Les entraîneurs de Feignie-Aulnoye ne veulent pas « être ridicules »

C’est bientôt la trêve hivernale pour le PSG qui va devoir jouer deux rencontres avant de partir en vacances. En commençant par le 32e de finale de la Coupe de France face à Feignie-Aulnoye (N3) ce dimanche à Valenciennes (21h05). Les Parisiens ne voudront pas de mauvaise surprise contre les amateurs qui de leur côté ne veulent pas… être ridicules. Interrogé par La Voix du Nord, les deux entraîneurs Jean Antunes et Krzysztof Ziecik, ont donné leur avis avant cette rencontre et souhaitent que leurs joueurs ne soient pas distraits par l’événement.

« Le match contre le PSG, une obsession ? Depuis le tirage au sort, on a toujours eu la surprise de découvrir un média à l’entraînement et une sollicitation pour un joueur sur le match (…)
Le onze qui sera en face ? Quelle que soit l’équipe, ça reste 25 internationaux ! Si ce n’est pas Donnaruma, c’est Navas qui jouera. Si ce n’est pas Gueye, c’est Verratti.. On souhaite avoir toutes les stars face à nous : Messi, M’Bappé, Sergio Ramos… On va se mesurer au très haut niveau. On sait qu’il faudra limiter la casse et ne pas prendre une valise. On va d’abord respecter ce qu’on veut mettre en place pour les contrarier. Si on fait déjà mieux que Bruges, ce ne sera pas si mal. (…)
Depuis dix jours, il faut bien reconnaître que les joueurs sont un peu ailleurs. Tous les clubs amateurs rêvent d’un moment comme celui-ci. On y va avec l’envie de bien représenter l’Entente, le National 3, la Sambre ! C’est énorme de voir cette région se mobiliser pour remplir le stade du Hainaut. Je n’y croyais pas. C’est un paramètre à prendre en compte. À Croix (les deux entraîneurs ont atteint les huitièmes de finale en 2014 et 2015), j’avais vu trois ou quatre joueurs qui n’étaient pas comme d’habitude dans ce genre de contexte. Paradoxalement, ils étaient parmi ceux qui avaient le plus de vécu. Et ils s’étaient mis trop de pression. Les jeunes sont plus insouciants.
L’autre danger, c’est de baver devant Messi ou M’Bappé. Mais on ne peut pas empêcher les mecs de rêver, de penser au maillot qu’ils récupéreront. C’est humain. À nous de leur faire comprendre qu’il y a quand même un match à jouer, qu’il y aura la télévision, qu’on ne devra pas être ridicules et qu’il faudra respecter un plan de jeu. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page