
PSG : Les discussions toujours en cours dans les Yvelines pour le nouveau stade
Après les récentes passes d’armes entre le PSG et la Mairie de Paris, le club de la capitale poursuit son bout de chemin vers son émancipation en ce qui concerne son stade. En effet, les discussions se poursuivent dans les Yvelines dans ce sens.
Si la région Île-de-France a accordé une enveloppe et la réservation d’un terrain de 50 hectares pour le futur stade du Paris Saint-Germain, la Mairie de Paris espère entraver à cet amendement en passant par la justice. Une nouvelle qui ne semble pas perturber Jean-Michel Fourgous, président (LR) de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines : « C’est ce qu’on appelle un coup politique, un coup de pression. Une manœuvre hors sol et un peu désespérée. Franchement ça ne m’inquiète pas d’ailleurs, je ne suis pas sûre que le PSG est très attentif à cela« , confie l’élu à nos confrères du Parisien, qui semble avoir un terrain prêt à accueillir le club de la capitale sur la base de loisirs dans la commune de Montigny-le-Bretonneux. Concernant les bruits autour d’un « PSG Land« , un stade de 80 000 places capable d’accueillir concerts, cinémas, magasins, restaurants et hôtellerie , Jean-Michel Fourgos se confie également : « Je ne peux pas trop en dire car c’est quand même peut-être mes futurs clients, mais les réunions que j’ai avec eux sont quand même très cadrées et très sérieuses. Ils veulent un produit, un projet, avec une attractivité supérieure comme ce qui se fait actuellement et là-dessus, la réserve foncière du stade actuel ne répond pas au cahier des charges du PSG. C’est bien simple, ils veulent l’un, voire le plus beau stade au monde« .
Pour rappel, toujours selon les informations du Parisien à ce sujet, Nasser Al-Khelaïfi resterait infléxible et camperait sur sa position : le PSG ne restera pas au Parc des Princes s’il en n’est pas le propriétaire. En face, la Mairie de Paris ne serait plus du tout ouverte à cette option. Ainsi, la probabilité de voir le Paris Saint-Germain quitter le Parc des Princes prend de l’ampleur avec le temps.