Arctos Partners veut augmenter les revenus autour du stade

Alors que la tension est montée d’un cran entre le PSG et la Mairie de Paris, le nouvel actionnaire minoritaire, Arctos Partners, a pour ambition d’augmenter les revenus autour du stade.

Le 8 février dernier, la déclaration du président Nasser al-Khelaïfi a eu l’effet d’une bombe. « C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’ont veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc ! » Une réponse claire après avoir vu le Conseil de Paris valider la position d’Anne Hidalgo de ne pas vendre le Parc des Princes. Si la guerre entre la Mairie de Paris et le PSG se poursuit depuis plusieurs mois, « les équipes du club travaillent en coulisse sur tous les scénarios », rapporte L’Equipe dans son édition du jour. Et un acteur jouera un rôle important dans ce dossier du futur stade : Arctos Partners. Nouvel entrant dans le capital du club, le fonds d’investissement américain a dépensé un peu plus de 500 M€ pour posséder, à terme, 12,5 % du PSG (il dispose actuellement de 6,25% des parts du club).

Arctos Partners veut la création d’un parc immobilier dans et en dehors du stade

Le nouvel entrant doit mettre la main à la poche pour participer au financement des futurs projets de développement du club, qu’ils se situent au Parc des Princes ou ailleurs. « Les discussions autour du stade sont d’ailleurs l’une des raisons qui ont un peu retardé l’officialisation de ce partenariat, annoncé en décembre », rapporte L’E. Arctos Partners a déjà présenté plusieurs scénarios possibles aux dirigeants parisiens, à l’oral et à l’écrit. Et l’hypothèse de quitter le Parc des Princes est clairement formulée. « Preuve que le club et les entreprises engagées autour de ce sujet sont désormais à un stade plus avancé que la simple menace. »

Le nouveau partenaire du PSG a pour ambition de maximiser les revenus. Dans les différents projets proposés figurent des solutions de création d’un parc immobilier dans et en dehors du stade. « Cela comprendrait des hôtels, des restaurants, des salles de sport, des bureaux, des parcs, une fan-zone les jours de match, un centre commercial, des événements saisonniers (une patinoire l’hiver, par exemple) », précise le quotidien sportif. Et ces différentes constructions sont difficilement imaginables autour de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud. « L’un des enjeux pour développer le business lié au stade est de pouvoir commercialiser autour du stade, ce qui est impossible actuellement. La possibilité de racheter une station-service à proximité a aussi été étudiée. » Les nombreuses discussions entre les différentes parties ont aussi donné l’idée d’accueillir d’autres évènements importants (concerts, salons, rencontres de sports américains ou grandes rencontres d’autres clubs dominants parisiens du handball ou du basket). « Dans leurs échanges nourris ces dernières semaines, les équipes d’Arctos et du PSG affichent un objectif commun : régler cette problématique le plus rapidement possible », conclut L’Equipe.

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