Revue de Presse PSG : LdC, PSV, Dembélé, Lee, Hakimi…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 23 octobre 2024. Le match nul frustrant du PSG face au PSV Eindhoven (1-1) en Ligue des champions, Les difficultés de Lee Kang-In en faux numéro 9, Achraf Hakimi a sonné la révolte parisienne, le nouvel échec d’Ousmane Dembélé…

Une L'equipe

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au match nul frustrant du PSG face au PSV Eindhoven (1-1). Dominateur avec une multitude d’occasions, le club parisien a finalement obtenu le point du match nul en égalisant sur un but d’Achraf Hakimi (1-1). Les Rouge & Bleu ont été plombés par leur manque d’efficacité. « Incapable de battre le PSV Eindhoven (1-1), Paris a rappelé à l’Europe, tout à la fois, qu’il a rajeuni ses cadres, que son talent majeur est parti, et qu’il faut avoir un peu plus de qualité offensive pour être sûr de gagner un match pareil, à 26 tirs à 8 et quelques énormes moments de tempête, au coeur de la seconde période. » Si ce PSG-là semblait de toute façon peu armé pour finir dans le top 8 européen, il n’a pas non plus encore la tête d’un grand d’Europe. Il va désormais falloir se qualifier mais surtout régler la mire devant les cages adverses. Un homme symbolise parfaitement cette maladresse parisienne : Ousmane Dembélé. Le numéro 10 parisien a enchaîné les occasions et notamment un gros raté à quelques mètres des cages, en envoyant le ballon sur la transversale.

« Il n’y aura pas eu grand-chose à reprocher aux Parisiens dans l’attitude, dans leur alternance intéressante entre les transitions rapides et les situations venues au bout de la patience, et leur seconde période aura été plus généreuse encore, avec un côté droit franchement réveillé, et l’égalisation méritée d’Hakimi par une frappe puissante (55e) », analyse L’E. Mais ce mardi soir, il aurait fallu plus qu’une domination à outrance. Il aurait peut-être fallu un vrai avant-centre, chose que n’a pas pu faire Lee Kang-In dans ce rôle de faux numéro 9. Les Rouge & Bleu auraient même pu l’emporter en fin de rencontre mais « il y aura eu ce penalty d’abord accordé par M. Nyberg et justement annulé pour un tacle régulier d’Olivier Boscagli sur Asensio (90e+ 3) » puis une tête rageuse de Marquinhos repoussée sur sa ligne par Walter Benitez (90e+4). Avec 62 tirs en 3 rencontres de C1, le PSG a donc seulement marqué deux buts dans ce nouveau format (une réalisation de Hakimi et un c.s.c).

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Le quotidien sportif fait également quelques focus sur des individualités parisiennes. Préféré à Marco Asensio pour débuter dans le rôle de faux numéro 9, Lee Kang-In a livré une rencontre très compliquée. Une titularisation qui a déçu et prouve une nouvelle fois les difficultés parisiennes à trouver un patron offensif dans la surface adverse. Après un match plutôt réussi à ce poste face au Stade Rennais (victoire 3-1, le 27 septembre), le Sud-Coréen sort de deux prestations très compliquées dans ce rôle, face à Arsenal (défaite 2-0, le 1er octobre) et le PSV Eindhoven (1-1). Le milieu offensif de 23 ans n’a jamais été trouvé dans la surface et a passé son temps à décrocher. Le choix de Luis Enrique d’aligner Lee Kang-In à ce poste plutôt que des joueurs comme Marco Asensio et Randal Kolo Muani ressemble à une mauvaise tactique. Lors de sa signature chez les Rouge & Bleu il y a quinze mois, l’ancien de Majorque ne s’attendait pas à jouer dans un rôle aussi inhabituel. Au PSG, le principal danger est identifié et il vient surtout de ses joueurs de couloir (Bradley Barcola et Ousmane Dembélé). Ainsi, la question du successeur de Kylian Mbappé se pose toujours. « On le sait, Luis Enrique n’a pas souhaité recruter un 9 de métier, goleador patenté, cet été. » Les deux buts de la saison en C1 sont venus des latéraux, Nuno Mendes et Achraf Hakimi.

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En revanche, Achraf Hakimi a livré une performance de très bonne facture sur la pelouse du Parc des Princes ce mardi soir. Auteur du but égalisateur en seconde période, le latéral droit du PSG a tenté jusqu’au bout pour obtenir la victoire. Le Marocain a enchaîné les courses dans son couloir droit en touchant 94 ballons dans cette rencontre. Avec la fin de l’ère des stars, l’ancien Madrilène a compris qu’il fallait endosser un rôle nouveau, celui d’un leader, « un statut qu’il entendait assumer pleinement. Sur et en-dehors du terrain. » Mais aujourd’hui, Achraf Hakimi porte une grande partie de l’animation offensive de son équipe sur les épaules. Comme souvent, la paire Dembélé-Hakimi apporte le danger dans les matches de Ligue des champions. Si en première période, l’international marocain s’est un peu emmêlé dans ses choix techniques, il a aussi semblé emprunté dans quelques duels face à Noa Lang.

Mais, le joueur de 25 ans a haussé le niveau dès le retour des vestiaires. Il a pu exprimer sa dimension athlétique avec des appels incessants dans son couloir droit. « Quand il dispose de ces jambes-là, quand il joue sur ses qualités, Hakimi n’a que peu d’équivalent athlétique en Europe à son poste. Sa relation technique avec Dembélé en fait une arme redoutable. » Cependant, la difficulté du PSG de trouver un numéro 9 de métier ne permet pas de couper les nombreux centres du Marocain, surtout avec l’absence de Gonçalo Ramos. « Luis Enrique a mis en place un système censé mettre en valeur les qualités d’Hakimi. Et c’est le cas. Mais cette logique se heurte aujourd’hui aux manques de l’effectif », conclut L’E.

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De son côté, Le Parisien revient également sur ce match nul du PSG face au PSV (1-1) et pointe du doigt le manque de réalisme offensif des joueurs de Luis Enrique. Après trois journées de Ligue des champions, le club de la capitale a seulement empoché quatre points et complique sérieusement sa tâche pour une qualification directe en 8es de finale de la compétition. Pourtant, cette soirée européenne était l’occasion parfaite pour faire le plein de confiance face à un adversaire à sa portée. Mais au lieu de cela, les Parisiens pourront nourrir de gros regrets après avoir vu un tel déchet dans le dernier geste. « Les 25 premières minutes avaient un temps dessiné les contours d’une soirée prometteuse. On se disait que ce PSG s’était enfin mis en mode Ligue des champions : intense à la récupération du ballon, dynamique dans les transmissions, l’équipe parisienne manquait seulement d’efficacité dans le dernier geste. »

Les Rouge & Bleu ont enchaîné les occasions par Bradley Barcola, Ousmane Dembélé, Lee Kang-In et Achraf Hakimi. Il a finalement fallu attendre un but du Marocain en seconde période pour mettre fin à une disette de 94 tirs consécutifs sans un buteur parisien en LdC. Si Ousmane Dembélé représente parfaitement les maux parisiens dans la finition, il ne faut pas lui mettre tous les problèmes de cette équipe sur le dos. La question d’un vrai numéro 9 devient urgente. « Jouer sans attaquant en Ligue 1 est une chose, appliquer le même schéma en Ligue des champions, avec un Kang-In Lee qui dézone en permanence, alors qu’il possède avec Marco Asensio, certainement le joueur ayant la meilleure compréhension, en est une autre. Et ce n’est pas le menu copieux (Atlético de Madrid, Bayern Munich, Manchester City) qui incite à l’optimisme. »

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Enfin, le quotidien francilien analyse la performance d’Ousmane Dembélé. Écarté du groupe il y a trois semaines lors du déplacement sur la pelouse d’Arsenal (défaite 2-0), l’ailier de 27 ans était attendu au tournant ce mardi soir au Parc des Princes face au PSV Eindhoven. Et malheureusement, l’international français a une nouvelle fois déçu avec un déchet technique hallucinant dans le dernier geste (26 ballons perdus au total). Le numéro 10 parisien avait déjà perdu 10 ballons sur 18 touchés dans le premier quart d’heure de la rencontre. Les prémices d’une soirée compliquée pour l’ancien Barcelonais. À la pause, il avait seulement réussi 1 dribble. À cela s’ajoute un manque d’efficacité face au but adverse avec un tir sur la transversale (19e) et une frappe au-dessus du but (30e). Surtout, c’est lui qui a perdu le ballon sous pression sur l’ouverture du score de Noa Lang.

Mais comme souvent, Ousmane Dembélé montre deux visages dans une rencontre. « Malgré une première période compliquée et une complicité inexistante avec Hakimi, le Français n’a jamais cessé de percuter, de combiner et a bien tenté de lancer la révolte parisienne sur une frappe puissante détournée par Benitez (50e) ou en décalant à plusieurs reprises son partenaire du couloir droit. » Cependant, il faisait toujours preuve de déchet sans trouver la faille. Luis Enrique n’a pas hésité à le remplacer en fin de rencontre. « Dembélé, qui malgré son manque de réussite donnait l’impression d’être le seul à créer des étincelles, quittait la pelouse à la 81e minute, fut suppléé par Senny Mayulu et dans cette fin de match, il ne se passait plus grand-chose hormis une tête de Marquinhos sur un corner d’Asensio (90e + 6). C’est aussi ça, le paradoxe Dembélé », conclut LP.

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