[24/9] Revue de presse PSG : TFC, L.Blanc, Ibra, al-Khelaifi, ultras…

Vu et lu dans la presse nationale au sujet du PSG ce samedi 24 septembre 2016.

« Il avait dit qu’il avait deux-trois idées pour mettre à mal l’ogre du Championnat. Il avait aussi dit que le PSG était imprenable 34-35 fois dans la saison. Il avait enfin dit qu’il «L»’avait déjà fait : battre Paris. Pascal Dupraz n’a que 17 matches sur le banc du TFC mais aura quoi qu’il arrive déjà laissé une empreinte indélébile sur le fronton du Stadium, écrit La Dépêche du Midi. Oui, peuple violet, ne te frotte pas les yeux ! »

« Pour Paris, ce ne sera probablement pas simple cette saison. Et pour Serge Aurier, les retours dans son ancien club toulousain, sont toujours aussi compliqués, résume Le Parisien. Il a précipité la défaite de son équipe (2-0) et a a ouvert la voie à une situation inédite depuis le début de l’ère qatarienne avec deux défaites en championnat après sept journées. Elle place son Unai Emery dans la tourmente et pas seulement parce qu’il se refuse à convoquer Hatem Ben Arfa. (…) » Emery souligne à quel point ses joueurs ont du mal à se confronter aux difficultés : « En plus, quand tu ne marques pas, il y a de la nervosité », raconte-t-il. Sont-ils inquiets ? Paradoxalement aucun Parisien ne tire le signal d’alarme.  Thiago Silva exhorte ses partenaires à ne pas paniquer. « Cette année on ne commence pas bien. Mais petit à petit, ça va revenir. Il faut rester tranquilles », avance le capitaine parisien. »

« Laurent Blanc n’a pas apprécié certains commentaires tenus par ses anciens joueurs, rapporte le quotidien francilien. Lassé des éloges sur son successeur Unai Emery qui contenaient autant de critiques plus ou moins déguisées à son égard, Blanc a demandé à ses anciens dirigeants de faire respecter leur pacte de non-agression. Dans le cadre de l’accord de licenciement conclu en juin, le PSG et Blanc ont signé en effet une clause de non-dénigrement. (…) Le message semble avoir été entendu. Depuis, les joueurs parisiens s’en tiennent à des déclarations bienveillantes ou neutres à son égard. »

On trouve également dans Le Parisien à une correction à ce qu’avait écrit L’Equipe, Zlatan Ibrahimovic n’a pas de dette vis à vis du PSG : « Fin 2012, le fisc italien a réclamé au Suédois des impôts correspondant à ses six premiers mois passés en France. Le joueur a payé 600.000€ et afin que ses revenus ne baissent pas, le PSG lui a accordé une prime équivalente. Ibrahimovic a lancé une procédure envers le fisc italien et s’est engagé à rembourser le PSG dès que la somme lui serait restituée. En juin dernier, le litige n’étant toujours pas tranché, les dirigeants ont procédé à une retenue sur salaire. Pour débloquer cette somme, ils attendent une lettre bancaire du Suédois ».

Les notes du Parisien : Areola 4 / Aurier 2.5 / Marquinhos 4 / Thiago Silva 5.5 / Maxwell 4.5 / Rabiot 4.5 / Krychowiak 4 / Matuidi 4.5 / Lucas 3 / Cavani 4 / Di Maria 3.5

Les notes de L’Equipe : Areola 6 / Aurier 2 / Marquinhos 5 / Thiago Silva 5 / Maxwell 5 / Rabiot 4 / Krychowiak 3 / Matuidi 3 / Lucas 3 / Cavani 4 / Di Maria 3

« Et deux de chute. Il faut remonter à l’exercice 2010-2011 pour retrouver trace dans les annales de deux revers du PSG après sept journées de Ligue 1, avance L’Equipe. S’il devait rééditer pareille performance, et même tout simplement ne pas être champion en mai prochain, ce serait une catastrophe industrielle pour une équipe au budget d’environ 560M€ cette saison. (…) Difficile de passer sous silence les prestations fantomatiques de Lucas et Di Maria. Le jour sans de la ligne offensive ne serait total sans Edinson Cavani.
C’est l’Uruguayen version Arsenal qui s’est présenté à Toulouse. (…) Un autre joueur d’expérience a vécu une sale soirée. Thiago Motta, entré en jeu, a connu un trou noir de quatre minutes. (…) La responsabilité d’Unai Emery ne peut pas être exonérée. Adepte de la vidéo, c’est à se demander si le technicien avait prévenu ses joueurs de l’engagement adverse. On imagine que oui. Il a alors échoué à les conditionner. Hier, son PSG est retombé dans ses travers de début de saison : déchet technique, relance imprécise et incapacité à créer du jeu. Ses choix offensifs avec Pastore et Augustin se sont avérés sans effet. La pression vient de regrimper sensiblement, à quatre jours de son deuxième rendez-vous européen, en Bulgarie contre Ludogorets. »

« Nasser al-Khelaïfi, le tout-puissant président du PSG, a de grandes chances d’être éjecté, le 5 octobre prochain, du conseil d’administration de la Ligue, annonce le quotidien sportif. Il ne devrait même pas être autorisé à présenter sa candidature, puisqu’il n’a pas fourni les pièces nécessaires à sa validation, à fournir avant le 19 septembre, la date limite fixée par la Ligue. Le boss du PSG a présenté un courrier émanant du Qatar, mais qui n’a aucune validité en la circonstance. (…) Dans l’entourage du président du PSG, on explique « avoir envoyé le casier du Qatar, traduit en français » et on estime « avoir rempli la demande ». Mais face à la situation, on assure aussi « avoir l’intention de solliciter un sursis ». Dans cette affaire, la LFP marche sur des œufs. Elle n’a évidemment pas du tout envie d’exclure al-Khelaïfi, dont le poids est considérable, de son CA. Mais elle ne peut pas faire non plus n’importe quoi. Les textes sont clairs : sans extrait de casier judiciaire B3 fourni dans les délais impartis, une candidature n’est pas recevable. »

Enfin, « Nasser al-Khelaïfi va rencontrer, la semaine prochaine, Michel Cadot, le préfet de police de Paris, au sujet du retour des ultras du PSG au Parc des Princes. Des dirigeants du club, cet été, s’étaient vu signifier que la préfecture n’y était pas favorable. En juillet dernier, le président parisien avait aussi vu le ministre de l’Intérieur. La position ministérielle ne va pas non plus dans le sens du retour des ultras. »

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