[29/8] Revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce lundi 30 août 2016.

« Le PSG, indigent et longtemps inoffensif, a concédé sa première défaite de la saison à Monaco (3-1), lors du choc de la 3e journée de Ligue 1, dont les nouveaux leaders sont l’ASM et… Guingamp, plus petit budget du championnat (25M€, comme Angers) ! s’amuse l’AFP. Inévitablement, les comparaisons accompagneront les pas d’Unai Emery à la tête de l’équipe parisienne, qui reste sur deux quadruplés domestiques avec Laurent Blanc. (…) Plus que le résultat, logique, et le recul à la 3e place, c’est le contenu ou plutôt le manque de contenu qui interpelle côté parisien, où malgré la titularisation de Marco Verratti (en remplacement de Javier Pastore forfait), les joueurs ont paru souvent perdus sur le terrain et ont souvent couru dans le vide. Signe que le changement tactique d’Unai Emery a du mal à être assimilé. »

« Elle était le dernier tombeur du PSG en L 1, en mars (2-0), l’ASM a eu le talent, la discipline et l’organisation pour remettre ça, chez elle, cinq mois plus tard, créant la première grosse sensation de l’été, explique L’Equipe. Sans Thiago Silva ni Marquinhos, la défense parisienne n’apporte plus les mêmes garanties, le moindre centre, la moindre contre-attaque, le moindre coup de pied arrêté devient un problème. Le reste de la production parisienne en deviendrait presque accessoire. Mais Paris n’a pas seulement défailli en défense. Son jeu s’est concentré presque exclusivement du côté d’Aurier, et ses milieux offensifs excentrés (Di Maria et Lucas) ont passé leur temps à l’intérieur du jeu, tentant de trouver Cavani dans des passes courtes prévisibles. (…) Les Parisiens vont passer la trêve à réfléchir. Les débats ne vont pas manquer pour une équipe qui n’avait plus encaissé trois buts en L 1 depuis le 15 mars 2015, à Bordeaux (3-2). David Luiz va ressasser et Emery devrait avoir des soucis de sommeil. (…) David Luiz a confirmé, avant son geste incontrôlé, qu’il ne dégageait qu’une sérénité toute relative ces dernières semaines. Son incroyable et indéniable envie, visible hier dès les premières minutes, ne peut plus masquer le reste : ces lacunes. À moins d’une hécatombe, le voir reporter le maillot du PSG dans un match à enjeu semble en l’état quasiment impossible. David Luiz est aujourd’hui quatrième, voire cinquième (derrière Aurier) dans la hiérarchie des défenseurs centraux. »

Les notes de L’Equipe : Trapp 4 / Aurier 5 / David Luiz 2 / Kimpembé 5 / Kurzawa 3 / Verratti 3 / Thiago Motta 4 / Rabiot 5 / Lucas 4 / Cavani 4 / Di Maria 5.

Les notes du Parisien : Trapp 5 / Aurier 5.5 / David Luiz 4 / Kimpembé 5 / Kurzawa 4 / Verratti 4 / Thiago Motta 4.5 / Rabiot 5 / Lucas 4 / Cavani 4 / Di Maria 3.

« Il y a deux façons d’analyser la chute brutale du PSG. La première conduit à rappeler qu’on ne juge pas les grosses équipes au moins d’août, qu’elles n’ont aucune raison d’être prêtes collectivement et individuellement à ce moment-là de la saison, surtout quand une nouvelle méthode d’entraîneur se met en place. La seconde se nourrit d’inquiétudes et de questions sans réponse, laissant apparaître un PSG déjà moins fort que la saison passée, aux failles béantes, devant et au milieu, et personne ne peut dire si c’est passager ou appelé à durer, écrit Le Parisien. Le secteur offensif parisien a longtemps ressemblé à un désert et le milieu à un lac d’eau douce. Si, en plus, David Luiz se transforme en Nicolas Nkoulou du samedi , ça ne peut pas marcher. (…) Unai Emery a déjà grillé un joker et c’est tôt dans la saison. (…) A 2-0, quand il fallait remonter le score, le Basque a sorti David Luiz… pour Meunier, positionné en ailier droit. Ben Arfa et Augustin ont regardé ce changement depuis la touche où ils s’échauffaient et ils n’ont rien compris. Ils ne sont pas les seuls. »

« C’est aussi le genre de match et de défaite surtout qui doit donner envie de recruter dans les derniers instants du mercato » lance le quotidien francilien.

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