Revue de presse PSG : Bordeaux, records, Areola, Lo Celso, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 23 avril 2018.

L’Equipe revient sur la petite victoire du PSG sur la pelouse de Bordeaux hier soir (0-1) et fait un point sur les records que le club de la capitale peut encore battre. « Le PSG a été malmené, dimanche, par une très belle équipe bordelaise, qui s’est créé plus d’occasions. Mais qui n’a pas marqué, elle. Aux points, on aurait dit que le PSG a perdu, hier soir, au Matmut Atlantique de Bordeaux. On aurait même pu ajouter que les champions de France n’ont pas manifesté un grand enthousiasme au cours de cette soirée girondine qui les aura vus être trimbalés l’essentiel de la rencontre, flirtant avec une troisième défaite en L 1. Mais les Parisiens ont une marge qui leur permet de voir venir. Et lorsqu’il a fallu accélérer, bousculer, frapper avant de piquer au vif, ils n’ont pas eu besoin de cinquante occasions, eux. La vingt-neuvième victoire de la saison domestique du Paris Saint-Germain n’est sans doute pas la plus accomplie en termes d’engagement ni de qualité technique, mais elle lui permet de caresser un peu plus encore l’idée de dépasser la barre des cent points en fin d’exercice. Il n’en est plus qu’à dix unités ce matin et, très sincèrement, ses prochains adversaires en Championnat (Guingamp, Amiens, Rennes et Caen) dessinent une menace aiguisée avec du beurre. Pour égaler le record de buts (118, par le RC Paris en 1959-1960), en revanche, les attaquants parisiens devront se montrer plus inspirés lors des quatre dernières journées. Cavani, Mbappé ou Pastore peuvent toujours tout fracasser un soir de gala, au Parc des Princes, mais, hier, ils ne sont jamais parvenus à sortir de leur léthargie. »

La publication évoque également Giovani Lo Celso, unique buteur hier soir et qui termine sa saison en boulet de canon. « En fait, Paris a dû patienter un peu plus d’une heure et quart pour ouvrir le score grâce à une reprise pure et parfaite de Lo Celso (77e). C’était déjà lui qui avait été le plus dangereux en première période, obligeant Costil à se déployer (13e). L’Argentin (22 ans) achève ainsi sa saison sur des bases élevées, comme si la perspective d’être du voyage en Russie avec sa sélection le transcendait un peu plus encore. »

Le quotidien sportif revient ensuite sur Unai Emery, qui peut enfin mettre ses idées en place, à deux mois de son très probable départ. « Unai Emery en profite, lui, pour enfin mettre en place ses idées, sans se soucier des répercussions de vestiaire : hier, il a joué en 4-2-3-1, avec un vrai 10, Rabiot en récupérateur et Motta sur le banc, encore une fois. On dirait qu’il sait qu’il ne sera plus là en juillet. »

L’Equipe fait également un focus sur Alphonse Areola, très bon hier soir, et qui figure d’ailleurs dans l’équipe-type du journal pour cette 34e journée de Ligue 1. « Très solide dimanche, le gardien parisien est décidé à livrer bataille pour garder son poste malgré l’arrivée d’une recrue cet été. Depuis quelques semaines et un échange avec le directeur sportif Antero Henrique, Alphonse Areola (25 ans) le sait. Un gardien, censé être numéro 1 l’an prochain, va être recruté cet été. L’international français a encaissé ce qu’il a perçu comme un choc. Depuis, publiquement, comme dans le privé, il le répète : attaché à un club où il a signé à douze ans, il est décidé à livrer bataille. Il estime, en effet, avoir montré suffisamment de garanties cette saison en L 1, comme sur la scène européenne, pour avoir droit à une deuxième saison pleine en tant que numéro 1. Ses dirigeants ont, eux, davantage en tête son match aller en huitième de finale contre le Real Madrid (1-3)… Pas sûr qu’une fin de saison étincelante d’Areola modifie leur avis mais hier soir, le gardien a montré qu’il faudrait compter sur lui. Jusqu’à semer le doute dans l’esprit du probable futur entraîneur Thomas Tuchel ? Le technicien allemand a observé ce printanier Bordeaux-PSG, il n’aura sans doute pas manqué cette horizontale de la 74e minute. Un arrêt de très haut niveau sur une tête puissante de Pablo. Un condensé des qualités réflexes absolument indéniables de l’ancien Bastiais. Au-delà de cette séquence, Areola a longtemps laissé Paris dans le match en faisant preuve de beaucoup de sûreté dans ses interventions. »

Le quotidien sportif conclut son article en pointant les points que doit encore améliorer Areola. « Pour apparaître comme un candidat crédible aux yeux du futur entraîneur, Areola, séduit par son travail avec l’actuel entraîneur des gardiens, Javi Garcia, devra sans aucun doute gommer ses imperfections dans ses sorties lointaines, pas toujours assurées. Comme face à Metz en début de saison (5-1), Areola s’est ainsi fait une frayeur en début de match hier. Un jeu au pied imprécis qui lançait mal sa soirée… Sa marge de progression se situe là, mais aussi dans sa capacité à se montrer décisif dans les très grands rendez-vous. Deux carences identifiées dans le camp du Français, bien décidé, après le Mondial avec les Bleus, à se lancer dans le petit jeu de la concurrence. »

Les notes de l’Equipe : Areola 8 / Dani Alves 5 / Marquinhos 6 / Kimpembe 6 /Berchiche 4 / Rabiot 4 / Lo Celso 7 / Pastore 3 / Nkunku 4 / Cavani 3 / Mbappé 3

Les notes du Parisien : Areola 7 / Dani Alves 4 / Marquinhos 6 / Kimpembe 5,5 /Berchiche 4 / Rabiot 5 / Lo Celso 7 / Pastore 3,5 / Nkunku 5 / Cavani 4 / Mbappé 5

De son côté, le Parisien revient également sur le match d’hier et titre « Le PSG reste une machine à gagner. »

« Même fatigué, même sans génie, le PSG est parvenu à l’emporter en terre girondine (1-0). La barre mythique des 100 points est toujours dans la ligne de mire… La machine PSG continue son parcours hors normes en Ligue 1 et peut toujours porter le record de points glanés en championnat de France au-dessus de la symbolique et mythique barre des cent unités. Paris demeure robotique à l’instant de harponner sa 29e victoire dans l’édition 2017-2018 (en 34 journées) parce qu’il gagne même sans folie, sans dépense d’énergie, sans beaucoup souffrir ni se dépenser. Un soir de gestion, il vainc quand même, rappelant à tous ses sujets français que la convergence des luttes ne suffira pas : il reste en marche et même à une cadence proche de la course. Paris n’avait pas vraiment envie mais il ne peut pas complètement renoncer non plus, compte tenu de son statut. Et puis, au sein du onze retenu par Emery, tous n’ont pas la même problématique – un Nkunku par exemple profitant de chaque occasion pour se montrer et séduire de futurs employeurs la saison prochaine. Quelques fulgurances – Lo Celso (13e), Cavani (57e) sans compter un penalty oublié pour une charge de Sabaly sur Draxler à l’heure de jeu – ont entretenu un semblant de suspense et d’intérêt à une rencontre totalement à ranger dans la catégorie « pour du beurre ». Ajoutez à cela un Areola impérial sur sa ligne, qui a battu son record de parade au cours d’un match de L1 (8) et voilà comment les hommes de Poyet repartent les raisins secs dans une région où on les espère bien juteux. »

Le journal se projette ensuite sur la Coupe du Monde et le rôle d’Areloa dans cette dernière. « En cas de forfait de Mandanda pour la Coupe du monde en Russie, Deschamps vivra un casse-tête : appeler un numéro trois et permettre au Parisien de grandir en numéro 2 ou redonner sa chance à Ruffier, en confinant Areola dans ce rôle de 3e gardien qui pendant une compétition semble plus utile à filmer des moments de vie intime du groupe que sur le terrain. Malgré des difficultés dans le jeu aérien, Areola reste l’un des meilleurs sur sa ligne. »

Le quotidien francilien a également fait un focus sur Giovani Lo Celso, unique buteur hier soir. « Le PSG peut remercier Giovani Lo Celso. L’Argentin a sauvé les champions de France d’une frappe soudaine des 18 mètres qui a transpercé toute la défense bordelaise avant de tromper Costil (76e). Une récompense méritée pour le milieu de 22 ans dont le retour en grâce ressemble à une résurrection après plus d’un mois passé sur le banc. À Bordeaux, il a enchaîné une quatrième titularisation de rang, cette fois dans un poste de milieu défensif gauche dans le 4-2-3-1 mis en place par l’entraîneur parisien. Une position qui ne l’a pas empêché d’être un des joueurs du PSG les plus intéressants offensivement. Son enchaînement contrôle du pied gauche et frappe du droit que Costil a retiré au dernier moment de son petit filet (13e) a illuminé la rencontre et offert à Paris son seul tir cadré de la première période. Sa lumineuse passe lobée vers Mbappé (43e) a aussi rappelé qu’il était avant tout un joueur technique plus à l’aise dans les phases offensives. Car un an après une arrivée très discrète en provenance de Rosario, l’Argentin a pris une nouvelle dimension lorsqu’Unai Emery a décidé de le faire reculer. En l’absence de Thiago Motta, longtemps blessé à un genou cet hiver, c’est même au poste de sentinelle qu’il s’est installé. Un intérim qu’il a poursuivi après l’arrivée en janvier de Lassana Diarra. »

Le Parisien conclut son article sur le repositionnement de Lo Celso en relayeur, qui lui a permis de réaliser de très bonnes prestations. « Le naufrage du match aller des huitièmes de finale de Ligue des Champions aura coûté cher à Lo Celso qui a provoqué un penalty et montré ses limites à ce poste au plus haut niveau. Après quelques semaines de purgatoire, c’est d’ailleurs au poste de relayeur qu’Unai Emery a fini par le relancer. Avec succès à l’image du match du titre contre Monaco dimanche dernier (7-1) où « Don Giovani » a donné un récital conclu par son premier doublé avec Paris. Ce matin, Lo Celso compte 43 apparitions cette saison, le troisième total le plus élevé derrière Rabiot et Cavani. Alors que l’Argentin devrait disputer la Coupe du monde en Russie, ce changement de dimension ne devrait pas laisser insensible Thomas Tuchel, le très probable futur entraîneur du PSG. Car Lo Celso a déjà tout d’un grand. »

 

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