
Revue de presse PSG : Kimpembe, FFF, Franck Le Gall…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 9 septembre 2025. Presnel Kimpembe, le plus titi de tous les titis, Franck Le Gall, médecin de l’équipe de France, dans le viseur du PSG après les blessures de Doué et Dembélé, l’actualité des Bleus marquée par la colère du PSG…

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le départ de Presnel Kimpembe du PSG après 20 ans au sein du club. On peut penser qu’il aurait rêvé d’une autre sortie de scène. Autre chose que cet exil vers le Qatar SC, à 30 ans, encouragé par un club qui nourrissait de sérieux doutes sur son retour au plus haut niveau après deux années presque blanches. Mais à vrai dire, gamin, un tel parcours ne faisait même pas partie de ses rêves. Presnel Kimpembe quitte le PSG où il a passé deux décennies et tout connu. Jusqu’à la consécration en Ligue des champions, le 31 mai dernier sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich, lance le quotidien sportif. La trajectoire sportive du défenseur a des allures de fable. À dix ans, le frêle gaucher est repéré par les recruteurs du club de la capitale qui lui proposent de rejoindre ce qu’on n’appelle pas encore la préformation. Pendant des années, il trace sa route sans sortir du lot. Il est alors un parmi d’autres, dans l’ombre des pépites de la génération 95, Hervin Ongenda, Mike Maignan, Adrien Rabiot, ou encore son pote Kingsley Coman, surclassé. En moins de 17 ans, Kimpembe est même basculé dans l’équipe B, souligne L’Equipe. « Il arrache sur le fil un contrat de stagiaire ; il devra attendre l’année de ses 20 ans pour signer professionnel. Un premier déclic se produit vers 17 ans. Il grandit d’un coup, se développe sur le plan athlétique, franchit enfin les étapes. Les moins de 19 ans, l’équipe réserve, avant de taper dans l’œil de Jean-Louis Gasset. L’adjoint de Laurent Blanc le prend sous son aile, lui fait faire un travail individualisé pour réduire ses manques. » Son entrée dans le grand monde va précisément intervenir le 14 février 2017, face au FC Barcelone, rappelle le quotidien sportif. Ce soir-là, le jeune titi muselle la « MSN » et change les regards portés sur lui. Un point de bascule dans sa carrière. Il intègre pleinement la rotation aux côtés de Thiago Silva et Marquinhos. Il devient international, fait partie du groupe sacré champion du monde en Russie un an plus tard. Le Qatar a fait en sorte de lui assurer une sortie en douceur, en ayant conscience qu’elle est provisoire. Kimpembe quitte le club de sa vie avec la bagatelle de 241 matches disputés chez les pros (3 buts), 27 trophées amassés et un statut de légende, conclut L’Equipe.

De son côté, Le Parisien évoque Franck Le Gall, médecin de l’équipe de France qui est dans le viseur du PSG depuis les blessures d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué contre l’Ukraine vendredi soir. « Son nom n’apparaît nulle part tout au long des quatre paragraphes du communiqué agacé, publié par le PSG dimanche, mais il est l’homme particulièrement visé par la diatribe parisienne. Car derrière « le staff médical de l’équipe de France », accusé par les vainqueurs de la dernière Ligue des champions d’avoir ignoré les alertes autour des risques de blessure de ses joueurs, il y a surtout son responsable : le médecin des Bleus, Franck Le Gall« , avance le quotidien francilien. Le praticien et son travail sont mis en cause dans une polémique entre l’un des clubs les plus puissants du monde et l’équipe de France. Où le Paris Saint-Germain l’accuse, pêle-mêle, de ne pas avoir pris en compte ses « recommandations médicales » et dénonce « l’absence totale de sollicitation et de concertation », indique Le Parisien. Sans le citer, Didier Deschamps a défendu la méthode Le Gall lundi en conférence de presse. « S’interroger sur les raisons qui ont poussé « DD » à faire entrer Ousmane Dembélé à la pause à Wroclaw moins d’une semaine après sa blessure musculaire avec Paris contre Toulouse et avec un seul entraînement collectif dans les jambes, c’est se plonger dans treize années d’habitudes prises par ce membre un peu particulier du staff, qui exerce en parallèle en libéral à Nîmes et Marseille, et le reste de l’encadrement des Bleus. » Frédéric Bompard, ancien adjoint de Rudi Garcia à Lille et Marseille, a tenu à prendre sa défense. « S’il avait eu un doute sur Dembélé, Franck n’aurait pas forcé. Même pas en rêve. C’est même l’inverse. Si l’entraîneur dit qu’il lui faut absolument tel joueur, lui peut parfaitement dire : non, il n’est pas apte. » Le PSG assure, de son côté, avoir envoyé toutes les informations nécessaires à la prise en charge de ses joueurs avant le rassemblement par mail, et même, exceptionnellement, un courrier officiel, la veille du match, pour souligner qu’il y avait un très gros risque de blessure pour Dembélé, compte tenu de son état de fatigue. Et le PSG de pointer l’ego du médecin, lance le quotidien francilien. La charge du PSG n’est pas la première encaissée par le docteur Le Gall. En 2014, le médecin met en cause le protocole médical du Bayern Munich et de son emblématique praticien, Hans-Wilhelm Müller-Wohlfahrt, dans le forfait de Franck Ribéry pour le Mondial au Brésil. Autre star, et autre polémique huit ans plus tard, après le forfait de Karim Benzema pour le Mondial au Qatar acté par l’équipe de France. Après la Coupe du monde, l’agent du joueur, Karim Djaziri, estime que le Ballon d’or 2022 aurait pu être rétabli pour les huitièmes de finale et regrette un diagnostic précipité du docteur Le Gall, conclut Le Parisien.
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L’Equipe évoque aussi l’actualité des Bleus qui est restée marquée par la colère du PSG après les blessures d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Lors de la conférence de presse de veille de match contre l’Islande, il a encore été beaucoup question des blessures de Désiré Doué et d’Ousmane Dembélé, indique le quotidien sportif. Dans le groupe France, il y a encore des joueurs du PSG. Mais Lucas Chevalier n’a pas vocation à jouer ce match, alors que Lucas Hernandez part aussi de loin. Le seul joueur susceptible de jouer ce soir, c’est Bradey Barcola. L’utilisation de l’ancien Lyonnais, qui a déjà joué 76 minutes vendredi, ce soir, va être scrutée, avance L’Equipe. Le ressenti de Bradley Barcola ne doit pas être négatif parce qu’il figurait bien dans l’équipe des titulaires lors de la mise en place à huis clos, assure L’Equipe. « Un peu plus tôt, Philippe Diallo a écrit à Nasser al-Khelaïfi. Il voulait jouer l’apaisement avec le président du PSG, mais il a aussi expliqué avoir une confiance absolue dans le staff des Bleus, en rappelant que l’équipe de France était au-dessus de tout. » Il a aussi invité les uns et les autres à s’interroger sur le calendrier international qui contient trop de matches et à prôner une bonne collaboration avec les clubs, conclut le quotidien sportif.