[16/10] Revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce dimanche 16 octobre 2016.

« Avec ce PSG, on ne sait toujours pas sur quel pied danser, et samedi soir à Nancy, c’était loin d’être le meilleur, constate Le Parisien. Alors, certes, Paris empoche son troisième succès consécutif toutes compétitions confondues, et chipe la deuxième place du classement à Monaco. Mais, avec le 12e but de Cavani en 10 matchs, c’est à peu près tout ce qu’il convient de ressortir de positif de cette soirée lorraine. (…) L’incapacité du PSG à exercer un contrôle permanent sur cette rencontre souligne en creux la déliquescence du milieu parisien. Et s’il n’est pas le seul responsable de cette baisse de régime, Grzegorz Krychowiak a encore montré des limites. Evidemment, ses insuffisances sont les meilleurs avocats de Thiago Motta, absent hier par mesure de précaution. (…) Hatem Ben Arfa, lui, a joué le dernier quart d’heure et on ne peut pas dire qu’il ait vraiment plaidé pour qu’on le revoie de sitôt. En tout cas comme titulaire. »

Les notes du Parisien : Areola 6 / Meunier 4 / Marquinhos 5 / Silva 5 / Kimpembe 4.5 / Verratti 4.5 / Krychowiak 3 / Matuidi 4.5 / Lucas 5 / Cavani 6 / Ikoné 5.

Les notes de L’Equipe : Areola 5 / Meunier 4 / Marquinhos 6 / Silva 5 / Kimpembe 4 / Verratti 5 / Krychowiak 4 / Matuidi 4 / Lucas 6 / Cavani 6 / Ikoné 4.

« Unai Emery aurait pu arguer des nombreuses absences (Aurier, Di Maria, Thiago Motta, Maxwell, Kurzawa, Pastore), plaider la thèse de la reprise toujours délicate après une trêve internationale, évoquer la pelouse synthétique comme condition de jeu délicate ou ne retenir que les trois points. Mais non, l’entraîneur parisien a convenu du manque de maîtrise de ses joueurs face à Nancy, le dernier du Championnat, déploré les nombreuses pertes de balle quand les Lorrains ont décidé de presser plus haut, et même effectué une petite piqûre de rappel sur ses principes de jeu à l’endroit des partisans de la possession, écrit L’Equipe. « Cette équipe veut toujours avoir le ballon dans les pieds, soulignait le technicien espagnol, à l’issue de la rencontre. C’est bien… Mais quand l’équipe n’arrive pas à se sortir du pressing adverse, il faut aussi savoir jouer de longs ballons pour, plus haut, l’avoir de nouveau dans les pieds. » (…) Hatem Ben Arfa a paru un peu plus inspiré, mais sa prestation reste quelconque. Pour le coach du PSG, Ben Arfa n’offre pas encore assez de garanties pour postuler à une place de titulaire

« A quoi joue le PSG ? On aura fatalement cette question en tête à la sortie de ce drôle de match, lance L’Est Républicain. Alors qu’il n’aurait pu ne durer qu’un gros quart d’heure, le temps pour Paris de rentabiliser deux grossières erreurs nancéiennes, PSG se traîna jusqu’au terme avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête ! Ce qui redonna un sens à une confrontation totalement déséquilibrée au départ et condamnée à l’ennui. (…) Comme s’il s’agissait de la part des joueurs de gagner ce match dogmatique contre leur entraîneur ! Ce repli stratégique comportait des risques notamment dans des relances kamikazes. En tout cas, en s’amusant au toro, à l’extrême limite parfois de la suffisance, Paris sortit progressivement de son match. Et s’attira les pires ennuis car par le jeu des vases communicants, cet abandon des fondamentaux remit Nancy en selle. »

« Mauvais mais contents » titre le JDD. « Le PSG a souffert sur la moquette rêche de la lanterne rouge. Cela manquait de patron ».

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