BlogCS – PSG / Strasbourg (2000)

Chaque jour d’août, Loïc vous propose de vous replonger dans l’Histoire du PSG.
Cette semaine, il vous propose de revivre cinq matchs, pas forcément les plus beaux, les plus émouvants ou les plus marquants mais cinq matchs qui font partie du club parce que c’est aussi à travers des PSG-Strasbourg que Paris est devenu ce qu’il est aujourd’hui.

Le contexte

Nous sommes le 26 janvier 2000. Le Paris Saint-Germain a fini la saison 98-99 à la 8eme place et la saison 99-00 doit être celle du renouveau et surtout de la stabilité. Premier objectif, ne pas changer deux fois de coach au cours de la saison comme en 98-99. L’entraineur d’alors, c’est Philippe Bergero. Le mercato estival est prometteur, peu de départs, malgré celui remarqué de Simone et les arrivées de Laurent Leroy qui jouait alors en Suisse, de Christian, qui marquera 19 buts cette saison, et d’un numéro 10 de poche, l’algérien Ali Benarbia de Bordeaux. A la mi-saison, le PSG est bien positionné, 3eme de L1 avec 30 points (championnat à 18 à l’époque). Le mercato d’hiver a été l’occasion de faire quelques ajustements et Paris a recruté El Karkouri, venant du Raja Casablanca et vendu Jérôme Leroy. Pourtant le PSG a du mal à remettre la machine en route en cette deuxième partie de saison. Et la Ville Lumière vient d’enchainer trois matchs sans victoire en Ligue 1. Ce match contre Strasbourg au Parc, c’est donc forcément un tournant et le PSG n’a plus le droit à l’erreur. A la fin de la saison, le club de la capitale sera vice-champion de France derrière l’AS Monaco de Giuly, Sagnol, Prso, Simone donc, Barthez et Gallardo, perdant aussi en finale de la Coupe de Ligue contre Gueugnon. Au-delà de l’affront, le renouveau semble en marche et la Ligue des Champions est atteinte.

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XI du PSG : Lama – Aliou Cissé, El-Karkouri, Rabésandratana, Murati (Algérino 75′) – Benarbia, Ducrocq, Yanovski, Robert – Leroy (Madar 82′), Christian ( Diawara 88′).

Le match raconté par un supporter : Mystérion

Un petit match sans intérêt dans l’hiver parisien. On y va parce que c’est pas trop cher à cette période et au vu de l’affiche.
Le match est sympa, le ballon vit bien, mais on se dit que le score va être étriqué.
Et puis, Christian ouvre le score.
J’envoie des sms en masse pour raconter le but. J’ai à peine fini d’envoyer le texto qu’il en plante un deuxième !
Je renvoie un sms.
Quelques « tu déconnes ?» me reviennent sur mon Nokia.
Seconde mi-temps. Le match continue entre quelques beaux mouvements et pas mal de déchets.
Christian marque son 3ième but !
Frénétiquement, je diffuse la nouvelle par sms.
Mais là encore, à peine terminé ma prose qu’il en plante un 4ème !
Je finis mon forfait sms mensuel en racontant l’exploit.
Je reçois pleins de réponses mi-moqueuses, mi-rageuses me disant que je les prends pour des cons et qu’un match au Parc (à l’époque) ne peut pas être aussi prolifique.
Je réponds : c’est que Strasbourg en face, hein ! C’est possible quand même….
Les deux derniers buts du match signés Ehret ne sont qu’anecdotiques et ne ternissent pas ma soirée.
Score final : 4-2 pour le PSG.
Mais le problème, c’est que je n’ai pas vu le 2e et 4e but du match… trop occupé à textoter ! »

L’anecdote

J’aurais pu parler de Christian qui en marquant un quadruplé ce jour là est seulement le quatrième joueur de l’histoire du PSG à le faire (avec Bianchi et Loko) mais je vais plutôt m’attarder sur le maillot des Strasbourgeois ce soir là. Car ce soir là, ils jouent en blanc, avec des maillots rouges et blancs de la marque Nike, probablement fournis par le PSG lui-même. La virgule de la marque a même été effacée car le RCS est alors sponsorisé par Adidas. Pourquoi cette anomalie ? Monsieur Fraise, arbitre de la rencontre, a estimé, seulement quelques minutes avant le début de la rencontre que le bleu ciel des strasbourgeois était trop proche du bleu roi du PSG… alors que les deux équipes avaient joué dans ces mêmes couleurs à l’aller : étrange!

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