Ménès : «J’y croyais un petit peu avec Neymar, j’y crois beaucoup moins sans lui »
À 20h45 ce soir, le Paris Saint-Germain sera à
la croisée des chemins. Le club de la capitale devra réaliser un
exploit pour se qualifier pour les quarts de finale de la
Champions League aux dépens du Real
Madrid. Pierre Ménès voit une victoire
parisienne mais pas suffisante pour assurer la qualification. Le
journaliste de Canal+ évoque aussi l’absence de Neymar et
la speudo « rivalité anti-PSG » dans une vidéo publiée
sur le site de paris sportif Unibet.
« Rappelons-nous d’abord du match aller. Où le PSG a
été bon pendant 80 minutes et a merdé pendant 10 minutes.
Ces 10 minutes où ils ont pris deux buts un peu foireux d’ailleurs.
Mais bon qui font que le Real se présente avec un avantage
substantiel au Parc des Princes puisqu’il faut que le PSG gagne 2-0
pour se qualifier. Ce qui en soit est possible. Maintenant,
est-ce que le PSG est capable de ne pas en encaisser un but
contre l’armada du Real au Parc. J’en doute un petit peu.
On ne peut pas occulter l’absence de Neymar.
J’entends des trucs ahurissants depuis qu’il est forfait. Que le
PSG va mieux jouer sans lui, que le PSG va être plus collectif sans
lui, que le PSG va se ressouder parce qu’il n’est pas là.
Genre le mec, il a mis 28 buts, 22 passes c’est un monstre.
Les gens ont bien vite oublié que c’est Neymar qui avait éliminé le
PSG à lui tout seul l’année dernière à Barcelone. J’y
croyais un petit peu avec Neymar, j’y crois beaucoup moins sans
lui. Je pense que le PSG peut marquer les deux buts, parce qu’ils
en ont le potentiel. Mais je pense qu’ils vont encaisser un but.
Donc je pronostiquerais une victoire 2-1 du PSG et donc une
élimination… J’ai le droit et j’espère me tromper. Parce
que là aussi, il y a un vent contraire et anti-PSG qui me
débecte profondément. Alors que les Marseillais
soient pour le Real, admettons passe encore, ils ont tellement
parlé avant les deux matches contre le PSG
(deux fois 3-0), pour se prendre deux
branlées et repartir chez eux la queue basse, qu’il faut bien qu’il
leur reste quelque chose. Mais voilà, c’est un club
français qui représente la France avec les points UEFA qui vont
avec. Moi, quand un club français joue une Coupe d’Europe, je suis
à fond pour lui. Je comprends difficilement que les petites
rivalités minables hexagonales dépassent les
frontières. »