PSG : Kheira Hamraoui réclame 3,5M€ au club, qui se dit « serein »

L’ancienne milieu de terrain Kheira Hamraoui poursuit le Paris Saint-Germain devant les Prud’hommes, l’accusant de « harcèlement moral » et réclamant plus de 3,5 millions d’euros de dommages et intérêts suite à son agression de 2021. Le PSG réfute et assure avoir « tout mis en œuvre » pour sa protection.

L’audience très attendue opposant Kheira Hamraoui au Paris Saint-Germain s’est déroulée ce lundi devant le Conseil des Prud’hommes de Paris. L’ancienne internationale française, qui a quitté le club en juin 2023, accuse son ex-employeur de harcèlement moral et de manque de soutien après la violente agression dont elle a été victime en novembre 2021. La somme réclamée par l’avocat de la joueuse de 35 ans, selon Le Parisien, est considérable : plus de 3,5 millions d’euros de dommages et intérêts. La décision concernant ce litige majeur, organisé en amont de celui de Kylian Mbappé, est attendue le 16 décembre prochain.

« Une baffe dans la figure » : Les arguments chocs de la défense d’Hamraoui

Au cœur des débats, l’avocat de Kheira Hamraoui a pointé du doigt un traitement jugé inacceptable. Il a notamment fait valoir que sa cliente aurait été « incitée à quitter » le PSG et qu’elle a été contrainte de s’entraîner seule pendant cinq mois. « Elle s’est entraînée seule pendant cinq mois. Un jour, elle a vu que son numéro, le 14, avait été attribué à une autre joueuse. C’est une baffe dans la figure« , a plaidé Me Garbarini.

La défense de la milieu de terrain reproche clairement au club une mise à l’écart et un manquement à son obligation de protection après l’incident, potentiellement lié à une rivalité avec son ex-coéquipière Aminata Diallo.

La riposte du PSG : « le club a protégé madame Hamraoui »

De son côté, le Paris Saint-Germain a formellement rejeté les accusations. Représenté par Me Louzier, le club a demandé à ce que Hamraoui soit déboutée. Le PSG insiste sur le fait qu’il a pris des mesures concrètes, notamment en saisissant la médecine du travail et en lui fournissant une sécurité rapprochée.

Dans un communiqué officiel publié après l’audience, le club de la capitale se dit « convaincu d’avoir toujours agi dans le respect du droit » et aborde la procédure « avec sérénité« . Le club ajoute par ailleurs que la carrière sportive d’Hamraoui s’est poursuivie « dans des conditions normales au sein du groupe professionnel » en 2022-2023, puisqu’elle a pris part à la quasi-totalité des matchs officiels jusqu’à la fin de son contrat, remettant ainsi en cause la thèse du harcèlement moral. Le rendez-vous est donné le 16 décembre pour connaître le jugement de ce dossier qui a marqué l’actualité du PSG Féminine.

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