Balbir : « Depuis le Qatar, on ne regardera pas Caen/PSG comme un banal match »

Denis Balbir imagine un Qatar qui gronde, prêt à couper la tête du nouvel entraîneur du PSG. Pour le journaliste de M6, Unai Emery joue déjà gros à Caen…

« Les matchs à Caen ne sont pas, pour l’adversaire une ballade anodine. Il y a une certaine atmosphère dans un stade assez bruyant et surtout toujours avide d’exploits, surtout contre Paris. C’est presque un derby. Unai Emery a, pour être très clair, tout intérêt à le gagner, avec la manière. Le discours qui veut que l’essentiel soit de se créer des occasions a fait long feu et depuis le Qatar, on aimerait sûrement voir le ballon au fond des filets un peu plus d’une fois par match… écrit le journaliste sur son blog Yahoo Sport. Surtout quand parfois, cette impression se dégage que même notre gamin de 10 ans pourrait faire frémir les filets. (…) on se dit que l’ancien entraîneur de Séville ne passera pas Noël si les échecs perdurent, l’échec étant déjà de ne pas être au sommet en championnat après 4 journées. »

Unai Emery « a de nouveau laissé Hatem Ben Arfa chez lui, poursuit Balbir. Ce geste, une nouvelle fois fort, laisse à penser qu’il est la tête de turc toute trouvée. (…) mettre à l’écart quelqu’un qui était au sommet avant d’être découragé par certaines décisions n’est pas forcément une bonne idée, surtout quand “l’extraordinaire” Lucas est lui sur le terrain. Pour ne rien arranger, Unai Emery a relancé le débat sur les gardiens du club. C’est donc dans une certaine confusion et avec une liste d’interrogations longue comme le bras que le champion de France se rend en Normandie. Depuis le Qatar, on ne regardera pas ce match comme un banal match de championnat. On le regardera avec tension et attention pour ensuite décrocher son téléphone. À l’autre bout du fil, l’interlocuteur pourra écouter soit un légitime soulagement, soit éloigner le combiné, pour éviter un choc ORL. »