Taarabt s'impatiente mais espère toujours le PSG
Annoncé comme imminent, le
transfert d’Adel Taarabt au Paris
Saint-Germain a du plomb dans l’aile depuis quelques
jours. Priorité des investisseurs qataris, le milieu de terrain des
Queens Park Rangers ne semble pas être celle d’un
Leonardo qui ne se presse pas pour finaliser les
négociations. Les Londoniens souhaitent récupérer 10
millions d’euros plus bonus quand le Directeur Sportif
parisien n’est disposé qu’à en offrir que 8.
Aujourd’hui les discussions entre les différentes parties
sont gelées, au grand désespoir du jeune joueur de
22 ans qui se voyait déjà revêtir la tunique
Rouge et Bleu. « J’ai clairement montré
mon envie aux deux clubs de rejoindre Paris. J’ai même consenti des
efforts sur les conditions salariales. Je ne suis pas sûr que la
différence entre ce que réclame mon club et ce que propose le
PSG soit insurmontable pour les nouveaux propriétaires. On est
passés de 15 à 10 M€. C’est quand même un bel effort et ce
qui est clair, c’est que je n’irai pas au clash avec mon club. Je
pourrais, mais ça ne me ressemble pas », explique Taarabt
dans les colonnes du Parisien.
Pour l’international marocain, seule la volonté de Leonardo de le voir évoluer sous les couleurs parisiennes pourra permettre au transfert de se concrétiser. « C’est vrai qu’on a parlé avec le PSG, bien avant l’arrivée de Leonardo. Je l’ai d’ailleurs eu au téléphone, et au contraire, il m’a rassuré sur le fait qu’il souhaitait me voir évoluer au Paris Saint-Germain. Les Qatariens ont envie que je vienne. Ils me veulent, c’est une évidence. J’ai eu Nasser aussi au téléphone et il a très envie que je signe. Mais c’est Leonardo le boss. Et si les Qatariens sont d’accord et pas lui, ça ne se fera pas ».
Au contraire de son cas
personnel, l’arrivée de Jérémy Menez au PSG sera
officielle dans la journée de lundi. Une éventuelle concurrence qui
ne l’effraie pas plus plus que ça. « Je ne suis pas un
second choix. Ce n’est pas ce que j’ai compris. Le club voudrait
faire jouer les deux joueurs. Sur le terrain, Jérémy joue sur le
côté droit, alors que je peux évoluer derrière
l’attaquant ». Le dribbleur fou des QPR
se trouve même un point commun avec son possible futur co-équipier.
« Je suis un joueur de caractère, mais comme peut
l’être Jérémie Menez aussi. S’il y a un truc avec lequel je ne suis
pas d’accord fondamentalement, je le montre. Maintenant, il n’y a
rien eu à redire sur mon comportement la saison dernière. A 22 ans,
je suis le capitaine de mon équipe. Je suis également retourné au
Maroc et j’ai présenté mes excuses officielles à la télévision au
peuple marocain. Tout n’est donc pas si négatif chez moi
».