
Revue de presse PSG : Jeunesse, Vitinha, Business…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 28 mai 2025. Le choix gagnant de la jeunesse, comment le PSG est devenu l’une des plus grandes marques de sport du monde, Vitinha, le chef d’orchestre du PSG…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le choix du PSG depuis deux saisons de miser sur la jeunesse dans son recrutement. « Ils ont l’âge de passer le permis de conduire, parfois même le bac. Ils sont jeunes, ambitieux, et ils font partie des figures de ce PSG revitalisé, derrière les cadres plus expérimentés. Ils s’appellent Nuno Mendes (22 ans), Bradley Barcola (22), Joao Neves (20), Willian Pacho (23), Désiré Doué (19), Warren Zaïre-Emery (19), à un degré moindre, Gonçalo Ramos (23) ou encore Lucas Beraldo (21). » Le virage pris il y a deux ans, après des années de bling-bling assumé, reposait sur un drôle de pari : miser sur des joueurs à fort potentiel mais pas encore installés parmi le gratin international, avance L’Equipe. En un ou deux ans, ils ont acquis une autre dimension et largement participé à écrire une des plus belles saisons de l’histoire parisienne. « Individuellement, ils ont à peu près tous passé un cap au cours de cette saison aux allures de roman d’apprentissage. Ils ont souffert ensemble, traversé un automne agité qui les a fait grandir et gagner en expérience. On n’aurait pas écrit ça quelques années en arrière, où les plus jeunes éléments de l’effectif ressentaient une vive défiance de la part des entraîneurs et d’une partie du vestiaire (et ils le leur rendaient bien), mais cette nouvelle génération a trouvé dans le PSG d’aujourd’hui un contexte favorable à son développement », souligne L’Equipe. Conscient que jouer dans un club comme Paris peut être compliqué, Luis Enrique n’a jamais voulu griller les étapes. Quand ils connaissaient des périodes de moins bien (Barcola, Doué, Neves…), il prenait soin de les épauler, de leur témoigner sa confiance, leur assurant que c’était juste passager et que cela allait revenir. Résultat, on sent chez plusieurs joueurs un épanouissement, chacun dans son registre, conclut le quotidien sportif.

De son côté, Le Parisien fait un focus sur Vitinha. Le quotidien francilien estime que le numéro 17 du PSG est devenu une référence à son poste et un maillon essentiel de l’équipe de Luis Enrique. Le Parisien estime que le rôle de l’international portugais est primordial dans la réussite du PSG cette saison. « Chef d’orchestre chargé de dicter le tempo, Vitinha endosse depuis plus d’un an le costume d’interprète de la philosophie de jeu désirée par Luis Enrique, à l’origine de son replacement devant la défense. » Parfois avec difficulté, à l’image de son match manqué à Aston Villa, ou de son match retour moins abouti contre Arsenal, deux rencontres au cours desquelles il a eu du mal à résister à la forte intensité de l’adversaire. Mais le plus souvent avec justesse qui en fait désormais un milieu de haut niveau, souligne Le Parisien. « Véritable plaque tournante capable de toucher plus d’une centaine de ballons sur un match, le Portugais est à la fois attendu dans un rôle de premier relanceur pour se défaire de la pression et de joueur d’équilibre en charge de la récupération et d’initier le contre-pressing. Des tâches pas toujours évidentes pour un milieu de sa dimension (1m72) encore bousculé dans l’impact. » Son humilité et sa détermination lui ont permis de faire une partie du chemin. Luis Enrique s’est chargé du reste en lui fournissant les outils nécessaires pour parfaire sa formation dans ce rôle si exigeant. L’entraîneur échange régulièrement avec son joueur sur les spécificités de ce poste, montages vidéo à l’appui, tout en l’incitant à élargir sa palette et à changer de position pendant le match pour devenir encore plus complet. En interne, on estime que l’Espagnol a fait progresser le numéro 17 de près de 30 % et que le joueur est aujourd’hui à 80 % de son potentiel, conclut Le Parisien.
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Le Parisien évoque aussi le business du PSG et comment le club de la capitale est devenu l’une des plus grandes marques de sport du monde. « Au PSG, si le projet sportif a parfois manqué de cohérence et de lisibilité, le développement économique est un cas d’école. Acheté 70 millions d’euros en 2011, le club est évalué entre 3,5 et 4,2 milliards selon les études alors que le chiffre d’affaires a bondi de 95 millions d’euros en 2011 à 806 millions d’euros en 2024. Avec la campagne en Ligue des champions et la perspective de la Coupe du monde des clubs, le CA va encore atteindre un niveau record en 2025. » Lors de sa première phase de développement, entre 2011 et 2021, le club a dopé sa croissance grâce aux généreux donateurs qatariens, avance le quotidien francilien. La première étape du projet était simple : positionner Paris sur la carte, attirer l’attention des fans et des sponsors, asseoir la notoriété du PSG pour lui permettre de devenir l’une des plus grandes marques de sport du monde, souligne Le Parisien. « Nasser al-Khelaïfi a toujours poussé ses équipes à faire preuve d’audace. Au fil des années et des collaborations, malgré des résultats sportifs souvent décevants à l’échelle européenne, le PSG est devenu un club tendance. La collaboration avec Jordan Brand lancée en 2018 est un coup de génie qui sort le club de l’univers du foot. Les maillots parisiens s’affichent sur les parquets de NBA et même lors des fashion week. » La vraie bascule intervient en 2017 avec les signatures de Neymar et Kylian Mbappé. Paris entre dans une nouvelle dimension, un phénomène hors norme qui va même s’accentuer avec l’arrivée de Lionel Messi en 2021. Les sponsors affluent, les compteurs explosent. L’objectif est désormais de rendre le club de moins en moins dépendant du Qatar. Pas question cependant d’imaginer un désengagement, conclut Le Parisien.