
La Mairie de Paris veut renouer le dialogue avec le PSG pour le Parc des Princes
Désireux de quitter le Parc des Princes, le PSG voit la Mairie de Paris vouloir renouer le dialogue. Mais il n’est toujours pas question d’une vente du stade.
Nasser al-Khelaïfi n’a pas hésité à le rappeler ces dernières semaines. Le PSG est désireux de quitter le Parc des Princes. Face au refus de la Mairie de Paris pour une vente du stade, le président parisien est à la recherche d’un nouveau terrain pour construire sa future enceinte et ainsi devenir propriétaire.
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« La cession du Parc des Princes n’est pas sur la table, parce que le Conseil de Paris en a décidé ainsi »
Cependant, la Mairie de Paris est contre cette idée et veut renouer le dialogue. Présent sur BFM Paris, l’actuel premier adjoint de la Mairie de Paris mais aussi candidat à la succession d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, veut repartir sur des bases saines avec le PSG. Mais, il n’est toujours pas question d’une vente du Parc des Princes. « Le PSG est un club pour lequel nous avons de l’affection, pas seulement moi mais les Parisiens, les Grand-parisiens. On a beaucoup de respect (…) Mon ambition est simple: repartir sur des bases de dialogue que j’espère saines, dans lequel la cession du Parc des Princes n’est pas sur la table, parce que le Conseil de Paris en a décidé ainsi. Le Conseil de Paris s’est très clairement exprimé contre une vente du Parc des Princes mais aussi pour proposer des choses très inovantes qui garantissent le droit de l’actionnaire, le développement économique et garantisse à celui qui paie les travaux la capacité à l’amortir dans la durée, pour que ça ne soit pas à fonds perdus et qu’ils y trouvent leurs intérêts financiers. Je pense qu’en se mettant de façon dépassionnée et sérieuse autour de la table on pourrait trouver très facilement une solution. »
Emmanuel Grégoire juge également utopique la construire d’un nouveau stade prochainement. « Il faut comprendre que construire un stade de 100.000 places avec toutes les choses dont on a besoin, ça n’existe pas en moins de 15 ans. Pour peu que ça soit possible entre la législation environnementale, les contraintes techniques de circulation et de transports en commun… Je leur souhaite bon courage. »