Revue de Presse PSG : Le Havre, champion de France, Kolo Muani, Luis Enrique…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 27 avril 2024. La rencontre face au Havre, le match du titre pour les Parisiens, comment redonner confiance à Randal Kolo Muani, les bienfaits de la méthode de Luis Enrique…

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Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au match de ce samedi soir (21h sur Canal Plus Foot et Canal Plus Sport 360) entre le PSG et Le Havre, comptant pour la 31e journée de Ligue 1. En cas de succès, le club de la capitale sera officiellement sacré champion de France. Reste à savoir comment Luis Enrique gèrera son groupe, à quatre jours de la demi-finale aller de Ligue des champions face au Borussia Dortmund. En conférence de presse ce vendredi, le coach parisien n’a pas fait une seule fois référence à cette rencontre européenne. Le technicien espagnol se réjouissait plutôt de pouvoir fêter ce titre de champion de France devant ses supporters : « C’est plaisant. Ça l’est beaucoup plus que d’attendre qu’une équipe perde (Monaco, mercredi) pendant que vous êtes dans l’avion. Le scénario serait parfait pour continuer à communier avec nos supporters. » Une juste récompense pour un club qui a connu à une seule reprise la défaite lors de ses 31 dernières rencontres (2-3 face au FC Barcelone). « Si le PSG a prévu de fêter ce potentiel titre plutôt sobrement, c’est aussi parce que Luis Enrique craint une déconnexion et une décharge émotionnelle trop importante en cas de larges festivités. »

Alors qu’il ne s’attendait pas à réaliser un possible quadruplé historique dès sa première saison, Luis Enrique prend soin de décortiquer le temps de jeu de chacun de ses joueurs dans ce sprint final. Face au FC Lorient (1-4) ce mercredi, cinq joueurs cadres ont été laissés au repos : Marquinhos, Achraf Hakimi, Vitinha, Warren Zaïre-Emery et Bradley Barcola. Certains d’entre-eux devraient retrouver du temps de jeu ce samedi face au Havre. Il sera donc difficile de percevoir cette rencontre face aux Normand comme une répétition générale avant la Ligue des champions. Avant le quart de finale aller de C1 face au FC Barcelone, le coach parisien avait grandement fait tourner son effectif face au Clermont Foot (1-1), ce qui avait provoqué la colère du président du HAC, Jean-Michel Roussier. Une expérience qu’il devrait rééditer ce week-end. « Une équipe mixte avec une volonté de redonner des sensations techniques à des joueurs clés – Vitinha, Barcola – et de boucler, par ce titre, un exercice 2023-2024 où Paris, malgré une phase aller parfois laborieuse dans le jeu, n’aura jamais vraiment douté », indique L’E.

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Le quotidien sportif fait un focus sur Randal Kolo Muani. En manque de temps de jeu et en crise de confiance depuis plusieurs mois, le numéro 23 du PSG doit se relancer en cette fin de saison. Interrogé à ce sujet ce vendredi en conférence de presse, Luis Enrique n’a pas caché la méforme actuelle de son attaquant, après une nouvelle entrée en jeu fébrile face au FC Lorient mercredi : « Il est très important pour moi d’être à côté de mes joueurs. Randal est un top joueur et une super recrue, même s’il n’est pas à 100 % au niveau de la confiance en ce moment. Il n’a pas la chance avec lui, mais possède une capacité de travail incroyable. Je ne peux que soutenir mes joueurs quand les choses vont mal ou pas assez bien. Kolo peut faire mieux mais je suis très content de son travail. Une fois la confiance de retour, il sera encore bien meilleur. » Reste à savoir si l’attaquant de 25 ans, auteur de 4 buts en 2024, peut se relancer dans ce sprint final. Il semble partir de très loin. Dépassé dans la hiérarchie par Gonçalo Ramos, Randal Kolo Muani n’apparaît plus dans les matches à enjeu.

En huitièmes et quarts de finale de Ligue des champions, il a seulement disputé 17 minutes de jeu au total. « S’il ne l’a pas choisi l’été dernier (décision de Nasser al-Khelaïfi), Luis Enrique (ou via ses adjoints), dialogues à l’appui, entretient pourtant une relation plutôt régulière avec l’attaquant. Un dialogue qui ne se traduit pas par davantage de temps de jeu », rapporte L’E. Mais, il devrait avoir des minutes ce samedi soir face au Havre. Touché moralement pendant une partie de l’hiver, l’international français avait retrouvé un peu le sourire lors de la dernière trêve internationale, avec notamment une performance remarquée face au Chili (3-2). Une possible convocation pour l’Euro 2024 avec l’équipe de France peut être une bouffée d’oxygène pour le joueur. « Kolo Muani mesure la confiance de Didier Deschamps à son endroit. Le staff des Bleus ne l’a jamais lâché. Alors qu’il n’envisage pas de quitter Paris cet été – et que le PSG cherche un ailier -, l’attaquant sait, depuis décembre 2022, ce que peut représenter une exposition dans les matches de grands tournois », conclut L’Equipe.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi cette rencontre du titre pour le PSG face au Havre. Et quoi de mieux pour continuer à faire vibrer ses supporters qu’une victoire pour célébrer un douzième titre de champion de France et par la même occasion préparer au mieux la demi-finale aller de Ligue des champions. En cas de succès face au HAC, les Rouge & Bleu seront officiellement sacrés champions de France 2024. En cas de match nul ou de défaite, il faudra espérer un faux pas de l’AS Monaco face à l’Olympique Lyonnais ce dimanche (19h). « Mais ce plan B n’existe pas dans les têtes des hommes de Luis Enrique en mode ‘quatrain’ depuis dix jours avec un tarif maison infligé à Barcelone, Lyon et Lorient (4-1). » En face, l’équipe havraise, à la lutte pour le maintien, se présente au Parc avec seulement deux petites victoires en 2024.

Mais les Parisiens ne comptent pas faire de cadeau ce week-end, et espèrent boucler rapidement le championnat pour pouvoir se concentrer pleinement sur les demi-finales de Ligue des champions. « Titulaires, remplaçants ou jeunes du centre de formation… Ils sont tous dans le même bateau, embarqués dans cette formidable quête d’un quadruplé historique, engagés dans cette épopée inattendue. » Dans ce sprint final, Luis Enrique a réussi à impliquer l’ensemble de son effectif et il continuera à appliquer sa méthode face au Havre en alignant une équipe composée de joueurs cadres et des habituels remplaçants. « Une formule qui porte ses fruits et qui permet à son équipe d’aborder cette ligne droite dans des conditions rêvées, dépassant même les espérances d’un coach pourtant résolument optimisme au plus profond de lui », conclut LP. Un autre objectif de la saison pourrait être rempli ce samedi soir, avec un deuxième titre remporté sur les quatre possibles.

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Enfin, le quotidien francilien met en avant les bienfaits de la méthode de Luis Enrique. Au sortir de l’hiver, le technicien espagnol a accéléré les rotations dans son effectif, profitant notamment de sa belle avance en tête de la Ligue 1, « pour répartir les temps de jeu en effectuant un turnover incessant qui n’impliquait plus seulement les ‘seconds couteaux’ mais également les titulaires. » Par exemple, à Lorient, cinq joueurs cadres ont été laissés au repos : Marquinhos, Achraf Hakimi, Vitinha, Warren Zaïre-Emery et Bradley Barcola. « Luis Enrique ne fait pas ces choix de gaieté de cœur, il martèle en coulisses que les succès de son équipe passent par le moindre détail. Quitte à faire des déçus. » Le coach parisien avait expliqué sa méthode le 13 mars dernier, après la victoire face à l’OGC Nice (3-1) en Coupe de France : « C’est normal que les joueurs ne soient pas contents de ne pas jouer et qu’ils soient en colère. L’objectif, c’est que le club gagne. Si un joueur signe, il doit être à 100 % tout le temps. Je regarde beaucoup ce qu’il se passe lors des entraînements. Le PSG ce n’est pas une ONG, mais un club de foot ! Si le coach a confiance en toi, c’est parfait. Si ce n’est pas le cas, entraîne-toi… que ça te convienne ou pas, je m’en moque. »

Si au début de saison, ses modifications incessantes dans son onze de départ ont pu jouer quelques mauvais tours, comme la large défaite à Newcastle (4-1), aujourd’hui, on peut apercevoir les bénéfices de sa méthode avec la gestion parfaite de l’effectif. « Au sein du groupe, plus personne ne remet en cause sa méthode de travail. Surtout quand les faits lui donnent raison. Il peut compter sur l’appui de ses joueurs, qui ont compris l’intérêt qu’il avait à faire tourner ses équipes en donnant la chance au plus grand nombre d’amener leur pierre à l’édifice », rapporte LP. Dans ce sprint final, le PSG a son infirmerie presque vide, alors que par le passé le club parisien se heurtait souvent à l’absence de joueurs majeurs dans les moments décisifs de la saison. À ce jour, seuls Presnel Kimpembe et Sergio Rico sont présents dans le point médical des Rouge & Bleu. En interne, les rapports entre le secteur médical et sportif se sont aussi améliorés. Chacun travaille plus sereinement alors que des désaccords existaient la saison passée. L’aspect psychologique entre aussi dans la réflexion de Luis Enrique. Le coach parisien estime qu’il est nécessaire d’accorder des coupures aux joueurs. Avant la confrontation retour face au FC Barcelone, les Parisiens ont bénéficié de six jours sans match. « Plusieurs joueurs ont alors expliqué, devant les micros ou en privé, que cela leur avait été salvateur et qu’ils avaient apprécié de pouvoir rester en famille sans avoir à voyager sur une semaine. »

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