Manchester City / PSG : Les notes
Laurent Blanc a aligné une équipe surprenante (3-5-2) pour affronter Manchester City. Un choix qui ne s’est pas avéré payant car le Paris Saint-Germain a été d’une faiblesse rare dans le jeu collectif. Incapables de développer des actions, les joueurs de Pellegrini en ont profité. Le scénario du match aurait même pu être pire si Aguero avait transformé son pénalty. La blessure de Thiago Motta a forcé Laurent Blanc à repasser à une composition plus classique (4-3-3) en seconde période. Si le PSG a été un peu plus dangereux, les Mancuniens n’ont pas vraiment souffert. Pire encore, ils ont marqué par l’intermédiaire de De Bruyne (76′). Même menés, les joueurs de la capitale n’ont pas réussi à enflammer la fin de la rencontre et s’inclinent logiquement. Encore un échec pour Paris au stade des quarts de finale de Ligue des Champions.
Trapp (5) : Face à Aguero qui se présentait seul face à lui, il a dû concéder un pénalty (29′) que l’Argentin n’a pas cadré. Présent dans le domaine aérien sur les coups de pied arrêtés de City et précis dans son jeu aux pieds, il a longtemps vu les tirs anglais fuirent son cadre jusqu’à la frappe chirurgicale de De Bruyne.
Maxwell (4) : Juste techniquement, il a pu se sortir de situations délicates. Néanmoins, il n’a jamais trompé la vigilance Sagna qui a finalement passé une soiré assez tranquille.
Marquinhos (6) : Il a été trimbalé à de nombreux postes au cours de cette rencontre. Mais quelque soit son positionnement, en défense ou au milieu de terrain, il a assuré l’essentiel. Sa rigueur et son agressivité n’ont pas été suivi de tous.
Thiago Silva (6.5) : Au milieu de la charnière centrale en première mi-temps, il a comblé les absences de ses coéquipiers. Ses interventions face à De Bruyne ont été précieuses. Dans une défense plus classique après la pause, il est resté indispensable. Trop esseulé, il n’a pas pu empêcher les Citizens de marquer.
Aurier (2) : En difficulté sur ses premiers ballons, il avait semblé se reprendre mais sa mauvaise relance (29′), qui a permis à Aguero d’obtenir un pénalty, l’a complètement fait sombrer. Jusqu’à la mi-temps, il a multiplié les erreurs en tout genre. De manière logique, il a été remplacé (61′) par Pastore qui a apporté un peu plus de dynamisme dans l’entre-jeu.
Van der Wiel (4) : Après une première demi-heure transparente, il a commencé à prendre son couloir et réussir quelques débordements. Toutefois, ces centres sont restés trop rares et ils ont surtout été mal ajustés.
Thiago Motta (3) : Sous la pression des milieux anglais, il a eu énormément de mal à ressortir le ballon. Pour ne rien arranger, il s’est blessé derrière la cuisse en fin de première mi-temps. Il a donc cédé sa place à Lucas (5). Le Brésilien, malgré une envie indéniable, n’a pas pu faire de grandes différences.
Rabiot (5) : Il a essayé de percer les lignes adverses balle aux pieds mais il était bien isolé pour inquiéter ses adversaires. Sans espaces au milieu de terrain ou pris dans la tenaille anglaise, il a fini par rendre les armes mais avec honneur contrairement à d’autres coéquipiers. Il a fini sa rencontre au poste de sentinelle.
Di Maria (3) : Placé au milieu de terrain, il a balbutié son football. Jamais dans le bon tempo, des dribbles inefficaces… Tout y est passé. Arrivé cette année pour apporter son expérience et sa touche technique, il a failli à sa mission lors de ces quarts de finale.
Cavani (4) : Dans un poste d’attaquant axial, il a touché peu de ballons convenables. Au final, il s’est surtout signalé par des retours défensifs importants sauf sur le but où De Bruyne qui s’est défait de son marquage pour marquer. En fin de match, il a eu une balle d’égalisation (79′) mais Hart a remporté son duel.
Ibrahimovic (3.5) : Il s’est procuré deux grosses occasions sur des coup-francs (16′ et 48′). Mais à chaque fois, Hart s’est interposé et a repoussé le ballon en corner. En dehors de ces deux tentatives, il a été inexistant dans le jeu. Battu dans les duels et inefficace lors de ses décrochages, il n’a pas pesé en attaque. En fin de rencontre, il a même gâché des actions parisiennes par des positions de hors-jeu incompréhensibles.
