce si importante dans les grandes affiches. Les Parisiens manquent-ils enfin de concurrence en L1 ? »

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