[15/10] Revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce samedi 15 octobre 2016.

« L’heure est d’autant moins au turnover que Paris ne reçoit le FC Bâle, en Ligue des champions, que mercredi prochain, écrit L’Equipe. Depuis le déplacement à Sofia, face à Ludogorets Razgrad, un onze de départ se dessine et il est peu probable qu’il change dans des proportions incroyables au cours des prochains jours. Au milieu de terrain, par exemple, Emery s’appuie désormais sur le trio Matuidi, Motta et Verratti. Motta blessé, Krychowiak aura l’occasion de s’exprimer. Pas de le doubler. Devant, le schéma paraît autant immuable. Cavani ne souffre d’aucune concurrence et, dans l’hypothèse où il aurait besoin de souffler un peu, Emery avoua qu’Augustin était son recours du momentC’est autant un message flatteur à l’endroit du jeune Français qu’une pierre dans le jardin de Jesé, recruté cet été en partie pour doubler l’Uruguayen justement, mais qui « a besoin de s’améliorer physiquement et d’attendre, ensuite, l’opportunité pour jouer ». L’Espagnol n’a participé qu’à 127 minutes de jeu et n’a été titularisé qu’une seule fois depuis le début de la saison. Le seul moment où il a brillé avec Paris fut lors de sa présentation, avec sa compagne star de télé-réalité dans son pays, début août. Jesé pourrait profiter de l’absence de Di Maria, ce soir, pour évoluer côté gauche, à moins qu’Emery porte son choix sur Ben Arfa. Hier après l’entraînement, le technicien semblait encore hésiter. Jesé devra faire beaucoup plus que ce qu’il a donné, jusqu’ici, pour bousculer une hiérarchie qui s’établit peu à peu. »

« Au milieu, Unai Emery marche sur des œufs, juge Le Parisien. Le nouvel entraîneur parisien tâtonne, expérimente, combine. Il doit aussi composer avec les blessures des uns, les méformes des autres. Cet après-midi à Nancy, Emery devra faire sans Thiago Motta, son homme de base, laissé au repos par précaution après avoir ressenti une douleur. Une péripétie qui s’ajoute aux contrariétés des deux premiers mois de compétition où il a été privé successivement de Pastore, Verratti, puis de Rabiot. (…) La défaite à Toulouse a en tout cas marqué une rupture. Pour la première fois, Emery a ensuite aligné le même système lors de deux matchs successifs. Deux matchs, deux victoires et un même trio : Verratti-Motta-Matuidi. Celui qui avait contribué au bonheur du PSG les deux dernières saisons. Même si ce choix d’Emery était en partie guidé par les circonstances (Rabiot blessé, Pastore en souffrance), il a suffi à réveiller le spectre de Laurent Blanc. Comme si le technicien basque reprenait les vieilles recettes de son prédécesseur. Ou redonnait le pouvoir aux milieux « historiques » du PSG. (…) C’est pourtant l’international polonais qui devrait prendre les commandes dans l’axe du terrain, du moins face en Lorraine aujourd’hui. A la place de Motta. Unai Emery a peut-être un plan pour stabiliser son milieu. Mais décidément, il a encore toutes les peines du monde à l’appliquer. »

« C’est quelque chose qui n’a pas échappé aux parieurs. Sur tous les sites Internet dédiés aux pronostics, la cote d’une victoire de l’ASNL, ce samedi face au PSG, est donnée à plus de 10, remarque L’Est RépublicainIl faut simplement savoir qu’une cote à plus de 10 est par exemple réservée à un match de Coupe de France entre une CFA2 et une L1… Voilà une manière de bien planter le décor. (…) Le timing de ce match, entre la sortie de la mini-trêve internationale et un rendez-vous en C1 dès mercredi pour le PSG contre Bâle peut se transformer en atout pour l’ASNLPour rassurer ceux qui ont déjà osé mettre une pièce sur un exploit de la lanterne rouge face aux quadruples champions de France en titre, il faut également parler du synthétique de Picot. Une surface inhabituelle pour les vedettes parisiennes. De son côté, l’ASNL a concocté un plan tactique pour enquiquiner les hommes d’Emery. Malgré une petite hécatombe dans le secteur défensif (Lenglet et Badila suspendus, Cétout en délicatesse avec ses adducteurs), la formation au chardon va maintenir sa défense à cinqAvec deux retours : Muratori à gauche et surtout Diagne dans l’axe. Chrétien, lui, sera probablement capitaine. Au milieu, il y aura un mélange de taille, de muscles et de technique avec le trio Diarra-Guidileye-Pedretti, le tout avec une bonne dose d’expérience pour ne pas être impressionné par tout ce que représente le PSG. Devant, il faudra faire sans Hadji de nouveau blessé aux adducteurs. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page